Warning: the present war on meat, dairy, eggs and seafoods

Animaux: une vaste entreprise pour vous priver de la liberté de choisir

Manger des produits animaux est une constante de toute l’histoire de l’humanité. Pêcher, chasser et élever des animaux a présenté des avantages évolutionnistes nombreux notamment au niveau du développement du cerveau humain (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12083408). Le berger, l’éleveur, le producteur de lait, d’oeufs ou le pêcheur sont les acteurs économiques d’un système mondial qui contribue à nourrir les humains avec des standards de production très élevés et des niveaux de qualité inégalés dans le passé.

Une guerre idéologique.

Pour autant trois idéologies menaçantes sont en marche pour détruire à terme ce système de production et par ricochet supprimer la consommation de tout produit animal. Main dans la main, écologistes, végans et postmodernistes s’activent pour priver les populations de la liberté de choisir leur alimentation. Les écologistes ont fait du climat une religion millénariste qui annonce régulièrement une apocalypse toujours plus proche. Les végans, à ne pas confondre aves les végétariens, sont aujourd’hui intolérants au point d’attaquer des boucheries ou de vouloir interdire la consommation de viande. Ils sont très actifs dans les instances supranationales comme l’ONU ou l’OMS et le régime végétarien universel qu’ils pronent ressemble à leurs précédentes croisades contre le gras ou les graisses saturées. Troisième acteur, les postmodernistes sont les activistes subventionnés du militantisme antispéciste, anticroissance, antiprocréation, antiscience. Ces trois idéologies pronent la violence déconstructive et la mettent en oeuvre dans un cadre mondialiste anticapitaliste. En même temps, comme ils sont issus du marxisme, ils ferment les yeux sur les catastrophes humaines et environnementales du socialisme réel qu’ils ne se cachent pas de promouvoir. Enfin ces agitateurs instillent dans la société un climat de défiance et poussent à la lutte de tous contre tous, seule assurance de leur victoire finale. Leurs relais médiatiques, acquis à toute cause “progressiste”, contribuent à la terrorisation ou au baillonnement de ceux et celles qui n’acceptent pas leur dogme. La liberté de mener et choisir sa vie est chaque jour un peu plus menacée par les oukases de ces minorités agissantes qui imposent leurs choix dans une démocratie bafouée. En effet le pouvoir politique s’est engagé dans une connivence à visée électorale, véritable course au mieux disant politiquement correct.

Faisons appel à notre rationalité.

Ne nous laissons pas abuser par la pensée rapide qui est souvent une répétition pavlovienne des messages médiatiques. Il n’y a pas de preuves scientifiques à l’appui de ces agissements. Mieux, ce que nous apprend la science est le contraire de cette religion.


L’élevage français n’est pas le pollueur qui est décrit par ces agitateurs. L’émission de gaz à effet de serre par l’agriculture française a baissé de 83,2 à 78,9 (Mt CO²e) entre 1990 et 2014 (https://www.climatexchange.org.uk/media/2082/eu_case_studies_france_ag_emissions.pdf). Notre production de viande et de lait qu’elle soit mixte ou à l’herbe, en zone tempérée, est le plus faible émetteur de gaz à effet de serre (http://www.fao.org/3/i3461e/i3461e.pdf). Dans ce domaine beaucoup reste à découvrir en particulier au sujet de l’élevage extensif qui n’a été supplanté par des sytèmes confinés avec une alimentation céréalière subventionnée que depuis une quarantaine d’années. Le cycle du carbone est favorablement influencé par le pâturage; les méthodes de séquestration du CO2 par les sols n’en sont qu’à leur début.


La viande de découpe est un aliment de grande qualité qui fait partie d’une alimentation favorable à la santé. Dans la viande tout est bon sauf les méthodes de cuisson agressives ou de transformation en produits salés, nitratés ou cuits. Cette viande de boucherie cuisinée selon nos traditions apporte satiété, plaisir et nutriments indispensables.


Si des abattoirs enfreignent la loi c’est bien à l’état de la faire respecter. Il est peu probable que ce soit un manque de moyens car notre dépense publique est une des trois plus élevées au monde. En revanche, dans ce domaine comme ailleurs la loi doit être la même pour tous.


Tous les indicateurs démontrent que la production d’oeufs n’a jamais été aussi sure sur le plan sanitaire et que la qualité nutritionnelle des oeufs n’a jamais été aussi mieux assurée. Tout a été essayé depuis 60 ans pour proscrire les oeufs au motif qu’ils contiennent du cholestérol, mais le consensus actuel basé sur de très nombreuses études est clair: l’oeuf est un merveilleux aliment. L’American Heart Association a d’ailleurs levé toute limite à la consommation de cholestérol alimentaire.


Les produits laitiers non transformés (lait entier, yaourts, beurre, crème fraiche et surtout fromages) sont très favorables à la santé à la fois par l’apport de protéines et de gras mais aussi pour les vitamines liposolubles. La consommation de fromages est associée à un risque plus faible de diabète type 2.


