dimanche 17 janvier 2010

Pourquoi payer les citrons moins cher avec Imazalil, thiabendazole, orthophénylphénol et des cires!


Manger un citron, préparer un jus de citron est très agréable. Pourquoi mettre des gants (au propre et au figuré) et se poser les questions suivantes:
-combien de ces paquets de citrons ont été contrôlés quant au taux résiduel de chacun des biocides?
-à supposer que les taux soient dans les normes ce qui bien sur est une garantie relative et susceptible d'évoluer, quels essais de toxicité aigue et chronique, de tératogénèse et de cancérogénèse, de neurotoxicité, d'impact sur la spermatogénèse, les cellules béta du pancréas, ont été faits avec les trois biocides en action synergique? On sait en effet que dans ce domaine 1 + 1 + 1 est souvent supérieur à 3! Trois pesticides font beaucoup plus de dégâts qu'un seul à la fois. Mais voilà le consommateur lui ingère les résidus des trois.
-maintenant on reprend tout et on ajoute des cires, le pluriel n'est pas une coquille! Ces mêmes cires en paillettes qui recouvrent vos doigts depuis que vous avez pressé votre moitié de citron.
Pouah!
Le consommateur détient la clef, il convient de préférer les citrons sans pesticides, sans cires, qui sont, il est vrai, plus chers. Mais en faisant ce choix chacun contribue à abaisser le prix des citrons sans pesticides ni cires car la production augmente et les coûts diminuent. En réalité le prix du marché est juste, les citrons traités sont des agrumes aux biocides et peut être des biocides sur des agrumes c'est à dire un produit pas cher.


État des lieux en Février 2024


Changement de pesticides, Fludioxonil (fongicide) (https://efsa.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.2903/j.efsa.2007.110r) 



samedi 16 janvier 2010

Les huiles essentielles et l'inflammation

Inflammation states and essential oils.

L'inflammation est une réponse de l'organisme à une agression. Quand cette réponse est phasique, ponctuelle, adaptée le bénéfice est évident. Quand les conditions environnementales font qu'elle devient tonique, chronique les dégâts faits à l'organisme deviennent significatifs et leur accumulation peut mettre en jeu le pronostic fonctionnel ou vital. En clair un état inflammatoire continu est un dysfonctionnement sérieux et grave.
Les signes cliniques sont banals, fatigue, asthénie, douleurs musculosquelettiques, perte ou gain de poids avec en général une sarcopénie c'est à dire une diminution de la masse musculaire.
La mesure de la protéine C réactive dans le sang est la clef. Quelque soit le site de production dans l'organisme cette CRP va se retrouver dans le sang à un taux supérieur à la normale.
L'enquête peut commencer, dents, infection chronique, maladies inflammatoires, alimentation, pollution etc.
Ce qui est certain c'est que le traitement symptomatique n'est pas aisé. Car en attendant de trouver la ou les causes il est particulièrement difficile de casser la spirale inflammatoire.
Les anti-inflammatoires nonstéroïdiens en clair les anti-inflammatoires ne contenant pas de cortisone ont la fâcheuse tendance de provoquer des douleurs digestives et des hémorragies tout au long du tube digestif. Les anti-acides pourtant largement prescrits ne sont pas efficaces sauf à rendre dépendant en raison du rebond d'acidité!
La cortisone ne peut être utilisée que lorsque la cause est établie et avec beaucoup de précautions en raison des effets secondaires majeurs notamment à moyen long terme.
1/ Les oméga 3 longue chaine et notamment l'EPA représentent une bonne solution car cet acide gras est converti dans l'organisme en une molécule anti-inflammatoire la résolvine E1. Un apport d'au moins 500 mg/j de l'association EPA/DHA sous la forme d'huile de poisson est utile.
2/ les aromates sont utilisés depuis longtemps en médecine et notamment dans les états inflammatoires aigus. La tisane de thym est un must pour les rhumes, sinusites aigues, grippes et autres inflammations aigues.
Récemment Hotta et coll ont rapporté que l'huile essentielle de thym EST UN ANTI-INFLAMMATOIRE au sens pharmacologique! Comme l'association des huiles essentielles de thym, clou de Girofle, rose, eucalyptus, fenouil et bergamote.
Le carvacrol ou cymophénol, C6H3CH3(OH)(C3H7), est un monoterpène. C'est un des principes actifs de ces huiles essentielles et donc des plantes citées. Il est présent dans le thym, l'origan, la bergamote.
Thym et origan peuvent être facilement cultivés en terrasse ou en jardin. Un prélèvement raisonnable de feuilles assure la couverture des besoins. Les huiles essentielles sont onéreuses mais très efficaces à petites doses. Elles ont une action pléïotrope, antimicrobienne, anti-inflammatoire et purgative...



