samedi 30 avril 2011

Les enfants doivent être protégés des produits chimiques par leurs parents!



L'air, l'eau, les aliments et les produits industriels sont les vecteurs de produits chimiques qui entre en contact avec la peau, pénètrent celle ci ou bien entre dans l'organisme par les voies aérodigestives. Soyez attentifs à ces produits chimiques notamment pour les enfants et les femmes enceintes. En effet de nombreux produits chimiques n'ont pas été testés en matière d'innocuité vis à vis des enfants ou des foetus.

En conséquence comme ils ne sont pas indispensables autant s'en passer comme nous l'avons fait pendant des millénaires...

Clairement l'état et ses agences ont échoué dans leur mission de protection des enfants depuis la fusion des gamètes jusqu'à l'âge adulte et le Grenelle ressemble à un catalogue à côté de la réalité. Qu'on en juge:

http://www.legrenelle-environnement.fr/-Loi-Grenelle-2-.html

Maîtrise des risques, traitement des déchets, et préservation de la santé

Objectif : Préserver la santé de chacun et respecter l'environnement en prévenant les risques, en luttant contre les nuisances sous toutes leurs formes ,et en gérant plus durablement les déchets.

  • Lutter contre la pollution de l'air (air intérieur, zones d'expérimentation prioritaires pour l'air)
  • Lutter contre les nuisances lumineuses et sonores
  • Etendre les moyens de lutter contre les inondations
  • Prendre en compte les risques émergents (nanosubstances, ondes électromagnétiques)
  • Mettre en place une gestion durable des déchets (extension de la responsabilité élargie des producteurs, planification et gestion des déchets des bâtiments)
L'initiative européenne REACH est à un stade très incertain entre efficacité et lobbying de l'industrie chimique. En effet chaque pays peut amender les recommandations issues de REACH ce qui bien sur permet de préserver l'industrie nationale mais pas la santé des petits humains... Bref comme d'habitude il ne faut rien attendre, car la situation est urgente eu égard aux problèmes de reproduction rencontrés depuis environ deux décennies et agir localement autour de soi c'est à dire dans sa famille. Faites des choix économiques en particulier alimentaires qui permettent d'éviter les produits chimiques, ne confondez pas les objectifs santé avec les "pseudoprincipes" écologiques qui n'ont jamais été prouvés et ne sont que des arguments électoraux. En pratique ce qui nous menace c'est bien l'impact sur la santé de ce que l'on appelle les xénobiotiques substances étrangères à la vie et souvent dérangeantes pour le développement de l'embryon et de l'enfant. Ceci à la différence du "réchauffement" n'est plus contesté par aucun scientifique tant les preuves s'accumulent et la nécessité de revoir les autorisations de production bien comprise.

Que peuvent faire les parents?

1/ ne pas fumer de substances végétales à l'intérieur des habitations et pour les femmes enceintes ne pas fumer du tout

2/ aérer les habitations et rénover sans produits volatils

3/ choisir les aliments les moins transformés et ne contenant pas de conservateurs chimiques ou mieux de résidus de pesticides

4/ faire une révision exhaustive des ingrédients de tous les produits stockés à l'intérieur des maisons et destinés tout au si bien à la cosmétique la peinture le jeu ou l'alimentation...

5/ informer les enfants dès le plus jeune âge sur la nécessité de ne pas inhaler, absorber ou être en contact avec de substances chimiques



Un très récent article de Pediatrics la revue de référence en pédiatrie dans le monde le rappelle.


http://pediatrics.aappublications.org/cgi/reprint/peds.2011-0523v1

vendredi 29 avril 2011

Les aliments hautement chimiques des compagnies aériennes!

