lundi 30 octobre 2017

Pasta are heavily advertised by false "nutrition specialists"

"Pasta is 70% complex carbohydrate, or slow carbohydrate, which is good sugar, the one that nourishes the body and not the melting chocolate brownies that make you swell."


It is proposed to redo his courses in biochemistry and physiology of metabolism ...

"" There is no food that makes you fat, provided you do not fall into excess, just as there are no foods that make you lose weight, "says the dietician-nutritionist.

Our dietician does not complete anything, she spreads her tautologies. No food that makes you fat? But is it air? Some water?
It's heartbreaking.
Yes carbohydrates are the nutrients that make the most weight gain because metabolically the organism's response orchestrated by insulin is to store ...











"Les pâtes, ce sont 70% de glucides complexes, autrement dit de sucres lents. Il s'agit du bon sucre, celui qui nourrit le corps et pas celui des brownies au chocolat cœur fondant qui fait enfler."


On lui propose de refaire ses cours de biochimie et de physiologie du métabolisme...


"«Il n’y a pas d’aliments qui font grossir, à condition de ne pas tomber dans l’excès, tout comme il n’y a pas d’aliments qui font mincir», complète la diététicienne-nutritionniste."


Notre diététicienne ne complete rien, elle étale ses tautologies. Pas d'aliments qui font grossir? Mais c'est de l'air? De l'eau?
C'est navrant.
Oui les glucides sont les nutriments qui font le plus prendre de poids car métaboliquement la réponse de l'organisme orchestrée par l'insuline est de stocker...

http://madame.lefigaro.fr/bien-etre/les-pates-font-elles-grossir-261017-134961

1/ Tous les sucres assimilables par l'homme sont constitués de molécules simples essentiellement le Glucose mais aussi le Fructose ou le Galactose. Les sucres sont soit ces molécules simples soit des molécules associant deux sucres simples ou bien des chaines de glucose. Donc le saccharose de la betterave ou de la canne à sucre c'est Glucose-Fructose, le lactose des laits (il n'est de lait que de mammifères) c'est Glucose-Galactose. Les amidons des graines de céréales et des racines ou des tubères sont de longues chaines de Glucose: Glucose-Glucose-...-Glucose.

2/ Tous les sucres deviendront après absorption l'une de ces trois molécules: Glucose, Fructose ou Galactose. Les sucres "lents" n'existent bien évidemment pas car ce qui est rapide ou lent c'est l'absorption mais pas le sucre. 100 grammes de glucose en molécules simples ou bien en amidon de blé vont avoir la même destinée métabolique et produiront les mêmes résultats sur la quantité d'insuline sécrétée, la principale hormone qui gouverne le métabolisme des sucres. Seule la cinétique va varier et ce non seulement pour le type d'aliment (sucre de table ou amidon) mais aussi suivant les individus. Il est inexact de faire croire que les sucres digérés plus lentement entrainent une sécrétion moindre d'insuline. La quantité sera la même mais un peu plus étalée dans le temps. Prenons une comparaison: pour une quantité de pluie de 1 litre au m2, selon l'intensité de la pluie elle peut tomber en 10 minutes ou bien en 1 heure mais le terrain devra absorber ce litre d'eau de pluie dans les deux scénarios.

3/ C'est pourquoi les phrases: "Il s'agit du bon sucre, celui qui nourrit le corps et pas celui des brownies au chocolat cœur fondant qui fait enfler. " ou bien "La vitesse d’assimilation du sucre dans le sang est plus lente, on stocke donc moins de graisse" ou "Il y a du bon gras, des fibres et évidemment le plein de sucres lents avec les pâtes." ou encore "Il n’y a pas d’aliments qui font grossir, à condition de ne pas tomber dans l’excès, tout comme il n’y a pas d’aliments qui font mincir" n'ont pas de base scientifique. 

4/ Au contraire de ce qui est avancé la capacité à stocker des aliments diffère selon deux principaux paramètres: le type d'aliments et le contexte d'abondance alimentaire. S'agissant des aliments ce sont les sucres en général qui envoient à l'organisme le plus fort signal de stockage. Plus la ration alimentaire contient de sucres plus la quantité d'insuline sécrétée sera importante (modulo les variations individuelles) et donc dans un contexte d'abondance alimentaire plus l'organisme stockera ces aliments. Comment? parce que le foie a la capacité une fois chargé en glucose de synthétiser des triglycérides empaquetés dans des particules à coeur lipidique et à enveloppe protidique appelées lipoprotéines (VLDL, IDL ou LDL). Ces particules vont être lancées dans le flux sanguin et captées par le tissu gras.

