mardi 31 mai 2011

Pesticides dans les OGM: logiquement présents dans le sang des consommateurs!

C'était attendu. Les chercheurs de Sherbrooke une université dynamique du Québec (Canada), ont cherché et trouvé la protéine (Cry1Ab) produite par le gène de Bacillus thuringiensis introduit dans les OGM maïs dans le sang des femmes qui en consomment. La question est quels sont les effets potentiels sur le foetus? On sait que toute protéine étrangère est potentiellemnt allergisante, il était établi que cette protéine ne pouvait aller bien loin dans le tube digestif humain. C'est désormais invalidé, la protéine se retrouve intacte dans le plasma; dès lors ce n'est plus seulement un problème d'allergie ou d'immunité mais aussi une question de tératogénicité!
Encore une fois il ne s'agit pas de cultiver la peur. Il s'agit de diffuser l'information et d'attendre que des recherches plus approfondies nous éclairent! Je le disais dans un précédent texte de ce blog, la question est: avons nous besoin des OGM en Europe en nutrition humaine? Pour ma part je ne vois pas quel est mon intérêt nutritionnel ou économique. Donc je demande a être informé sur la présence d'OGM même en petite quantité dans les aliments et je demande aussi que le cahier des charges des producteurs et des utilisateurs d'OGM soit correctement dimensionné sur la sécurité alimentaire et les contrats d'assurance en cas d'effet secondaire imprévu à indemniser. Le libéralisme économique n'est pas à sens unique. Le rôle de l'état c'est de faire respecter cet aspect synallagmatique.
Référence

1/ Reprod Toxicol. 2011 May;31(4):528-33. Epub 2011 Feb 18.

Maternal and fetal exposure to pesticides associated to genetically modified foods in Eastern Townships of Quebec, Canada.

lundi 30 mai 2011

i Additifs une application bien utile!

Vous faites vos courses et voilà! Même dans un produit de qualité ou issu de l'AB vous notez que dans les ingrédients il y a un E XXX! Bien sur la transparence (quel mensonge des régulateurs) voudrait que le produit en question soit inscrit sous son nom et pas à l'aide d'un code obscur! En d'autres termes que la loi ne permette pas à l'agrobusiness de cacher la composition des aliments... Ce n'est pas le cas mais vous pouvez agir immédiatement!
Avec un iPhone et une liaison 3G vous téléchargez i Additifs et vous avez la réponse... Magique!










Pesticides agricoles: en avons nous besoin?

Les pommes, les poires, les citrons, les fraises et les pesticides...

Il existe de très importantes incertitudes sur la nocivité des pesticides pour l'être humain. Tout d'abord tous ne sont pas dotés de la même nocivité, des mêmes mécanismes d'action, c'est donc particulièrement complexe... Il faut bien sur différencier la toxicité vis à vis des agriculteurs qui manipulent ces molécules biocides et vis à vis des consommateurs car l'exposition en terme de dose est très différente. Néanmoins on ne peut que reconnaître la difficulté du problème. Durée d'exposition, doses réelles, contamination massive accidentelle ou volontaire, cumul des ingesta pour ceux et celles qui mangent beaucoup de fruits et légumes, vulnérabilité des femmes enceintes et des lignées germinales, toxicité immédiate et retardée en particulier le potentiel cancérigène, atteinte chronique conduisant à des maladies de dégénérescence, tous ces sujets sont très débattus sur le plan scientifique... Bien sur les médias utilisent périodiquement ces thèmes pour vendre du papier en faisant naître la peur.

En réalité avons nous besoin en Europe de pesticides pour les fruits et légumes? 

La réponse est non sur le plan nutritionnel et de l'économie du budget alimentaire. Nous avons un budget alimentaire qui a beaucoup diminué depuis 40 ans et nous pouvons faire d'autres choix et consommer des aliments plus qualitatifs. Le remplacement des aliments industriels ou des plats préparés très onéreux en prix au kg permet de dégager des marges suffisantes pour ce faire.

Elle est oui dans d'autres régions du monde ou bien du strict point de vue des rendements de la production agricole ce qui n'est pas la perspective que doit adopter le consommateur.

Quelle solution pratique?