Les compagnies économisent sur tout, au secours le kérosène augmente! Et comme l'alimentation tout est dissimulable, permis, incontrôlable et bien la course est lancée. Récemment sur Corsair les sandwichs on atteint un sommet en classe éco bien sur! Jugez en plutôt:
l'intitulé est alléchant, sandwich de crème de thon.
Le contenu révélé par une étiquette au dos du packaging low cost en papier transparent mal collé est le suivant:




Sur Air France c'est plus subtil! deux semaines après ce vol sur Corsair je reviens sur Paris de Budapest et là le famaux sandwich de crème de thon. L'hôtesse ne sait pas de quoi il s'agit, elle se renseigne et m'annonce avec un écarqillement des yeux crème de thon! Oui mais si le sandwich vient manifestement de la même usine sur AF il n'y a que la date de fabrication et pas d'étiquette sur la composition. Je vérifie celui de Corsair et là un numéro de lot mais pas de date de fabrication ou de DLC... Comme quoi la régulation ou rien c'est à peu près la même chose sauf que réguler coûte cher.

Comment la DGCCRF peut elle autoriser à la consommation humaine un produit contenant des graisses hydrogénées et 16 additifs alimentaires? Comment peut elle permettre que le fabriquant et la compagnie aérienne appelle ce produit hautement chimique et attentatoire à la santé un sandwich de crème de thon?


http://www.fastcodesign.com/3021924/terminal-velocity/why-airline-food-sucks?partner=newsletter

mercredi 27 avril 2011

Le régime anti-inflammatoire!


Les meilleurs aliments anti-inflammatoires à consommer crus!

Thé vert au petit déjeuner
Oméga 3 longue chaîne au déjeuner (poisson gras ou suppléments)
Raisins secs 
Kiwis et avocats
Gaspacho ou sauce tomate ou soupe de tomates

Tartares de viandes ou de poissons sauvages





The rise of anti-inflammatory nutrients


In the first part of our special series on inflammation, NutraIngredients puts the physiological process of inflammation under the microscope, and casts an eye over the nutritional approaches to counter rising inflammation.

Inflammation’ is slowly becoming a marketing term. As our series develops we look at what the term means for marketers and consumers. Finished products are already available claiming ‘inflammation balance’ and similar benefits.
But let’s start by going back to the science, and asking ‘what is inflammation?’
Chronic inflammation is brought about by an over-expression or lack of control of the normal protective mechanisms.
In a review in Nutrition, Metabolism & Cardiovascular Diseases (2004, Vol. 14, pp. 228-232), Katherine Esposito and Dario Giugliano from the Department of Geriatrics and Metabolic Diseases at the Second University of Naples in Italy noted that “obesity, insulin resistance, and diabetes are associated with a pro-inflammatory state, which in turn is associated with increased cardiovascular risk”.
Chronic inflammation has also been linked to a range of conditions linked to heart disease, osteoporosis, cognitive decline and Alzheimer's, type-2 diabetes, and arthritis.
Biomarkers
A list of established biomarkers for inflammation exists, with commonly touted markers including C-reactive protein (CRP), interleukin-6 (IL-6), IL-10, IL-18, monocyte chemoattractant protein-1 (MCP-1), and tumor necrosis factor-alpha (TNF-alpha).
The link between inflammation and chronic disease has been strengthened by identification and acceptance of these biomarkers. Indeed, an article in the New England Journal of Medicine (2004, Vol. 351, pp. 2599-2610) evaluated the role of inflammatory markers heart disease risk in women, and concluded: “Elevated levels of inflammatory markers, particularly C-reactive protein, indicate an increased risk of coronary heart disease”.
Regarding obesity, an interesting study published in Clinical Science (2004, Vol. 107, pp. 365-369) by researchers at the University of Connecticut found that overweight men who embarked on weight loss diets displayed significant reductions in levels of inflammatory biomarkers, IL-6, CRP, and TNF-alpha.
The UConn researchers noted that fat tissue is known to produce TNF-alpha and IL-6, and that “obesity itself promotes and potentiates [artery furring or hardening]”.
Anti-inflammatory nutrients
Reducing the levels of these biomarkers has been a target for a number of nutrition studies. One of the best studied is the omega-3 fatty acids. A study by Professor Manohar Garg from the University of Newcastle in New South Wales found that increased blood levels of the omega-3s DHA (docosahexaenoic acid) and EPA (eicosapentaenoic acid) were associated with reduced levels of CRP (European Journal of Clinical Nutrition, 2009, Vol. 63, pp.1154-1156).
The mechanism of omega-3 anti-inflammatory effects is reportedly linked to its ability to inhibit arachidonic acid (AA) metabolism to inflammatory compounds. DHA and EPA are also reported to produce compounds that are less inflammatory than those produced from AA or that are anti-inflammatory.
Other nutrients with potential anti-inflammatory potential include Pycnogenol, an extract from French maritime pine bark. In a 2006 study , German and Slovak scientists reported that a 200 mg dose of the pine bark extract for five days was associated with a 25 percent reduction in matrix metalloproteinase 9 (MMP-9) levels (Journal of Inflammation, 2006, 3:1).
Other ingredients will potential anti-inflammatory potential include astaxanthin,vitamins C and D , folic acid, CoQ10 , resveratrol, chromium, and L-carnitine.
The potential anti-inflammatory power of the so-called super fruits is also being reported in the scientific literature. Both açai (Journal of Agricultural and Food Chemistry, doi: 10.1021/jf8016157) and pomegranate (Journal of Inflammation, 2008, 5:9 & 2009, 6:1) have studies to support their anti-inflammatory effects.
Nutrigenomics
Scientists from TNO Quality of Life in the Netherlands recently formulated a test supplement containing nutrients selected for their anti-inflammatory action to produce metabolic changes in overweight people.
A combination of fish oil, green tea extract, resveratrol, vitamins C and E, and a lycopene-rich tomato extract produced changes to genes associated with inflammation, blood vessel health, and oxidation of fat in the liver, according to findings published in the American Journal of Clinical Nutrition (doi: 10.3945/ajcn.2009.28822).
The researchers noted that the compounds were chosen in order to reproduce real life situations, and that levels were determined by data for their individual anti-inflammatory action. “A more optimal combination may exist,” they noted.