5/ Enfin, la question de la quantité est ignorée. C'est grave dans un article qui parle de nutrition. Or ce n'est pas simple pour le consommateur de s'y retrouver:
100 g de spaghetti cuits: 30-33 g de sucres
100 g de pain blanc: 50-60 g de sucres
100g de riz blanc cuit: 28-29 g de sucres

Un article stupide sur le régime paléo

http://sante.lefigaro.fr/article/regime-loup-garou-ou-cosmonaute-florilege-des-regimes-les-plus-fous/

Carbs and cancer

http://www.latimes.com/opinion/op-ed/la-oe-apple-cancer-and-diet-20171027-story.html

lundi 23 octobre 2017

Alternative facts on sugar: "Le Point" is far from the scientific truth


Notre monde est de plus en plus sucré ?
Vrai. Pendant des millénaires, les seuls sucres disponibles étaient le miel et le sucre présent naturellement dans les végétaux, notamment les fruits. La denrée était rare. La consommation a augmenté rapidement quand l'« or blanc » est devenu disponible en grande quantité et à un tarif raisonnable. Nous mangeons actuellement 10 à 15 fois plus de sucre qu'il y a un siècle. La consommation, relativement stable depuis des décennies, varie de 25 à 35 kilos de sucre par personne par an.


En réalité la phrase "pendant des milllénaires" est le signe  d'une grave myopie historique. Il serait temps que les journalistes français en matière de biologie adoptent une perspective évolutionniste et non historiciste. Le monde n'a pas été créé en 1789...
En ordonnée le rapport W6/W3 et en abcisse le temps logarythmique

Auriez vous confiance dans un individu qui décrirait l'histoire de l'automobile de Septembre 2017 à aujourd'hui? Evidemment non. La réalité c'est que 99% de l'histoire de l'humanité s'est déroulée dans un environnement ou la production de saccharose d'origine betteravière ou de la canne n'existait pas. 
Donc de -1,5 million d'années à à la fin du 18ème siècle pas de sucre pas de production industrielle de glucose fructose ou d'un autre sucre simple.

Avant 1700 pas de sucre...
En vérité nous sommes passés d'un monde ou les alimenst étaient très peu sucrés (nous y reviendrons) à un monde où le sucre ajouté, les amidons sont partout. Et ce en moins de deux siècles. C'est un stress métabolique intense et insoutenable.

Le miel est bon pour la santé
Vrai. « Une analyse nutritionnelle très rationnelle montre que c'est un produit énergétique (400 kilocalories pour 100 grammes), contenant 80 % de sucres, mais malheureusement peu de vitamines et de minéraux », précise le Dr Laurence Plumey, nutritionniste, dans Le Grand Livre de l'alimentation (Eyrolles, 2014). Béatrice de Reynal ironise même sur ce « vomi d'abeille », ce sucre qui provoque une sécrétion d'insuline « encore plus vite que le saccharose ». Néanmoins, des chercheurs ont montré la présence de prébiotiques, bons pour la flore intestinale, ou encore d'antioxydants tout comme d'antibiotiques naturels. Le miel donnerait de la force et de l'énergie tout en étant sédatif. Il est très utilisé pour calmer la toux. Certains médecins vont jusqu'à en recommander une cuillère à soupe chaque jour. Le sirop d'agave est très à la mode. Il est presque aussi sucré et calorique que le miel et le sucre. « Il est riche en fructose et a un fort pouvoir sucrant. Mais attention, il ne faut pas en abuser », note le Dr Plumey.
Je l'ai cru mais en réalité cela est très peu probable pour vous. En effet la majorité d'entre nous est en surpoids, est sédentaire et consomme des dizaines de kilos de glucose et de fructose (oui le pain c'est 80% de glucose en train de plusieurs milliers de molécules...). 
Dans ce contexte cette affirmation est profondément fausse. Nous ne sommes pas des animaux de laboratoire ayant une génétique très similaire et à qui on peut imposer des conditions d'alimentation expérimentales permettant d'isoler les effets du miel ou de tout autre aliment. Nous vivons dans notre niche écologique qui est aujourd'hui la cociété indutrielle. Nous n'avons pas besoin de calories donc on se moque que le miel en soit riche. Nous n'avons pas besoin de fructose qui est le plus puissant sucre à foie gras (oui réfléchissez comment on obtient le foie gras...), nous n'avons pas besoin de glucose car nous en débordons. 

Tout le reste est anecdotique comme les références de la littérature citée... Mais le pompom c'est quand même la fin:
"« Il est riche en fructose et a un fort pouvoir sucrant. Mais attention, il ne faut pas en abuser », note le Dr Plumey."
J'avoue ne pas connaitre ce "docteur" mais j'espère que cette citation est le résultat d'un truncation journalistique.