La solution c'est de payer plus cher un fruit ou un légume sans pesticide sur la peau et à l'intérieur. Il y a un avantage nutritionnel c'est celui de manger la pomme, la poire, le kiwi avec la peau, de ne pas avoir de la cire et des médicaments antifongiques sur les doigts après avoir pressé un citron, d'utiliser les zestes pour toute préparation culinaire, de ne pas concentrer les pesticides dans les déchets organiques que vous compostez et bien sur de ne pas laver avec de l'eau chlorée ces végétaux!

Tout ceci ne se résume pas aux fruits et légumes bio! 

Il y a les productions personnelles, les productions fermières sans pesticides qui se développent et les fruits et légumes qui poussent habituellement sans pesticides, les kiwis étant un bon exemple.



dimanche 29 mai 2011

Le régime paléolithique: quelques explications (Paleo diet: a few explanations) (2)

L'impact de l'alimentation industrielle est triple.


1/ Une incroyable augmentation des calories disponibles et ingérées. Ces calories se présentent sous la forme de produits industriels contenant des nutriments très vite assimilables dans le temps en particulier les glucides et les lipides.


2/ Des process de transformation physique et chimique des aliments omniprésents. Ainsi les êtres humains s'alimentent avec des produits à forte teneur caloriquie mais à très faible teneur en micronutriments que ceux ci aient été absents de l'aliment originel en raison de sconditions de production ou bien qu'ile aient été détruits par les dits process. Ces micronutriments sont des minéraux, des métaux ou bien des vitamines, des fibres non disgestibles tous présents dans l'aliment naturel en dehors des xénobiotiques résultant de la contamination par les engrais, les biocides ou les polluants environnementaux.


3/ Des contre sens nutritionnels résultant des ces process non maîtrisés.

- chute du contenu en acide alphalinolénique 

- chute ou absence d'acides gras oméga 3 longue chaine (EPA et DHA notamment)

- augmentation considérable de la consommation d'acides gras poly-insaturés oméga 6 moyenne et longue chaîne

- augmentation majeure de la consommation de glucides à index glycémique rapide dont les céréales raffinées

- augmentation majeure de la consommation de produits laitiers et de produits industriels contenant des produits laitiers ou bien chez certains individus de dérivés du soja...

- augmentation significative de la consommation de chlorure de sodium sous toutes ses formes.


Quelles solutions pragmatiques?


Les solutions à cette dérive très récente (environ un siècle)  ne sont pas simples mais s'annoncent impératives tant les conséquences de notre mode d'alimentation sur les grandes maladies chroniques sont évidentes. Ce n'est en effet pas un changement génétique qui explique l'épidémie d'obésité! C'est tout siplmement l'exposition de notre génome et de son environnement cellulaire à des conditions d'alimentation radicalement opposées à celles que nous avons connues pendant 98 à 99% de l'histoire de l'humanité et plus encore si nous prenons en compte notre filiation avec les mammifères récents dont les singes qui ont de nombreuses similitudes métaboliques. 


La première solution est de rétablir les grands équilibres et elle est aussi une solution de crise non pas seulement nutritionnelle mais aussi économique, elle s'appelle moins manger.

La restriction calorique est la base. Elle est bénéfique sur tous les plans, poids, risque cardiovasculaire risque de diabète et de cancer, Alzheimer. Personne ne vous la vendra cette solution car elle ne convient ni à l'agrobusiness, ni aux distributeurs, ni aux vendeurs de textile, ni aux firmes pharmaceutiques ni au corps médical. Il faudra aller la chercher tout seul avec responsabilité et courage. 

Dans cette voie la première étape est de calculer son index de masse corporelle (IMC). C'est simple Poids en kg divisé par la Taille élevée au carré. 

Exemple: 77/1.86X1.86 =  22,26.

Bien évidemment cette étape est à sauter si votre IMC est inférieur à 24! Toutefois afin de mieux comprendre la composition de votre organisme une mesure (précise) de la masse grasse est souhaitable.


La deuxième étape est d'identifier vos addictions alimentaires. Café, pain blanc ou pates ou riz blanc, sucre rapide en général. mais aussi d'autres addictions plus spécifiques à travers des produits transformés spécifiques, gateaux sucrés ou salés pimentés etc. Se passer de ces aliments en général très denses en calories ou bien procurant comme le café un boost d'énergie suivi d'une sensation d'épuisement, n'est pas facile et peut prendre 5 à 6 mois. Cette étape est cependant absolument nécessaire pour éviter des retours brutaux et incoercibles à l'alimentation industrielle.