dimanche 24 avril 2011

Viande et produits laitiers à l'herbe: un avantage nutritionnel certain!

http://www.nutritionj.com/content/pdf/1475-2891-9-10.pdf
Dans cet article les avantages nutritionnels de l'élevage des quatre pattes à l'herbe sont démontrés. Les conséquences de ces faits ne sont pas à prendre à la légère. Notre alimentation basée sur des produits issus de l'élevage intensif avec des intrants massivement céréaliers et très riches en acides gras ploy-insaturés oméga 6 est délétère pour nos organismes qui ont vécu pendant des milliers d'années dans un univers alimentaire où les acides gras poly-insaturés étaient ceux des poissons sauvages, des noix des feuilles et de quelques animaux terrestres faciles à chasser... C'est à dire un équilibre oméga 6/ oméga 3 inférieur à 3! Alors qu'il est aujourd'hui très supérieur à 20-25 dans les produits de l'agrobusiness!

mardi 19 avril 2011

Tout est dans les détails: comment modifier la qualité des graisses ingérées

Pour ceux qui mangent beaucoup de produits industrriels on s'approche de l'"average US diet" de ce tableau. Comment changer?
Certainement pas en remplaçant par des hydrates de carbone (pain, pâtes, pommes de terre...) ou par de la margarine solide, mais plutôt par de l'huile d'olive, ou de Colza. A noter que l'huile de noix de coco améliore le rapport Cholestérol total/Cholestérol des HDL!

Les graisses: évolution quantitative et qualitative

Oui il faut diminuer les graisses mais surtout les trans, les omégas 6 et les saturées animales.
Donc éviter absolument les huiles et graisses hydrogénées ou partiellement hydrogénées, les huiles de tournesol, maïs et carthame et les produits d'élevage (y compris les produits laitiers) quand les animaux sont nourris à base de céréales riches en oméga 6!
Ce régime est anti-inflammatoire, pro-apoptotique, antiathéromateux.

dimanche 17 avril 2011

Dépression et inflammation liées à une alimentation riche en acides gras oméga 6

La dépression vous connaissez mais ce que vous ne savez peut être pas c'est que dans les dépressions légères ou modérées les antidépresseurs ne sont pas validés, ils n'ont pas fait la preuve de leur efficacité par rapport à un placebo... L'inflammation vous connaissez moins mais sachez que l'inflammation est impliquée dans tous les processus pathologiques graves, maladies athéromateuses, cancers, Alzheimer etc. La première cause de syndrome inflammatoire chronique est le tabac fumé. Les autres sont alimentaires.