Les produits de la pêche sont indispensables à l’homme qui les consomme depuis le début de l’évolution en raison de leur richesse en acides gras oméga 3 longue chaine que nous ne synthétisons pas ou très peu. En réalité les phospholipides qui les contiennent représentent 60% du poids sec du cerveau. La surpêche qui menace réellement nos réserves halieutiques est une question qui du rôle régalien de l’état. Il est vital de préserver nos richesses et leur renouvellement dans l’immense réserve de nos eaux territoriales.

Un modèle alimentaire favorable à la santé.

La France grace à sa culture culinaire ancestrale, à ses agriculteurs qui sont des producteurs de produits de grande valeur souvent dans des entreprises familiales, a toujours un modèle alimentaire remarquable (http://foodsustainability.eiu.com/whitepaper-2018/). Un modèle où les choix de chacun jouent un rôle clé dans la santé humaine, dans la qualité de la production et de l’environnement. Avec une solide espérance de vie la France doit avant tout améliorer son modèle alimentaire mais surtout pas l’abandonner. Il en est de même de toutes les Blue Zones (https://observatoireprevention.org/2017/09/19/blue-zones-regions-lon-vit-mieux-plus-longtemps/) à travers le monde où l’espérance de vie est élevée. La déconstruction de ce système millénaire menacerait la santé de la population, l’économie de régions entières et notre richesse nationale. De surcroît, comme toute construction civilisationnelle, ce modèle est fragile ce qui signifie que le ruiner pourrait être irréversible.

Déconstruire pour laisser place à des intérêts et un modèle mondialisés?

Un train peut en cacher un autre. Cette guerre contre les produits animaux est une opportunité pour certains intérêts économiques. Les céréaliers français et étrangers guettent un basculement du marché car en pratique les végans s’alimentent surtout de produits de céréales ou de soja où ils font de meilleures marges. Les laboratoires de production in vitro de muscle ou de protéines sont prêts à prendre des parts de marché aux éleveurs en produisant dans des usines lointaines et surtout en prétendant que leurs produits sont équivalents, ce qui est faux en terme de nutriments et de prix. De surcroît ce mode de production est une perte d’autonomie alimentaire car ces entreprises sont par définition plus vulnérables à différents risques. Les chimistes proposent déjà à tous ces (futurs) carencés des suppléments nutritionnels dont certains remboursés par “l’assurance maladie”, sans aucune garantie d’efficacité et parfois des effets secondaires graves. Cette déconstruction est relayée par des groupes de scientifiques ou d’industriels comme EAT-Lancet ou d’autres (https://www.wbcsd.org/) qui ne sont que le levier de ces intérêts et de leur mantra: un régime alimentaire imposé à tous essentiellement à base de céréales de soja et de végétaux.








En culpabilisant les français, en les assomant de prédictions catastrophistes cet attelage idéologique et cet opportunisme marchand voudraient nous contraindre de jeter notre liberté et nos traditions pour supposément supprimer la pollution, la productivité, le profit. Cette contrainte non voilée est le premier signe d’une aventure autoritaire qui conduirait à la paupérisation.

Animals: a vast enterprise to deprive you of the freedom to choose

Eating animal products is a constant in the history of humanity. Fishing, hunting and raising animals has had many evolutionary benefits, particularly in the development of the human brain (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12083408). The shepherd, the breeder, the milk producer, the egg producer or the fisherman are the economic actors of a global system that contributes to feeding humans with very high production standards and levels of quality unmatched in the past.

An ideological war.

However, three threatening ideologies are working to eventually destroy this production system and indirectly eliminate the consumption of any animal product. Hand in hand, environmentalists, vegans and postmodernists are working to deprive people of the freedom to choose their food. Ecologists have made the climate a millenarian religion that regularly announces an ever closer apocalypse. Vegans, not to be confused with vegetarians, are now intolerant to the point of attacking butchery or wanting to prohibit the consumption of meat. They are very active in supra-national bodies such as the UN or the WHO, and the universal vegetarian diet they say resembles their previous crusades against fat or saturated fats. The third actor, postmodernists are subsidized activists of anti-specist, anti-growth, anti-creation and antiscience groups. These three ideologies pronounce deconstructive violence and implement it in a globalist anti-capitalist framework. At the same time, as they come from Marxism, they turn a blind eye to the human and environmental catastrophes of real socialism that they do not hide from promoting. Finally, these agitators instill in society a climate of distrust and push for the fight of all against all, the only assurance of their final victory. Their media relays, acquired for any "progressive" cause, contribute to the terrorization or gagging of those who do not accept their dogma. The freedom to lead and choose one's life is every day a little more threatened by the ukases of these acting minorities who impose their choices in a flouted democracy. Indeed, political power has engaged in an electoral connivance, a race to the best saying politically correct.

Let's use our rationality.

Do not be fooled by the fast thinking that is often a Pavlovian repetition of media messages. There is no scientific evidence to support these actions. Better, what science teaches us is the opposite of this religion.