La troisième étape est la reconstruction d'une alimentation vraie basée sur des végétaux frais et des produits de la mer. Cette étape est simple à réaliser mais l'adaptation est assez longue. Nous y reviendrons Mais voici brièvement quelques données.




Régime paléolithique et alimentation contemporaine


Le régime paléolithique se base sur les études de l'alimentation des humains depuis les derniers australopithèques (-2,6 millions d'année) au Néolithique (-8000 ans) soit la plus longue période de l'évolution de l'espèce humaine. Pendant le paléolithique les chasseurs cueilleurs ne disposaient ni de céréales, ni de laitages (ou exceptionnellement), ni de légumineuses, mais plutôt d'une variété importante de végétaux (fruits, légumes et racines) et de petits animaux faciles à chasser ou bien de poissons très abondants. Il est évident que l'alimentation au paléolithique dépendait beaucoup du biotope car les déplacements étaient limités à une aire d'environ 50 kms. Au bord des lacs ou de la mer les algues, les fruits de mer étaient abondants et sans danger pour la cueillette même sans outils développés pour ce faire. 

Aujourd'hui s'alimenter de cette manière conduit à éliminer les produits industriels et raffinés tels le sucre, les farines mais pas les racines, rhizomes et tubercules. Bien sur les jus de fruits et autres boissons sucrés n'existaient pas au paléolithique. même le miel était rare et dangereux à récolter (essaims sauvages de la forêt vierge). Cette alimentation n'est pas un régime d'amaigrissement mais plutôt une alimentation santé car elle diminue fortement la sécrétion d'insuline et le stockage adipeux qui va avec. Il s'ensuit que si on pratique une alimentation de type paléo à 80% on perd du poids de manière graduelle et durable. Au contraire de ce qui est souvent indiqué cette alimentation repose sur de petits repas. Les périodes entre ces prises alimentaires peuvent donner lieu à d'autres prises notamment de fruits crus ou d'oléagineux (pignons, cajou, noisettes...). Il faut insister sur la prise de protéines dès le premier repas: oeuf, poisson séché, jambon cru... Ensuite la consommation de végétaux foliaires (salades) ou fleurs (choux, broccoli) est une excellente source d efibre et d'acide alphalinolénique (oméga 3 végétal).S'agissant des adaptogènes ils sont tout à fait présents dans cette alimentation car nos ancêtres avaient constaté l'effet stimulant des graines de café, des feuilles de thé, de la cola ou du cacao. Ils machaient ces végétaux et consommaient de l'eau en même temps. Enfin l'alimentation paléo est essentiellement crue c'est à dire très riche en vitamines, sels et oligo-éléments mais aussi en eau! Les produits de la fermentation des fruits type kéfir ou vin étaient consommés en petite quantité pour des raisons évidentes de moyens de fabrication. Les quantités d'aliments au cours des repas sont naturellement adaptées à l'appétit car la satiété vient plus nettement avec les aliments crus et leur consommation prend plus de temps.


Les avantages du régime paléolithique  


Outre la perte de poids on observe avec cette alimentation un regain d'énergie après une phase de sensation d'épuisement d'environ deux semaines liée à l'adaptation métabolique. Il est en effet difficile de diminuer sa consommation d'hydrates de carbone (sucres et amidons). Il est donc préférable de choisir la période de  transition alimentaire dans son calendrier. il est indispensable pour favoriser cette adaptation métabolique et la reconstruction musculaire d'associer un programme de réentrainemement physique adapté à chaque cas. Et surtout cette alimentation ne nécessite aucun supplément coûteux! Simplement des aliments de qualité. Donc ce que vous dépensez éventuellement en vitamines et autres suppléments, dépensez le en viande et poisson d'excellente qualité! Enfin cette alimentation qui comprend bien sur des abats (foie, coeur, cervelle) est très riche en vitamine D2 mais le manque d'exposition solaire de notre mode de vie peut néammoins conduire à une hypovitaminose D. Il est donc essentiel même avec un régime paléo de doser sa vitamine D totale à la fin de l'hiver.