On peut s'en passer
Faux. Ce « supercarburant » est indispensable à la vie. Les glucides constituent l'un des principaux carburants de notre organisme. Notre cerveau dévore à lui seul près de 20 % de l'énergie alimentaire consommée, soit dix fois plus que la moyenne des autres organes. Les muscles en ont aussi besoin. Comme les capacités de stockage dans le muscle et le foie sont limitées (quelques centaines de grammes), il faut en absorber régulièrement, mais à la bonne dose : les experts estiment qu'il ne doit pas apporter plus de 5 % des calories quotidiennes, soit 25 à 30 grammes. Dans le cerveau, le sucre facilite le passage du tryptophane, un acide aminé précurseur de la sérotonine, qui est le neuromédiateur de l'apaisement (certains antidépresseurs agissent à ce niveau). Il met aussi en jeu les circuits de la récompense, en stimulant la production de la dopamine, comme toutes les drogues et tous les plaisirs.
Décidément la situation est très grave car la physiologie de base est ignorée par notre journaliste. Il faut rapidement reprendre un point clé: parlez vous des sucres présents dans les aliments ou bien de celui qui circule dans le sang c'est à dire le glucose ? Le fructose et le galactose s'arrêtent au niveau du foie qui les métabolise.
1/ les sucres alimentaires ne sont pas indispensables. Et nous devrions tous le savoir. Sinon comment se terminerait un jeune de quelques heures? Par la mort. Car une fois épuisé le glycogène du foie et des muscles terminé.
2/ le sucre circulant (1g/litre de sang c'est à dire pas grand chose en quantité) n'a rien à voir avec les sucres alimentaires que vous pouvez introduire dans votre tube digestif. Pourquoi? Car le foie est le plus puissant organe de production ou de stockage des sucres. Et si vous n'en consomemz pas il est capable d'en produire, c'est la néoglucogénèse si bien nommée. Par ailleurs vos muscles, votre cerveau sont capables de fonctionner avec des acides gras (du gras). Tiens mais c'est tout simplement grace à ce métabolisme hépatique que nous avons survécu et que nous pouvons jeuner sans difficulté pendant plusieurs jours. Y compris le nouveau né qui contrairement à une opinion trop répandue doit prendre du sucre pour éviter l'hypoglycémie.
Donc oui on peut se passer de sucre c'est d'ailleurs préférable (nous y reviendrons toujours dans le contexte d'abondance alimentaire) et reoui on peut se passer de glucides. Et bien évidemment le cerveau les muscles et les autre cellules de l'organisme fonctionnent parfaitement.




Suite dans quelques jours,
à bientôt,

Migraine and wine

The ignored link between tannins and migraine
http://www.marfanlife.net/tannins/

This is the reason why wine ingredients must be listed on the bottle.
But headaches can also be caused by amines namely histamines produced by bacteria.



"Some foods are also naturally high in histamines. These include aged and fermented foods and alcohol (especially red wine). Some people may be sensitive to that.

"Histamine poisoning" can happen if you eat fish that weren't kept at safe temperatures and spoiled before you got them. Those fish can build up high levels of histamines, which can make you sick. Doctors call this "scombrotoxin fish poisoning," or SFP. It's not likely to happen with good food safety practices."

dimanche 22 octobre 2017

Your children deserve longer outdoors time

https://youtu.be/8Q2WnCkBTw0

Vitamin D is produced by the skin when the sun shines: don't cover up arms and legs if not necessary ...

"Prisoners at a maximum security facility in the U.S. are guaranteed 2 hours of outdoor time daily, whereas 1 out of 2 kids worldwide spends less than an hour outside."

samedi 21 octobre 2017

When D2 patients will discover le LCHF diet?

Diabetes and Low-Carb Diets

Guidelines May Be Changing Soon

Diabetes is s disorder of carbohydrate metabolism. This means that the body is not able to use sugars effectively, and glucose builds up in the blood. These high levels of blood glucose cause many of the complications we associate with diabetes.It might be logical to assume that reducing carbohydrate in the diet would be helpful in a disorder where the body has trouble processing it. Indeed, many people with diabetes find that this is the case, and some doctors are having great success using low carbohydrate diets to treat diabetes. However, the standard recommendations for diabetics include a diet that is relatively high in carbohydrate. Although clearly these recommendations help some, many people with diabetes and prediabetes find that (sometimes from the beginning and sometimes after a year or two) a low-carb diet is the only dietary routine that enables them achieve stable blood glucose.
They become confused, if not bewildered, to find that their physicians and dietitians would prefer that they take more medication rather than reduce carbohydrate.

Potential Changes in ADA Recommendations

Up to this point, the American Diabetes Association, while admitting that "the best mix of carbohydrate, protein, and fat appears to vary depending on individual circumstances," has been reluctant to recommend significant carbohydrate restriction for a number of reasons. These include concerns that the diet is too difficult to follow, and that increasing fat and protein in the diet may cause health problems. However, there is mounting evidence that a low-carbohydrate diet can be helpful to Type 2 diabetics in a variety of ways, including weight loss, reduction of blood glucose, an often dramatic decrease in triglycerides, and other health benefits. Additionally, longer-term studies are so far not showing the ill effects that were feared.Each year in January, the ADA publishes new dietary and other treatment guidelines for diabetes, intended to reflect advances in the scientific understanding of how best to treat diabetes. Although the final wording of the 2008 document has not been fully decided upon, Dr. Judith Wylie-Rosett, co-chair of the writing panel for the ADA's 2007 Nutrition Recommendations, has indicated that, "there is growing recognition that a variety of diets including low carbohydrate diets, can achieve weight loss. The importance of controlling carbohydrate intake to improve postprandial blood glucose is also recognized." Although Dr. Wylie-Rosett is understandably hesitant to guess at the ADA's exact final wording for the 2008 update, she does think that it will reflect the growing indications that low-carbohydrate diets can be helpful to some diabetics.
This potential change is consistent with ADA guidelines and goals which have stressed finding a diet that works for each individual for weight control and blood glucose control. At a May 2007 conference of The American Society of Bariatric Physicians, Dr. Wylie-Rosett spoke of low-carb diets as an "off label use" of diet for diabetes -- in other words, although the ADA was not endorsing them, if a low-carb diet was achieving the goals set by the ADA, it was within the bounds of the guidelines.