French farming is not the polluter that is described by these agitators. The emission of greenhouse gases by French agriculture decreased from 83.2 to 78.9 (Mt CO²e) between 1990 and 2014 (https://www.climatexchange.org.uk/media/2082/eu_case_studies_france_ag_emissions .pdf). Our mixed and grass-based meat and milk production is the lowest emitter of greenhouse gases (http://www.fao.org/3/i3461e/i3461e). pdf). In this area, much remains to be discovered, particularly with regard to extensive livestock farming, which has been supplanted by confined farming with to a subsidized cereal diet (as CAFO) for only 40 years. The carbon cycle is favorably influenced by grazing; soil CO2 sequestration methods are only just beginning.

Cutting meat is a high-quality food that is part of a healthy diet. In meat, everything is good except aggressive cooking methods or processing into salted, nitrated or cooked products. This butcher's meat cooked according to our traditions brings satiety, pleasure and essential nutrients.

If slaughterhouses break the law, it is up to the state to enforce it. It is unlikely that it is a lack of means because our public expenditure is one of the three highest in the world. However, in this area as elsewhere the law must be the same for all.

All indicators show that egg production has never been so sanitary and that the nutritional quality of eggs has never been more secure. Everything has been tried for 60 years to ban the eggs because they contain cholesterol, but the current consensus based on many studies is clear: the egg is a wonderful food. The American Heart Association has also lifted any limit to the consumption of dietary cholesterol.

The unprocessed dairy products (whole milk, yoghurts, butter, cream and especially cheeses) are very favourable to health both by the intake of protein and fat but also for liposoluble vitamins.

Cheese consumption is associated with a lower risk of type 2 diabetes.

Fish products are indispensable to the man who has consumed them since the beginning of evolution because of their richness in long chain omega 3 fatty acids that we do not synthesize or very little. In fact, the phospholipids that contain them represent 60% of the dry weight of the brain. Overfishing, which is really threatening our fish stocks, is a question of the sovereign role of the state. It is vital to preserve our wealth and renewal in the vast reserve of our territorial waters.

A healthy food model.

France thanks to its ancestral culinary culture, to its farmers who are producers of high-value products often in family businesses, always has a remarkable food model (http://foodsustainability.eiu.com/whitepaper-2018/). A model where the choices of each play a key role in human health, in the quality of production and the environment. With a solid life expectancy, France must above all improve its food model, but not abandon it. The same is true of all Blue Zones (https://observatoireprevention.org/2017/09/19/blue-zones-regions-lon-vit-mieux- plus-longtemps/) throughout the world where life expectancy is high. The deconstruction of this millennial system would threaten the health of the population, the economy of entire regions and our national wealth. Moreover, like any civilizational construction, this model is fragile which means that the ruin could be irreversible.

Deconstruct to make room for globalized interests and model?

One train can hide another. This war against animal products is an opportunity for some economic interests. French and foreign grain farmers are looking for tipping of the market because in practice vegans feed mainly cereal or soy products where they make better margins. In vitro muscle or protein, production laboratories are ready to take market share from breeders by producing in distant factories and especially by claiming that their products are equivalent, which is wrong in terms of nutrients and prices. In addition, this mode of production is a loss of food autonomy because these companies are by definition more vulnerable to different risks. Chemists already offer all these (future) deficient people, nutritional supplements, some of which are reimbursed by "health insurance", without any guarantee of effectiveness and sometimes serious side effects. This deconstruction is relayed by groups of scientists or corporations like EAT-Lancet or others (https://www.wbcsd.org/) who are only the lever of these interests and their mantra: a diet imposed on all mainly from soy, cereals and vegetables.

By blaming the French, by blaming them for catastrophic predictions, this ideological team and this mercantile opportunism would force us to throw away our freedom and our traditions to supposedly suppress pollution, productivity, profit. This unveiled constraint is the first sign of an authoritarian adventure that would lead to impoverishment.


As a matter of facts, some people realized that such a planning agenda for world agriculture would be a tragic disruption.
https://doi.org/10.1136/bmj.l1700
https://www.bmj.com/content/365/bmj.l1700/rapid-responses
https://newfoodeconomy.org/world-health-organization-drops-its-high-profile-endorsement-of-the-eat-lancet-diet/
https://italiarappginevra.esteri.it/rappginevra/en/ambasciata/news/dall-ambasciata/2019/03/comunicato-stampa-sul-lancio-del.html
https://italiarappginevra.esteri.it/rappginevra/en/ambasciata/news/dall-ambasciata/2019/03/evento-di-lancio-a-ginevra-del.html

https://newfoodeconomy.org/eat-lancet-meat-sustainability/


Proofs of dysnutrition in EAT LAncet
http://www.zoeharcombe.com/2019/01/the-eat-lancet-diet-is-nutritionally-deficient/

https://www.politico.com/newsletters/morning-agriculture/2019/02/21/eat-lancet-kicks-off-in-washington-519409


The final point:
"But nutritional science’s history is up for perpetual debate, for the simple reason that the findings are very rarely reproduced in randomized trials, says John Ioannidis, a professor of medicine, health research, and policy at Stanford University.

“There are few exceptions, but the status of epidemiological literature is not at a level to allow us to make these types of very detailed, specific recommendations,” Ioannidis tells me. For that reason, the health claims in the EAT-Lancet diet are “science fiction. I can’t call it anything else.”"