samedi 28 mai 2011

Dosage(s) de la vitamine D sérique

Le dosage de la vitamine D est essentiel pour déterminer le statut vitaminique d'un individu et la dose éventuelle de vitamine D nécessaire pour corriger une hypovitaminose.
Ce dosage se heurte à des problèmes techniques.
En réalité les études effectuées sur la vitamine D ont été la plupart du temps basées sur le test dis-nous fluorescents on se de la 25-OH vitamine D2 et de la 25-OH vitamine D3. On détermine ainsi la quantité de 25-OH vitamine D2 et D3 dans le sérum du patient, c'est à dire la 25-OH vitamine D totale. L'intérêt de ce test et de prendre en compte toutes les formes de vitamine D après hydroxylation en 25 par le foie et notamment celle qui résulte de la ration alimentaire y compris les suppléments en D2, et celle qui résulte de la production par la peau après exposition solaire y compris les suppléments en D3.
Il est donc essentiel de savoir quel test est effectué, si ce test prend en compte les deux formes de vitamine D ou bien une seule, dans le cas d'un doute il peut être intéressant de doser par spectrométrie de masse la vitamine D2 et la vitamine D3 séparément.
La normale basse de ce dosage de la 25-OH vitamine D totale est 32 ng/ml pour un individu en bonne santé.
Dans de très rares situations seulement un dosage séparé des deux formes D2 et D3 peut être utile.


1/ Holick MF, Vitamin D Status: Measurement, Interpretation, and Clinical Application, Annals of
Epidemiology, 2009 Feb; 19(2):73-8.
2/ Bischoff-Ferrari HA et al., Estimation of optimal serum concentrations of 25-hydroxyvitamin D for
multiple health outcomes, American Journal of Clinical Nutrition, 2006; 84:18-28.

Chairs animales: la consommation US de 1910 à nos jours!




La consommation de viande de poulet s'envole dans le monde. Ce phénomène débute après la deuxième guerre mondiale. Le poids des poulets a été multiplié par deux. C'est le résultat de l'élevage industriel qui augmente la ration calorique en diminuant drastiquement les efforts physiques l'animal étant privé de liberté (attention viande de poulet, ordonnées en pounds environ 450g).





L'Amérique du Nord consomme entre 4 et 5 fois plus de viande de volaille que la moyenne mondiale. l'augmentation de consommation est notable sur les dix dernières années, moins forte en Amérique du Nord (16%) que dans le reste du monde (30%) (attention viande de volaille, ordonnées en kg/personne/an).




















Quelques chiffres, aux USA on a consommé en 2010 par habitant 26,8 kg de boeuf, 21,3 kg de porc, et avec le veau et l'agneau au total 48,7 kg de viande rouge. En 2010, la consommation de volaille a été de 45,5 kg soit une consommation totale de viande de 94,2 kg.
Ces évolutions correspondent-elles à des choix de goût? Pas vraiment.
En réalité la volaille et le poulet en particulier est l'animal terrestre qui convertit le plus vite et de manière la plus efficiente la ration calorique en protéines comestibles.
Conversions de matière sèche en viande non déshydratée en fonction des animaux:

Moutons/Agneaux   8/1
Boeuf/Vache           7/1
Porc                  3,4-3,6/1
Volaille                 2-4/1
Tilapia                1,6-1,8/1
Saumon d'élevage  1,2/1


Le beurre c'est bon?


Le beurre c'est 80% de matière grasse, des vitamines liposolubles et 20% d'eau. La matière grasse est variable dans sa composition. En effet c'est le régime alimentaire de la vache, de la brebis ou de la chèvre qui va déterminer le rapport entre les acides gras poly-insaturés oméga 6 et oméga 3! C'est aussi le régime alimentaires qui détermine la couleur et la richesse en vitamine A notamment. De manière schématique le beurre fabriqué à partir de lait à l'herbe (prairies, fourrage, foin, luzerne...) est d'un jaune lumineux et riche en vitamien A et oméga 3! Le beurre des vaches nourries à la farine de céréales (maïs, tournesol, soja) est blanc, pauvre en vitamine A et très riche en oméga 6!

mardi 24 mai 2011

Index glycémique : cela suffit il?

Envisager l'alimentation a travers le prisme de l'index glycémique ou bien la dissociation glucides/lipides ou bien les aliments contenant du cholestérol c'est tragiquement réducteur. Il faut d'emblée le souligner pour ceux et celles qui après la lecture d'un article d'un livre pourraient "croire" à cette vision prismatique. 