Goals of Dietary Recommendations for Diabetes

According to the 2007 position statement of the American Diabetes Association, the primary goals of medical nutrition therapy for diabetes are:
  1. Normal blood glucose, blood lipids (cholesterol and triglycerides), and blood pressure -- or as close as possible to these.
  2. Prevention of complications associated with diabetes
  3. "To address individual nutrition needs," according to such factors as motivation and cultural preferences.
  4. "To maintain the pleasure of eating by only limiting food choices when indicated by scientific evidence."
Note that a low-carb diet can potentially address the first three goals very well. In study after study, people have improved blood glucose, blood lipids, and blood pressure by reducing carbohydrate in their diets. Since blood glucose control is the most important element in preventing complications of diabetes, the second goal is addressed. Motivation is vital when it comes to controlling blood glucose by diet, but many people have proved that eating a low-carbohydrate diet in a healthy way can be achieved and sustained.I applaud a greater range of dietary advice being available to health care professionals working to help people with diabetes find a diet which best serves them and leads to greater health. We in the low-carb community will anxiously await the opportunity to read the final version of the new ADA guidelines in the January 2008 issue of the journal Diabetes Care.
Sources
American Diabetes Association. "Nutrition Recommendations and Interventions for Diabetes." Diabetes Care. 30:S48-S65 (2007)
Nielsen, Jorgen, Joensson, Eva. "Low-carbohydrate diet in type 2 diabetes. Stable improvement of bodyweight and glycemic control during 22 months follow-up." Nutrition and Metabolism. 06/14/2007
Stern, Linda, et al. "The Effects of Low-Carbohydrate versus Conventional Weight Loss Diets in Severely Obese Adults: One-Year Follow-up of a Randomized Trial." Annals of Internal Medicine. 140/10 (2004)
Wylie-Rosett, J., Albright, AA, et al. "2006-2007 American Diabetes Association Nutrition Recommendations: issues for practice translation.." Journal of the American Dietetic Association. Aug;107(8):1296-304.(2007)
Wylie-Rosett, Judith. Conference Presentation, "A Review of the American Diabetes Association Recommendations for Dietary Carbohydrates" at the Eastern Regional Obesity Course of the American Society of Bariatric Physicians; Nutrition and Metabolism Workshop. May 5, 2007
Wylie-Rosett, Judith. Personal Communications. November 2007

http://lowcarbdiets.about.com/od/prediabetesanddiabetes/a/diabeteslowcarb.htm


vendredi 20 octobre 2017

Pourquoi cette bataille autour du sucre et du gras?



Après tout n’est ce pas qu’une question de calories?



Des mouvements tectoniques sont en train de se produire dans les recommandations médicales concernant l’alimentation humaine. En France cette disruption passe inaperçue car elle n’est pas décodée tant les paradigmes anciens sont répétés et ressassés comme des leit motiv. Un exemple, la phrase obligatoire au sujet de l’alcool qui n’est plus pédagogique et dont on peut se demander si elle n’est pas devenue contre productive. Il en est de même pour les graisses saturées puisqu’en plus ces graisses s’avèrent être neutres du point de vue du risque cardiovasculaire. En réalité le système des recommandations en France est très rigide et il se trouve conforté dans sa rigidité par les business d’opportunité qui en vivent grace aux mentions: allégé, 0%, sans OGM, sans viande, sans graisse animale… En revanche la question des acides gras trans dans les préparations de produits alimentaires est toujours soigneusement évacuée alors que ces graisses trans sont athérogènes et même cancérigènes.
Pour comprendre il faut d’abord revenir en arrière, le 7 janvier les recommandations sur l'alimentation du gouvernement des États-Unis pour la période 2015-2020 ont été publiées (http://health.gov/dietaryguidelines/2015/guidelines/). Il s'agit de conclusions adaptées à partir du rapport d'un comité d'experts choisi par le ministère de l'agriculture et le ministère de la santé publique. Ces recommandations sont publiées tous les cinq ans depuis 1980. A la suite, 11 200 000 articles ont été publiés selon le moteur de recherche de Google sur le sujet sucre/gras soit 103 704 par jour. Pourtant je constate dans ma pratique qu’il y a toujours autant de patients qui demandent: “bien sur nous faisons attention de ne pas manger gras mais que faire d’autre?”
Et si justement en faisant attention de ne pas manger gras ils se trompaient? Voyons comment se servir de ces nouvelles recommandations.


