Il est souvent admis que les végétariens ont un risque cardiovasculaire moins élevé que les omnivores. En réalité ce n'est pas du au végétarisme mais chez la plupart des végétariens à une diminution calorique par rapport aux omnivores. C'est une illustration des biais dans lesquels les pensées réductionnistes s'engouffrent. En revanche les végétariens ont d'authentiques facteurs de risque spécifiques des maladies cardiovasculaires même ceux et celles qui ne sont pas en surpoids. Il s'agit d'abord d'un déficit en oméga 3 longue chaine. Ensuite d'une hypovitaminose B12. Dans les deux cas les végétariens qui veulent conserver leur pratique et diminuer les risques de survenue d'une thrombose peuvent recourir aux suppléments. L'huile de Krill ou de chair de poisson est un produit "animal" mais s'agissant de la vitamine B12 on peut s'aider de la consommation de Natto un produit fermenté de graines de soja. L'apport n'est cependant pas important (1 à 2 microgramme/kg), si bien que les suppléments conventionnels sont indiqués.
J Agric Food Chem. 2011 Feb 9;59(3):777-84. Epub 2011 Jan 4.
Chemistry behind Vegetarianism.
Li D.
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