A quoi sert l'IG?

A caractériser les aliments en fonction de leur capacité à élever la glycémie (taux de sucre dans le sang) et donc la sécrétion d'insuline.


Est ce suffisant? 

Bien évidemment non! Tout d'abord rappelons que mêmes avec des aliments à IG bas on peut gagner du poids! Il suffit d'une ration calorique excédentaire!

Ensuite il faut bien comprendre que la charge en hydrates de carbone c'est à dire la quantité en grammes d'aliments glucidiques est très importante dans l'impact métabolique. 


Exemple 

Si je mange une tranche de melon de 100g l'IG est très élevé ( environ 85) mais la quantité de sucre très faible car le melon c'est 95% d'eau donc moins de 5g de glucides!  En revanche si je mange 100 g de pain de seigle intégral l'IG est bas environ 45 mais la quantité de glucides est importante soit plus de 70 g! En conséquence la sécrétion d'insuline et le stockage des calories seront plus important après l'ingestion des 100 g de pain de seigle.


Conclusion 

Après avoir pris en compte ces éléments il faut redistribuer son alimentation et diminuer drastiquement les hydrates de carbone en quantité et aussi ceux qui ont un IG élevé. Pour cela la suppression des amidons raffinés est incontournable et permet de développer la consommation de fruits crus indispensable pour les autres nutriments que les glucides...



samedi 21 mai 2011

Alimentation-Nutrition: remontons le temps!



Plus vieux et plus en forme.
Il y a un fait incontestable et vérifiable par tout un chacun: nous vivons plus vieux et en meilleure santé! Cette augmentation de l'espérance de vie est à la fois récente et très importante au regard de ce qu'elle était dans la période antérieure à cette explosion humaine (la population mondiale est passée de 3 milliards d'humains en 1960 à 6,9 milliards en 2010 et l'espérance de vie pour la France de 70,2 à 81 ans en moyenne sur la même période). Cette évolution est plus à mettre au crédit du développement économique et de l'assainissement que de la médecine. Le résultat de cet extraordinaire développement économique c'est que depuis un siècle nous avons vaincu entre autres les famines, les maladies épidémiques dues aux micro-organismes et le travail physique épuisant et dangereux.   

Mais ce "bonus" de vie arrive-t-il sans contreparties?
A l'évidence non! La prolongation de la vie dans une société d'extrême abondance énergétique, alimentaire et consumériste est tellement inattendue et rapide que notre organisme fait l'expérience de nouvelles pathologies. Elles sont  principalement liées à son inadaptation ancestrale à ces nouvelles conditions de vie tout autant qu'à la relative inadaptation au vieillissement. Les grandes maladies chroniques, maladies cardiovasculaires, cancer, obésité, diabète et démences peuvent être envisagées sous cet angle. 

Quelles sont ces nouvelles conditions de vie?
Outre la sédentarité, l'inexposition solaire, l'absence de contact avec des micro-organismes telluriques et aériens, l'alimentation est un facteur qui été profondément modifié.  Nous avons transformé radicalement notre alimentation et donc notre nutrition après la révolution industrielle. Ces transformations ont été promues principalement par l'innovation technique et la distribution énergétique.  Les éléments scientifiques qui auraient permis de comprendre ces transformations sur le plan nutritionnel et de choisir les modifications les moins délétères ont manqués.

Les nouveaux aliments.
Les conditions de l'agriculture et de l'élevage ont été bouleversées par la modification des intrants et l'élevage intensif.  Elever un bovin à l'herbe en extensif ou à la farine de maïs ou de soja en stabulation ne produit pas la même viande, les acides gras poly-instaurés sont différents, la quantité de protéines moindre. Cultiver des salades hors sol ou en plein champ ne conduit pas au même résultat en matière de qualité nutritionnelle. Mais il y a plus.  Les nouveaux aliments sont des produits de l'industrie agro-alimentaire. Ces produits sont des assemblages d'aliments transformés et de xénobiotiques. Les composants alimentaires des produits résultent de process de transformation mécaniques, thermiques, chimiques complexes qui dans l'ensemble altèrent les nutriments de ces aliments et en particulier les molécules les plus fragiles. 