Le gras sans limite sauf pour les graisses saturées





La quantité de gras consommé n’est plus limitée dans ce document du 7 janvier 2016. C’est un changement majeur. Il était attendu car l’obsession du gras véhiculée de longue date par les recommandations de différents gouvernements à la suite des anciennes recommandations américaines dans le monde est obsolète. Il n’y a pas de limite à la consommation de gras du point de vue de la santé. Ce fait est fondé sur de nombreuses études qui démontrent que la quantité de graisses ingérée n’est ni la cause des maladies cardiovasculaires, ni de l’obésité, ni du diabète, ni des cancers, ni des maladies neurodégénératives. Les résultats des études animales ont peu de valeur tant les modèles utilisés sont éloignés du métabolisme humain et les études humaines n’ont rien démontré contre le gras. Au contraire limiter les graisses à toute force conduit à substituer les graisses par des sucres (ajoutés ou sous forme d’amidon) ce qui produit des effets métaboliques inverses à ceux recherchés. S’agissant du type de graisses il faut rappeler la seule certitude scientifique actuelle: les acides gras trans industriels sont reconnus comme athérogènes et cancérigènes (http://www.bmj.com/content/351/bmj.h3978, http://www.nature.com/ejcn/journal/v63/n2s/full/1602973a.html). Je rappelle qu’on ne les trouve pas dans les aliments et qu’ils sont produit industriellement par hydrogénation partielle des graisses insaturées. Malheureusement leur étiquettage n’est toujours pas obligatoire en France et la population ne peut pas savoir si tel ou tel produit contient des graisses trans industrielles. Or contrairement à ce qui est souvent affirmé péremptoirement ce qui compte ce n’est pas la quantité moyenne de consommation des graisses trans dans la population francaise mais bien le fait que certains francais qui mangent beaucoup de viennoiserie et de produits industriels ont des consommations élevées de graisses trans (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19916363). C’est le cas des jeunes urbains en particulier. Tel est le seul élément certain dont nous disposons sur les effets de tel ou tel type de gras sur la santé. Ensuite il y a sur les autres types de gras des éléments de type tendanciel qui doivent être gardés à l’esprit. Le premier est celui des huiles végétales. La doxa nutritionnelle a consisté pendant les 50 dernières années à demander au consommateur et aux patients de remplacer les graisses saturées par des graisses polyinsaturées. Il y avait un biais dans ce conseil, ces huiles végétales ont des compositions fort différentes. En fonction de la disponibilité, du prix, des habitudes alimentaires, les consommateurs ont remplacé les graisses saturées par des huiles végétales qui excepté autour de la Méditerranée ont toutes été des huiles très riches en oméga 6. L'exemple type est l'huile de tournesol, mais aussi l'huile de maïs, de carthame ou de soja. Or il se trouve que dans ce cas, nous assistons à un paradoxe, le bilan lipidique sanguin s'améliore légèrement mais il y a une augmentation de la morbi-mortalité cardiovasculaire. Preuve s'il en était qu'il ne suffit pas de baisser le cholestérol sanguin pour obtenir un effet clinique bénéfique (http://www.bmj.com/content/346/bmj.e8707). On avait tout simplement oublié la nécessité de consommer des acides gras oméga 3 présents dans les feuilles des végétaux, les poissons gras et autres fruits de mer. C’est pourquoi au lieu de rechercher des huiles riches en oméga 3 il est préférable de consommer des aliments entiers peu ou pas transformés qui en contiennent et au contraire limiter les apports en huile végétale riche en oméga 6. Sans insister car cela est bien connu soulignons que le caractère bénéfique de l'huile d'olive n’est actuellement pas remis en question. Enfin un type de gras apparait globalement neutre dans le risque de maladies chroniques, il s’agit des graisses saturées( http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-graisses-saturees-ne-representent-pas-forcement-danger-pour-notre-sante-qu-on-longtemps-redoute-guy-andre-pelouze-1015660.html). Dans ce cas aussi l'obsession anti-graisse saturée produit encore des effets particulièrement inappropriés. Tout se passe comme si malgré les preuves scientifiques qui s'accumulent, une croyance datant de l'époque d’Ancel Keys (Keys, Ancel (1980). Seven Countries: A Multivariate Analysis of Death and Coronary Heart Disease. Harvard University Press. ISBN 0-674-80237-3) devait durer éternellement. Quoiqu'il en soit la limite maintenue des 10% de calories ingérées sous forme de graisses saturées est plus à interpréter comme un compromis entre les opinions des experts.

Ces changements peuvent améliorer la santé des populations c’est pourquoi il faut les intégrer rapidement. Pourtant aujourd’hui encore on retrouve dans le Programme National Nutrition Santé: “Limiter sa consommation de matières grasses. Privilégier les matières grasses végétales (huile d’olive, de colza, etc.). Favoriser la variété. Limiter les graisses d’origine animale (beurre, crème).” Pour combien de temps? Personne ne le sait mais la signalisation par pastilles de couleur récemment inscrite dans la loi est déjà obsolète, le gras y est toujours pourchassé sans que les consommateurs ne sachent pourquoi.