Référence
Mariko Hotta, Rieko Nakata, Michiko Katsukawa, Kazuyuki Hori, Saori Takahashi, and Hiroyasu Inoue. Carvacrol, a component of thyme oil, activates PPAR-gamma and suppresses COX-2 expression. Journal of Lipid Research, January, 2010

mercredi 13 janvier 2010

Thé vert et cancer du poumon

Green tea consumption and lung cancer

La consommation de thé est très élevée dans le monde. Le thé est une feuille souvent altérée par des transformations diverses pour en faire un produit. Le thé vert est aussi un produit transformé car il est chauffé à la vapeur puis séché; c'est celui des thés qui est le moins altéré. Il est établi que c'est un anti-oxydant puissant comme beaucoup d'extrémités foliaires des plantes. La consommation de thé vert peut augmenter les capacités anti-oxydantes du sérum. En conséquence les processus pathologiques comme l'oxydation des graisses (rancicité des graisses) ou bien les altérations de l'ADN des cellules(altération directe de la séquence des gènes ou bien altération de leur expression par méthylation ou bien modification des histones) peuvent être freinés.
Des études expérimentales et cliniques ont permis de mettre en évidence cet effet bénéfique. Il y a des enjeux économiques importants et ceci doit être particulièrement souligné pour comprendre les financements des recherches sur le thé.
Finalement le thé vert est un stimulant par son contenu en caféine, un anti-oxydant, un diurétique léger, une boisson très hydratante par son fort contenu en eau.
Il reste plusieurs incertitudes: combien de pesticides, de métaux lourds, de fluor (il semblerait qu'un excès de fluor soit délétère?) La culture étant hors de contrôle de l'UE et les origines souvent mal précisées, il est conseillé de consommer du thé vert issu de l'agriculture sans pesticides.
Les personnes ayant des facteurs de risque de cancer ou de maladies cardio-vasculaires peuvent bénéficier de la consommation de thé vert au lieu du café ou d'autres boissons. Pour autant l'arrêt du tabac est la mesure de loin la plus efficace en prévention. Ne nous méprenons pas! s'agissant des phénotypes les plus susceptibles de bénéficier de cette consommation il est établi qu'ils s'agit de personnes qui ont des modifications génétiques mineures (altérations génétiques alléliques d'un seul nucléotide) entrainant une diminution de l'activité enzymatique anti-oxydante. Les Glutathione-S-transférases sont des enzymes de ce type. Aujourd'hui la détermination de telle modifications génétiques n'est pas entrée en partique courante. Avec la possibilité de décoder l'intégralité du génome d'un individu pour une somme inférieure à 500 euro nous entrons dans l'ère de la médecine personnalisée. Cette évolution va bouleverser la médecine et la nutrition. Alors demain fumer du tabac ne sera plus un jeu de roulette russe? Probablement qu'une partie de cette assertion se vérifiera. Certains individus seront classés à très haut risque pour les cancers provoqués par la fumée comme le cancer du poumon, de la vessie, du sein etc. Pour autant il sera difficile d'effacer le message "fumer tue"! En revanche sur le plan nutritionnel il est sur que des modifications très importantes des conseils nutritionnels va intervenir. Le même régime prescrit à tout le monde pour ses bienfaits c'est terminé. Les recommandations vont devenir personnalisées en fonction des traits génétiques et épigénétiques. Le but c'est d'être plus efficace et ce but est facile à atteindre! Depuis que les recommendations nutritionnelles existent l'obésité n' a cessé de progresser. Cherchez l'erreur!


Références
1/Modification of urinary N7-methylguanine excretion in smokers by glutathione-S-transferase M1 polymorphism

I-Hsin Lin, Mu-Rong Chao, Chiung-Wen Hu, Ming-Lin Ho, Jo-Yun Huang, Hong-Shen Lee, Chun-Chieh Chen and Ruey-Hong Wong,

aDepartment of Public Health, College of Health Care and Management, Chung Shan Medical University, No. 110 Chien-Kuo N Rd., Sec. 1, Taichung 40242, Taiwan

bDepartment of Occupational Safety and Health, College of Health Care and Management, Chung Shan Medical University, Taichung, Taiwan

cDivision of Pulmonary Medicine, Department of Internal Medicine, Changhua Christian Hospital, Changhua, Taiwan

dDepartment of Family Medicine, Chung Shan Medical University Hospital, Taichung, Taiwan


Received 14 January 2009;
revised 23 February 2009;
accepted 24 February 2009.
Available online 10 March 2009.

