L'être humain est un omnivore. Pour autant, le fait de manger de la viande c'est-à-dire des muscles, des organes ou des produits d'animaux tués n'est pas pratiqué par tous les êtres humains. Les végétariens ne mangent pas d'animaux.
Est-il éthique de manger de la viande ou d'autres organes animaux ?
Pour répondre à cette question les végétariens conviennent d'un ordre éthique croissant des êtres vivants. Les animaux, pour d'autres les poissons sont des êtres vivants trop proches de l'être humain et les tuer leur paraît éthiquement impossible. En revanche les végétaux plus éloignés dans cet ordre croissant de la proximité humaine des êtres vivants, ces végétaux peuvent être mangés même si ils meurent après cueillette.
On ne peut contester que le cheval, la vache, l'agneau, sont très proches des êtres humains. Les tuer pour les manger peut choquer. Néanmoins sur un plan plus fondamental il est difficile de comprendre pourquoi arracher une salade serait différents de tuer un agneau sauf à admettre une pure convention morale c'est à dire une limite arbitraire entre les les êtres vivants.
En effet il s'agit dans les deux cas d'arrêter la vie d'un être vivant pour une prédation immédiate d'ailleurs nécessaire puisque nous ne pouvons pas vivre uniquement d'aliments qui seraient, des fruits des fleurs cueillies, avec parcimonie des feuilles séparées de la plante sans la détruire, du lait et des produits laitiers prélevés dans le surplus de la production destinée à la progéniture des mammifères.
Quelques lectures intéressantes:
http://www.proteinpower.com/drmike/low-carb-diets/are-we-meat-eaters-or-vegetarians-part-iii/
5 commentaires:
Bonjour monsieur GAP :)
Les végétariens connaissent déjà cet argument, qu'ils nomment sous le nom de "cri de la carotte".
Evidemment, cet argument est raillé, tourné en dérision.
Pourtant je suis d'accord avec vous. D'un point de vue biologique une plante est un être vivant comme les autres et "ne désire pas être mangée", c'est un non-sens (c'est pour ça qu'elles ont des antinutriments, des anti-oxydants, etc.). Peut-être les fruits ont-ils vocation à être mangé...c'est l'opinion des fruitariens il me semble. Et évidemment, ils replantent la graine.
Trop d'idéologie tue le bon sens, à mon avis.
Et chose peu évidente pour tout le monde : on n'a pas tous la même sensibilité quand on tue une bête. Ca doit pouvoir se respecter...
Dans ce texte je privilégie les éléments factuels.
Pour ma part vis aà vis de végétariens il ne s'agit pas d erespect mais de liberté individuelle et bien sur elle ne peut être entravée.
En revanche cette liberté, ce choix ne peuvent à mon avis reposer comme certains le prétendent sur des bases scientifiques ou nutritionnelles.
La caution scientifique des végétariens se limitent souvent à des études épidémiologiques, dont on a du mal à définir le sens (la causalité réelle), et surtout à contrôler les multiples variables. On peut dire qu'ils se nourrissent mieux en moyenne que l'omnivore lambda friand d'aliments transformés, pauvres en vitamines et minéraux, d'alcool bon marché, etc.
Mais ça ne dit rien sur l'optimalité du régime en effet.
En effet les régimes végétariens sont plutôt des régimes d'éviction des produits industriels bien évidemment ceux réalisés à partir de composants animaux mais aussi par précaution de beaucoup d'autres.
Les végétariens sont précautionneux ce qui bien évidemment est un biais majeur dans l'interprétation des études non randomisées.
Pour autant il semble bien y avoir moins de cancers digestifs car le cancer du colon est favorisé par les produits à base de viande. Alors que la viande de boucherie à la découpe smble ne pas augmenetr le risque ou très peu.
Par ailleurs les végétariens fument peu et ne boivent pas ou peu d'alcool.
Là aussi c'est une explication simple vraisemblable et très!s probable à cette plus grande longévité.
Enfin mais c'est important les végétariens sont assez actifs sur le plan des sports d'endurance. C'est un autre facteur de longévité.
Pour conclure il y a peu d'argument pour affirmer que le végétarisme est un régime optimal. Pour autant l'alimentation optimale est aussi une affaire de personnalisation... Les intolérances aux céréales notamment celles qui contiennent du gluten ou bien aux produits laitiers sont beaucoup plus fréquentes et sources de problèmes de santé que celles aux produits animaux.
Néanmoins la qualité des produits animaux (nutrition, biotope de l'élevage, mode de vie...) leur transformation en particulier thermique ( benzopyrènes) et les additifs en particulier les nitrites sont FACTUELLEMENT beaucoup plus impliqués dans des problèmes de santé que l'aliment cru lui même.
Il convient de se méfier des études épidémiologiques et des conclusions sur la causalité.
http://dysnutrition.blogspot.fr/2012/12/hilarious.html
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