Le cholestérol alimentaire: on oublie

Sample_of_Cholesterol.jpg
Figure N°1: Cholestérol en poudre. ( "Sample of Cholesterol" by LHcheM - Own work. Licensed under CC BY-SA 3.0 via Commons - https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Sample_of_Cholesterol.jpg#/media/File:Sample_of_Cholesterol.jpg)

À la différence du sucre ou du sel, personne ne dispose sur sa table ou dans sa cuisine de cholestérol en poudre et le cholestérol n'est jamais ajouté à aucune préparation dans les produits industriels. Le cholestérol alimentaire fait partie des aliments d’origine animale car il est un constituant des membranes cellulaires ou bien qu’il est présent dans l’oeuf qu’il s’agisse des poissons ou des volailles. Il y a une évolution dans les recommandations gouvernementales de 2016 puisque le seuil de 300 mg maximum par jour de cholestérol dans l'alimentation est supprimé. Le cholestérol alimentaire n’est plus un sujet de préoccupation pour le comité d’experts qui a préparé le document des recommandations. Compte tenu de l’obsession anticholestérol qui règne encore parmi les français et nombre de leurs médecins il est utile de citer le texte:

“Cholesterol. Previously, the Dietary Guidelines for Americans recommended that cholesterol intake be limited to no more than 300 mg/day. The 2015 DGAC will not bring forward this recommendation because available evidence shows no appreciable relationship between consumption of dietary cholesterol and serum cholesterol, consistent with the conclusions of the AHA/ACC report.2 35 Cholesterol is not a nutrient of concern for overconsumption.”

Les experts expriment clairement qu’il n’y a pas de corrélation entre le cholestérol alimentaire et le cholestérol des particules lipidiques du sang. Nous avons déjà expliqué ce point fondamental (http://www.atlantico.fr/decryptage/disparition-faux-ennemi-cholesterol-alimentaire-guy-andre-pelouze-2271928.html). Il convient de réintroduire sans restriction ou arrière pensée les oeufs, les crevettes, le foie, les fruits de mer, le beurre et les fromages dans les menus y compris ceux des patients atteints de maladies cardiovasculaires. Ce sera plus difficile qu’il n’y parait tant les clichés sont ancrés dans les esprits des patients et de leur entourage.
Il existe cependant une ambiguïté puisque dans les recommandations il est ensuite mentionné qu’il faut éviter de trop consommer de cholestérol où de graisses saturées. Il est donc naturel que le patient notamment celui ou celle qui présente déjà une maladie cardio-vasculaire se pose la question de savoir comment faire en pratique avec cette ambiguité. La réponse est dans le modèle alimentaire nous disent les experts américains. Qu’est ce à dire?

Le modèle alimentaire est la clef d’une alimentation-santé


Compte tenu de l’extraordinaire augmentation de la consommation de produits plutôt que d’aliments l’attention des médecins a été depuis longtemps attirée par la forte densité calorique et la faible densité micro-nutritionnelle des modèles alimentaires modernes et notamment urbains. En d’autres mots les produits industriels sont très denses en calories ce qui est difficile à réguler car certains constituants sont addictogènes et très pauvres en vitamines, fibres et autres micronutriments ce que nous ignorons totalement. Dans ce sens il faut le rappeler que les calories comptent au total et qu’on ne peut conserver un poids normal en ingérant beaucoup de calories et en étant sédentaire. Pour autant tout se joue chez l’humain sur le plan métabolique; au lieu de dégager de l’énergie comme dans un calorimètre les calories arrivent dans des aliments qui vont suivre des voies métaboliques differentes selon leur nature biochimique: sucres, gras ou protides. L’abondance de calories provenant des sucres est capable de conduire entre autres à un stockage d’énergie favorisant l’excès de poids et un profil lipidique dans le sang très athérogène. Alors même qu’un gramme de sucre apporte moins de calories qu’un gramme de gras. En revanche 100 calories de gras, n’entrainent pas une prise de poids supérieure à 100 calories de salade… L’idée que le gras fait grossir ou bien qu’il faut manger un peu de tout (http://www.businessinsider.com/everything-in-moderation-advice-wrong-2016-1?r=UK&IR=T) est erronée et contre productive notamment pour ceux qui veulent perdre du poids.

A l’inverse on constate en épidémiologie la robustesse en terme de qualité de vie et de longévité des modèles alimentaires ancestraux comme le modèle japonais type Okinawa, le modèle mediterranéen type crétois, le modèle pescovégétarien des iles du pacifique (ile de Kitava) ou le modèle esquimo… C’est pourquoi les experts se sont donc résignés à ranger définitivement les balances, les étiquettes, les calculettes et les conseils inapplicables quand on remplit son caddie. Il faut s’accrocher à un modèle de consommation alimentaire santé. 
Mais qu’est ce qu’un “healthy eating pattern”? Très basiquement tous les modèles cités ont pour base commune la consommation d’aliments frais pas ou peu transformés présents dans l’éconiche. Ici la règle de Pareto est bonne à connaitre, regardez votre caddie et évaluez les produits par rapport aux aliments frais séchés ou congelés: 20/80 est le rapport maximum. Mais ce n’est pas tout. Il faut aussi bien savoir reconnaitre les produits. Le porridge, est un aliment peu transformé puisqu’il s’agit de grains d’avoine trempés et cuits dans de l’eau. Le pain en dehors du pain intégral est un produit parfois beaucoup plus transformé qu’on ne l’imagine. La pomme de terre est un aliment, les chips sont des produits très transformés. L’entrecote, le filet de saumon ou la tranche de jambon cru sont des aliments alors que la chipolata, les surimis ou le poisson pané sont des produits, etc. Les experts américains ont ouvert là un chantier qui a des implications économiques considérables et qui nécessite des développements importants. En dehors des études cliniques nous avons besoin pour aller plus loin d’outils technologiques (https://www.nhs.uk/change4life-beta/campaigns/sugar-smart/sugar-facts) et de la coopération de l’industrie agro-alimentaire.