Les grandes transformations alimentaires de l'agrobusiness.
Elles concernent les sucres (glucides); le raffinage permet de mettre à disposition des consommateurs toutes sortes de glucides simples à index glycémique élevé (les sucres rapides) à un prix bas et en quantité illimitée (sucre blanc, pain blanc, amidons, sirop de fructose-glucose, maltodextrines, dextrose, fructose etc...). Les lipides de l'industrie sont aussi des graisses "rapides" car il s'agit de lipides purs sous la forme d'huile végétale filtrées en quantité illimitée et à un prix très bas. Les moins chères sont les plus riches en oméga 6 (maïs, tournesol, soja) ce qui détériore un peu plus notre équilibre en acides gras essentiels. Les protéines subissent le même sort qu'il s'agisse des protéines végétales (boisson au soja cuit improprement appelé lait!) ou les produits carnés qui sont des résidus de carcasse hachés, mélangés à des liants, des nitrates... Jamais de tels aliments n'ont été présents dans notre alimentation sauf depuis un siècle environ. Nous sommes très loin de la tranche de muscle, d'un abat ou d'un os à moëlle! Pire une certaine diététique a jeté des interdits sur des produits naturels comme les oeufs,  le beurre, la viande rouge par exemple alors que cholestérol alimentaire et taux de cholestérol dans les lipoprotéines sanguines n'ont que peu de rapport!

La nutrition bouleversée par ces changement alimentaires
Sur le plan nutritionnel ces produits industriels conduisent à des rations caloriques excédentaires et dans le même temps à un appauvrissement en micronutriments (fibres, vitamines, oligo-éléments, acides gras essentiels). Les désordres métaboliques qui s'ensuivent sont multiples mais dominés par l'obésité et l'insulinorésistance. 
-L'obésité est liée à l'excès chronique de la ration calorique qui entraîne une hypertrophie de notre tissu adipeux. Le poids corporel en est le reflet mais c'est la répartition qui augure des conséquences sur la santé. L'obésité abdominale évidente de profil et mesurable par le rapport taille/hanches, l'épaisseur des joues sont des marqueurs cliniques de cette obésité pourvoyeuse du syndrome métabolique et du diabète type 2.
-l'insulinorésistance c'est tout à la fois l'absence de consommation du glucose par les muscles et l'épuisement du pancréas endocrine qui est sollicité pour abaisser le taux de sucre dans le sang.  Cette insulinorésistance se développe consécutivement à l'inondation de l'organisme par des sucres rapides consommés en grande quantité tout au long de la journée et une partie de la nuit parfois...

Les solutions à ces maladies sont elles médicales?
-Assurément quand le drame d'une complication catastrophique arrive! Déboucher une artère coronaire ou carotide peut être vital. De même absorber une statine quand on a déjà eu un accident artériel permet de prévenir un certain nombre de récidives mais pas toutes. Les traitements agressifs d'une tumeur maligne sont indispensables mais selon les organes de nombreux échecs subsistent! 
-Ces traitements sont ils suffisants pour revenir à un niveau de santé? Certainement pas. Les études épidémiologiques observationnelles et interventionnelles le prouvent abondamment. Sans une modification des habitudes de vie et en premier de l'alimentation , non seulement les résultats seront partiels, transitoires ou échoueront mais tous les traitements allopathiques sont moins efficaces. C'est d'ailleurs pourquoi par exemple les essais cliniques des traitements contre l'athérome comprennent un régime et le suivi de ce régime dans les deux groupes de patients testés ce qui n'est pas le cas en pratique quotidienne. C'est aussi pourquoi les conseils alimentaires sont un soin pas seulement dans le cadre des maladies cardiovasculaires mais aussi chez les diabétiques, les patients ayant survécu à un cancer...
-Les bases sur lesquels un conseil nutritionnel personnalisé peut être bâti doivent prendre en compte que nous avons hérité d'un corps forgé par des centaines de milliers d'années d'existence au paléolithique, que l'holocène, la transgression postglaciaire ne dure que depuis 12000 ans et l'ère industrielle un siècle...