Abstract

Tobacco smoke contains many carcinogens which can lead to DNA methylation. Glutathione-S-transferases (GSTs) are detoxifying enzymes, and the effects of the genes GSTM1, GSTT1, and GSTP1 on cigarette smoke-induced methylated adducts have not been elucidated. Therefore, we investigated the association of the GSTM1, GSTT1, and GSTP1 genes and N7-methylguanine (N7-MeG) adducts in smokers. Urinary N7-MeG concentrations were measured by using liquid chromatography–tandem mass spectrometry in 112 smokers and 89 non-smokers, and GSTM1, GSTT1, and GSTP1 genotypes were identified by polymerase chain reaction. Smokers had higher N7-MeG concentrations than did non-smokers (3238 ± 305 ng/mg creatinine [standard error] vs. 2386 ± 153 ng/mg creatinine; P = 0.01). Higher N7-MeG concentrations were observed with the GSTM1 null genotype than with the GSTM1 non-null genotype (3230 ± 292 ng/mg creatinine vs. 2336 ± 153 ng/mg creatinine; P = 0.007), particularly in smokers (3775 ± 483 ng/mg creatinine vs. 2468 ± 228 ng/mg creatinine; P = 0.02). However, the GSTT1 and GSTP1 genotypes were not associated with urinary N7-MeG concentrations. Therefore, the susceptible GSTM1 genotype may modulate the concentrations of N7-MeG adducts in the DNA of smokers.

Keywords: Smoking; GSTM1 gene; N7-Methylguanine


2/http://health.msn.com/health-topics/cancer/articlepage.aspx?cp-documentid=100252434


TUESDAY, Jan. 12 (HealthDay News) -- Antioxidants in green tea appear to significantly lower the risk for developing lung cancer among smokers and nonsmokers alike, new research from Taiwan reveals.

The study suggests that smokers and nonsmokers who consume a minimum of one cup of green tea per day appear to have a nearly 13-fold and fivefold lower risk, respectively, for developing lung cancer than smokers and nonsmokers who don't drink any green tea.

"The health effect of green tea consumption could modify the risk of lung cancer, particularly among smokers," said study author I-Hsin Lin, of Chung Shan Medical University in Taichung.

Lin and her team are scheduled to present their findings at a lung cancer conference this week in Coronado, Calif. The conference is sponsored by the American Association for Cancer Research and the International Association for the Study of Lung Cancer.

The observed protective effect seems to result from the strong "antioxidative property" of polyphenols found in green tea preparations.

To determine just how strong this effect might be, the authors assessed the dietary intake and lifestyle habits of 170 lung cancer patients and 340 healthy patients.

The participants completed questionnaires outlining their smoking histories, green tea consumption habits, fruit and vegetable intake, and cooking practices. Patients were also asked to note any family history of lung cancer.

Genetic testing was also conducted to assess which particular insulin-like growth factor genotype -- among several -- each participant possessed.

This analysis was considered crucial, given the author's observation that, independent of green tea consumption, genetically determined hormonal differences can affect how quickly cancer cells spread, thereby predisposing people toward a greater or lesser general risk for developing lung cancer in the first place.

While emphasizing that both smoking and nonsmoking tea drinkers generally benefited from green tea consumption relative to non-tea drinkers, the team observed that tea drinkers with particular growth factor genotypes seemed to gain even more protection -- as much as 66 percent greater protection compared with tea drinkers bearing a different genetic background.

The findings reflect solely upon the potential interplay of green tea, genetics and lung cancer risk, the researchers noted, leaving aside potential questions regarding black tea consumption.

"Our results suggest the potential health benefits of green tea consumption," concluded Lin. "However, cigarette smoking can serve as an initiator and promoter of carcinogenesis, [so] cessation of smoking is the best way for cancer prevention."

Dr. Norman Edelman, chief medical officer of the American Lung Association, emphatically agreed.

"First of all, this is not a new concept," he observed. "The idea that various antioxidants are protective to the lung has been around for a while, and green tea is a powerful antioxidant. But for us to really know whether or not just one cup can have such an enormous effect, you really have to look at more data and all the other possibly confounding factors, such as whether patients are obese, whether they are leading otherwise healthy lives, that kind of thing."

"Meanwhile, what the American Lung Association is really afraid of," cautioned Edelman, "is that people will look at this and think, 'Oh, well, I can smoke as long as I have a few cups of green tea.' Nothing could be further from the truth. Smoking is extremely toxic, obviously, and extremely detrimental to your health. And nothing changes this fact. So the most important thing here is that we don't want anyone to get the message that it's OK to smoke so long as I drink green tea."

Meanwhile, another group reported that a diet high in leafy green vegetables, folate and some multivitamins might protect against smoking-related genetic changes that lead to lung cancer.

The researchers from Lovelace Respiratory Research Institute in Albuquerque, N.M., found those substances, including vitamins C, A and K, could influence a chemical modification called cellular gene methylation. Aberrant gene methylation is known to be a mechanism in the development of cancer in smokers.