Il est surprenant que dans notre pays ces recommandations n’aient pas eu un écho plus important. Nous sommes quand même avec les Suisses les européens qui mangent le plus de graisses saturées et aussi ceux qui depuis qu’on la mesure ont la prévalence la plus faible des maladies coronariennes (Figures N°2, 3 et 4) (http://www.escardio.org/static_file/Escardio/Press-media/press-releases/2013/EU-cardiovascular-disease-statistics-2012.pdf).
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Figure N°2: La France et la Suisse sont les pays d’Europe où la population consomment le plus de gras.
Figure N°3: Décès par maladie coronarienne chez les hommes de moins de 65 ans dans différents pays d’Europe de 1980 à 2010

Figure N°4: Décès par maladie coronarienne chez les femems de moins de 65 ans dans différents pays d’Europe de 1980 à 2010


Ce n’est pas un paradoxe et il est donc inutile d’en chercher la cause ailleurs que dans cette consommation de gras surtout le gras des fromages mais pas que, au sein d’un modèle à tendance méditerranéenne notamment au Sud. Ce revirement des experts américains n’est en fait que la reconnaissance de l’innocuité du gras et du cholestérol alimentaires dans l’athérome. C’est Ancel Keys qui a émis et validé cette hypothèses fallacieuse. Elle aura duré 50 ans mais les preuves s’effondrent (http://www.bmj.com/content/353/bmj.i1246).

Je le dis à mes patients il n’y a ni cholesterol ni gras dans la cigarette. Et pourtant elle bouche les artères. Il n’y a ni gras ni cholestérol dans le sucre sanguin élevé du diabétique et pourtant il bouche les artères.

mardi 17 octobre 2017

Vitamin D: your doctor and staff need more sunshine

Evolution and the civilization of living indoors: the striking misfit illustrated by vitamin D levels




Vitamin D does have other beneficial targets but those ones are clearly important



Uncertainty about the cause but certainty about the facts: Dans and CVD deaths

Dans showed a drastic reduction of CVD deaths since 1980.
And we don't know why.

New comment on The Science of Human Potential


in response to amadaun23:
Just wanted to run this theory past you. Could excessive dietary iron be the culprit? Not just from red meat, but a dietary overload of iron in general? Looking at the problem from a NZ perspective, you pointed out that Kiwis consume more iron and protein from grains than from all animal foods combined – … Continue reading Red Meat Will Kill You – and make it look like an accident.
Here’s the reference for Denmark stopping iron fortification from 1987 (in 2004 became total ban on such products, but border is leaky)
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0091743599904991
and here: “The number of Danes who died from cardiovascular disease has fallen by 70% between 1985 and 2009. No EU member state has a recorded a greater decline in mortality. A ban on trans fat acids in 2003 could be the cause.”
Could be. But 2003 is coming a little late to this party – 1987 is much closer.
Denmark also had a soda tax until recently, when they screwed it up with their stupid fat tax which then caused disgruntled voters to rebel against all their food taxes, good and bad alike.
Reply   Comments

Out of the state influence, Science and Medicine are the most humanistic achievements in our world

Science and medicine are no longer the state property nor owe to belong to its sphere of influence. Science and medicine need open private opportunities to be in keeping with an evolutionary perspective, innovation, discoveries, less biased advice and uncertainty of falsifiable truth.

dimanche 15 octobre 2017

PPI: why prescribing them outside the rules is very dangerous



"Approximately 10 percent of the general population take a proton pump inhibitor (PPI) drug to block stomach acid secretions and relieve symptoms of frequent heartburn, acid reflux and gastroesophageal reflux disease. That percentage can be as much as seven times higher for people with chronic liver disease. Researchers at University of California San Diego School of Medicine have discovered evidence in mice and humans that stomach (gastric) acid suppression alters specific gut bacteria in a way that promotes liver injury and progression of three types of chronic liver disease."
http://ucsdnews.ucsd.edu/pressrelease/common_acid_reflux_medications_promote_chronic_liver_disease

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3388523/

Table 1.

Evidence and Clinical Recommendations for Regarding Potential Risks of PPIs.
Potential riskEvidenceClinical recommendation
Infections
Enteric infectionsSignificant evidence to suggest a twofold risk of development of Clostridium difficile-associated diarrhea with current PPI use in the community and for hospitalized patientsWeigh benefits and risks of continuation of PPI therapy in hospitalized patients
Discontinue PPI therapy when there is no urgent indication
Community-acquired pneumoniaMinimal increase in theoretical risk, not substantiated after controlling for confoundersPPIs should not be withheld from patients with pulmonary disease
Bone fractureConflicting results, yet long-term use may increase risk for hip fractureRoutine guidelines for bone mineral density screening do not change with PPI therapy
Consider long-term risks and benefits in aging patients and those at risk for osteoporosis and falls who are on long-term PPI therapy
Drug interactions
ClopidogrelInconsistent results across PPIsConsider risks and benefits on individualized basis
Nutritional deficiencies
Vitamin B12Most patients with a normal diet will not have deficiency; elderly, malnourished, and patients post-gastric bypass are at higher riskRoutine screening not recommended
Consider screening patients at higher risk
IronPaucity of data to suggest direct relationshipRoutine screening not recommended
Maybe significant in patients with hemochromatosis
MagnesiumPaucity of data to suggest direct relationshipRouting screening not recommended
Consider screening patients at higher risk, including those on additional medications that may deplete magnesium
PregnancyMost studies are limited to omeprazole; no significant risk of birth defects reportedOmeprazole is safe in pregnancy