Alimentation-nutrition essentielle: comment faire en pratique?
Pour réintroduire les fruits et légumes frais, les protéines peu transformées et les lipides bruts il est indispensable de réduire le choix des aliments industriels.
-Diminuer drastiquement les produits alimentaires au dessous du seuil de 20% de la ration calorique est un objectif raisonnable. Rappelons qu'un produit alimentaire sort d'une usine, d'un laboratoire alors qu'un aliment est le tout ou partie d'un être vivant végétal ou animal!
-Diminuer drastiquement les sucres et particulièrement les amidons raffinés (pain, pâtes, pomme de terre, pizzas, sucre, pâtisserie, mais aussi sodas jus de fruits bonbons) est indispensable car notre consommation s'est envolée parfois même à notre insu.
Ainsi votre caddy aura la place de transporter les fruits et légumes frais en insistant sur les légumes foliaires (verts), que vous éviterez de détruire en les cuisant et recuisant à toutes forces.
Ainsi vous pourrez consommer du poisson surtout gras sources d'omega 3 longue chaîne et de la viande fraiche ou des abats sources d'acides aminés, de fer et de vitamines B.
Vous trouverez aussi de la place pour les oléagineux entiers noix, noisettes, amandes, noix de cajou ou bien olives!
Votre alimentation sur ces bases correspondra mieux à votre organisme, sa génétique, sa physiologie. La glande jaune, le tissu adipeux, se videra progressivement et sera moins active. De ce fait vous évacuerez aussi les xénobiotiques qui y sont stockés (pesticides, dioxine, médicaments et autres produits chimiques liposolubles). 
Votre équilibre inflammatoire sera rétabli ce qui a des conséquences bénéfiques sur de nombreux organes. Petit à petit les métabolismes s'amélioreront et votre capital santé augmentera. Si vous suivez un traitement pour une maladie vous constaterez qu'il est plus efficace.
Vous aurez ainsi partiellement remonté le temps car si notre cerveau s'adapte vite à la société de la connaissance, nos métabolismes orientés par des centaines de milliers d'années vers la survie et la gestion de la pénurie ont une faible marge d'adaptation contraire qui a été dépassée par la rupture alimentaire récente de la société d'abondance.



vendredi 13 mai 2011

Healthy eating is becoming a mainstream interest.

During the last century eating alone was a major concern even for people in the industrialised nations; now famines have disappeared, wealth is huge and another step is coming: healthy eating. Mass production of foods suppressed food scarcity but promoted dysnutrition through altered and refined food products, it's time to allocate the resources of research and processing in another massive food supply which will take in account the lessons of the present dysnutrition and its consequences on human health. But is it possible? Is industrial agrobusiness capable to cope with these aims?


dimanche 8 mai 2011

Une jeune salade batavia avec des fleurs de genêts cueillies dans l'Aude





La sauce: citron et huile de noix.

Augmenter les omega 3 en diminuant les omega 6

 
La problématique est simple, augmenter les omegas 3 est essentiel mais à condition de diminuer les omégas 6 car c'est le rapport qui influence notamment l'inflammation!
Dans ces conditions l'huile de noix ne doit rester qu'un délicieux et parcimonieux complément nutritionnel! En effet si elle apporte une bonne quantité d'acide alphalinolénique c'est en apportant dans le même temps beaucoup d'acide linoléïque qui est l'acide gras initial de la filière omega 6!
Le rapport omega 6/omega 3 dans l'huile de noix est de 4,96! l'huile de colza est à 2, l'huile de lin entre 0,3 et 1, l'huile de soja 8!
Pour mémoire les huiles de maïs ou de tournesol sont à 50 ou même 100!


vendredi 6 mai 2011

Produits frais peu transformés au restaurant: Mak Bistro à Budapest

Le cadre est sympathique clair et on peut converser la musique est au volume optimal...

Pain maison certainement au levain!

Le tartare de veau est un délice subtil!

Les crevettes aux asperges un plat fin, encore subtil car les goûts sont très bien conservés  grâce à la qualité des ingrédients et à la  cuisson douce.

Le bar sauvage est fondant tout est frais, la peau un peu trop cuite...
























































































Il faut être très sélectif dans le choix de ses restaurants. Et le prix n'est pas le critère! C'est plutôt la qualité des  aliments! Rechercher les tartares qui ne sont faits qu'avec des viandes de grande qualité, les poissons sauvages et les cuissons douces... Les desserts sont aussi maison au Mak Bistro et le goût est l'obsession du chef. Cela se sent! Attention les vins sont à sélectionner précisément et à rafraîchir!