Les aliments riches en oméga 6 sont :
les huiles de tournesol, sésame, maïs, soja, carthame
les animaux terrestres ou marins nourris avec ces aliments en particulier les tourteaux de tournesol soja, maïs
les produits laitiers de ces animaux
les céréales en général


Les aliments riches en oméga 3 sont:
les feuilles salades épinards choux etc
les animaux marins sauvages et leurs abats foie de morue ou de lotte
les animaux terrestres sauvages ou élevés à l'herbe
les produits laitiers de ces animaux
le lin le colza
les noix
Faites votre choix à l'achat au moment de remplir le caddie... Et retenez qu'il ne suffit pas de manger des aliments riches en oméga 3 ou des suppléments oméga 3 il faut diminuer les omégas 6!






Depressive Symptoms, omega-6:omega-3 Fatty Acids, and Inflammation in
Older Adults
JANICE K. KIECOLT-GLASER, PHD, MARTHA A. BELURY, PHD, KYLE PORTER, MAS, DAVID Q. BEVERSDORF, MD,
STANLEY LEMESHOW, PHD, AND RONALD GLASER, PHD
Objective: To address how interactions between polyunsaturated fatty acid (PUFA) levels and depressive symptoms were related
to proinflammatory cytokine synthesis. Depression and stress promote proinflammatory cytokine production. Dietary intakes of
omega-3 (n-3) and omega-6 (n-6) PUFAs also influence inflammation; high n-6:n-3 ratios enhance proinflammatory cytokine
production, although n-3 has anti-inflammatory properties. Methods: Blood samples from 43 older adults (mean age � 66.67 years, SD � 10.09) provided data on PUFAs and tumor necrosis factor (TNF)-�, interleukin (IL)-6, and IL-6 soluble receptor (sIL-6r).
Depressive symptoms were assessed by the Center for Epidemiological Studies Depression Scale. Results: Depressive symptoms
and n-6:n-3 ratios worked together to enhance proinflammatory cytokines beyond the contribution provided by either variable
alone, with substantial variance explained by their interaction: 13% for IL-6 and 31% for TNF-�, whereas full models accounted
for 18% and 40%, respectively. Although predicted cytokine levels were consistent across n-6:n-3 ratios with low depressive
symptoms, higher n-6:n-3 ratios were associated with progressively elevated TNF-� and IL-6 levels as depressive symptoms
increased. Higher levels of sIL-6r were associated with higher n-6:n-3 ratios. Six individuals who met the criteria for major
depressive disorder had higher n-6:n-3 ratios and TNF-�, IL-6, and sIL-6r levels than those who did not meet the criteria; excluding these six individuals reduced the variance explained by the depressive symptoms and n-6:n-3 ratio interaction. Conclusions: Diets with high n-6:n-3 PUFA ratios may enhance the risk for both depression and inflammatory diseases. 

Key words: depression, proinflammatory cytokines, omega-3, psychoneuroimmunology.

samedi 16 avril 2011

Inflation des prix alimentaires

Depuis le début de l'année 2011, l'inflation la plus sensible et la plus spectaculaire en France est celle des prix alimentaires. En effet on observe une hausse de prix qui peut aller jusqu'à 20 à 30 ou 40 %. Si cette hausse de prix n'épargne aucun secteur pas même celui des aliments de mauvaise qualité elle est surtout marquée sur les aliments naturels type poisson, viande, fruits et légumes frais. Cette hausse des prix est tolérée car le poids de l'alimentation dans le budget des ménages est en France assez faible mais elle va entraîner des modifications de comportement économique.
http://www.nytimes.com/imagepages/2011/04/24/weekinreview/24food-graphic.html?ref=weekinreview