Antiplatelet interaction

"The COGENT trial, the only randomized trial to examine the possible association between clopidogrel and PPI use, randomly assigned 3873 patients with an indication for antiplatelet therapy to receive clopidogrel with omeprazole or placebo, plus aspirin []. The primary endpoint was symptomatic or occult upper GI bleeding coupled with death from cardiovascular etiologies, nonfatal myocardial infarction, revascularization, or stroke. In patients who received aspirin and clopidogrel, PPI prophylaxis exhibited a statistically significant reduction in upper GI bleeding compared with placebo (1.1% versus2.9%, respectively; HR 0.13) without increased cardiac adverse events compared with the placebo group. Since the trial was terminated prematurely, a statistically accurate assessment of cardiovascular endpoints could not be measured, yet it did not find a negative influence of PPI use on thromboembolic prophylaxis.
Based upon the data suggesting a potential adverse outcome with concomitant use of clopidogrel and PPI therapy, the US Food and Drug Administration (FDA) released a warning in November 2009 recommending avoiding concomitant use of clopidogrel with omeprazole/esomeprazole and other CYP2C19 inhibitors []. The FDA also warned that separating the administration times of clopidogrel and omeprazole did not reduce drug interaction. To date, cimetidine is the only H2RA known to interact with clopidogrel."


http://bmjopen.bmj.com/content/bmjopen/7/6/e015735/F1.medium.gif


http://www.sandiegouniontribune.com/business/biotech/sd-me-reflux-liver-20171010-story.htmlhttp://www.sandiegouniontribune.com/business/biotech/sd-me-reflux-liver-20171010-story.html


vendredi 13 octobre 2017

Lactose intolerance: the quantum effect

How much lactose can a person with lactose intolerance have?

Most people with lactose intolerance can tolerate some amount of lactose in their diet and do not need to avoid milk or milk products completely. Avoiding milk and milk products altogether may cause people to take in less calcium and vitamin D than they need. See the “Calcium and Vitamin D” section.
Individuals vary in the amount of lactose they can tolerate. A variety of factors—including how much lactase the small intestine produces—can affect how much lactose an individual can tolerate. For example, one person may have severe symptoms after drinking a small amount of milk, while another person can drink a large amount without having symptoms. Other people can easily eat yogurt and hard cheeses such as cheddar and Swiss, while they are not able to eat or drink other milk products without having digestive symptoms.
Research suggests that adults and adolescents with lactose malabsorption could eat or drink at least 12 grams of lactose in one sitting without symptoms or with only minor symptoms. This amount is the amount of lactose in 1 cup of milk. People with lactose malabsorption may be able to eat or drink more lactose if they eat it or drink it with meals or in small amounts throughout the day.
Suchy FJ, Brannon PM, Carpenter TO, et al. National Institutes of Health Consensus Development Conference: lactose intolerance and health. Annals of Internal Medicine. 2010;152(12):792–796.


Lactose 30.49mg per tablet in L thyroxine 25micrograms

12grams / 0,03049 = 393 tablets before lactose intolerance will be significant



Lactose is carb...

  • Nonfat dry milk powder, 1 cup: 62 grams lactose
  • Sweetened condensed milk, 1 cup: 40 grams lactose
  • Evaporated milk, 1 cup: 24 grams lactose
  • Milk, 1 cup: 10-12 grams lactose
  • Ice milk, 1/2 cup: 9 grams lactose
  • Ice cream, 1/2 cup: 6 grams lactose
  • Yogurt, 1 cup: 5 grams lactose
  • Cottage cheese, 1/2 cup: 2-3 grams lactose
  • Blue cheese, 1 oz.: 2 grams lactose
  • Sherbet, orange, 1/2 cup: 2 grams lactose
  • American, Swiss, or Parmesan cheese, 1 oz.: 1 gram lactose
  • Cheddar cheese, 1 oz.: 0 grams lactose
  • Comté 0 grams lactose

jeudi 12 octobre 2017

Un des rapports sur l'alimentation le plus inutile et en même temps très caractéristique de la bureaucratie française

http://www.igas.gouv.fr/IMG/pdf/2016-020R.pdf

Inutile car éloigné des données de la science.
Caractéristique car bourré d'idéologie et de conceptions étatiques tout en ignorant les résultats des plans rataplans précédents.
On y apprend que Mme Voynet est membre de l'IGAS.

Ketodiet

https://realmealrevolution.com/real-thinking/ketosis-key-to-human-babies-big-brains
24 h fasting one spoon of coconut oil

Fasting is a true mean to go into ketosis. Fasting sugars is also a path to ketosis but if your urine remains free of ketone bodies it is probably because you eat: 
1/ Too much
2/ Too many carbs
Try a fasting of 24 hours or more and you will determine your threshold for ketone production id est the shift of your metabolism toward fat.