Their findings were published online Jan. 12 in Cancer Research.

Exploring yet another front in lung cancer science, a second study scheduled for release at the lung cancer conference suggests that lung cancer patients who are smokers seem better able than nonsmoking patients to tolerate higher -- and presumably more effective -- dosages of a standard chemotherapy treatment known as erlotinib.

The research team, from the Wake Forest University in Winston-Salem, N.C., found that while nonsmokers ultimately developed dangerously toxic side effects -- such as rashes, diarrhea and/or dehydration -- when placed on an average daily dose regimen of just 225 milligrams of erlotinib, smokers didn't develop similarly problematic reactions until the daily average dosage reached 300 milligrams.

More information

For additional details on green tea and lung cancer prevention, visit the NCI

SOURCES: I-Hsin Lin, M.S. student, Chung Shan Medical University, Taichung, Taiwan; Norman Edelman, M.D., chief medical officer, American Lung Association, Stonybrook, N.Y.; Jan. 11-14, 2010, presentations, AACR-IASLC Joint Conference on Molecular Origins of Lung Cancer, Coronado, Calif.

jeudi 7 janvier 2010

Grippe et nutrition: l'urgence c'est de renforcer son immunité


Il est essentiel de comprendre que la nutrition et l'activité physique sont les deux piliers de l'immunité naturelle.
Il ne faut pas éviter la grippe saisonnière ou H1N1, il faut l'attraper et s'immuniser naturellement. Plusieurs millions de terriens l'ont fait depuis le début de la pandémie.
Ainsi la protection sera efficace et durable; le vaccin devant être réservé aux personnes à risque pour qui la rencontre immunisante avec les virus risque être un choc grave.
La Finlande a annoncé en octobre 2009 la fin du classement de la grippe porcine H1N1 comme menace majeure de santé publique.
A la même date aux Etats Unis CBS a diffusé un reportage mettant en évidence une surestimation grossière des cas de grippe H1N1 et aussi de grippe saisonnière.
Nous manquons toujours de preuves robustes sur
-la prévalence réelle des cas de grippe H1N1 prouvés
-la morbi-mortalité de cette infection virale.

C'est pourquoi il convient de renforcer les mesures non médicamenteuses non immunomanipulatrices pour restaurer les défenses naturelles.
1/ Ne pas fumer, aérer les appartements et maisons et choisir la désinfection de l'air avec des huiles essentielles en premier lieu
Eucalypyus globulus.
2/ Augmenter les apports en W3 et diminuer les W6 essentiellement en consommant des poissons gras et en supprimant les apports massifs en W6 comme l'huile de tournesol, les viandes d'élevage au maïs...
3/ Augmenter ses apports en Vitamine D par l'ensoleillement et l'huile de foie de morue
4/ Diminuer drastiquement les sucres rapides (Index glycémique > 50, charge glycémique > 200g x 50 d'index/Jour)
5/ Supprimer les produits laitiers pasteurisés et consommer des produits laitiers au lait cru et fermentés
6/ Etre très vigilant sur les acides gras trans, les cuissons hautes température et la consommation d'alcool. L'alcool diminue puissamment les défenses immunitaires
7/ Choisir les exercices physiques mixtes endurance/résistance en évitant les très hauts niveaux d'entraînement d'endurance qui diminuent les défenses immunitaires
8/ Dormir!

Ces conseils sont toujours valables et permettent de comprendre que la politique du tout vaccin soit un échec et que celle du pas de vaccin soit criticable pour les personnes à risque.
Ce qui est certain c'est que nous disposerons dans quelques mois d'une base de données extraordinaire sur la vaccination et ses risques (en tout cas celle concernant le H1N1). Nul doute que l'armée de fonctionnaires du ministère de la santé et de ses officines vont pouvoir publier et il faut souhaiter que ce soit dans des revues à comité de lecture. Les données vont être passionnantes à étudier car beaucoup d'idéologues vont y perdre leur châpeau. Après la médecine d'état, la médecine des écoles de pensée toutes plus bornées les unes que les autres par leurs intérêts et conflit d'intérêts, nous allons entrer dans la médecine factuelle.

mardi 5 janvier 2010

Index d'alimentation industrielle: évaluez votre alimentation

Industrial food index: rate your diet!


1960: 23% d'aliments bruts consommés
2001: 9,5% d'aliments bruts consommés
2009: probablement moins de 7%!


Tout est là au moins dans les grandes lignes. Ce qui signifie que pour commencer à évaluer le degré de dysnutrition il convient d'évaluer la proportion d'aliments bruts que vous consommez!
Le % d'aliments bruts dans votre alimentation est un bon reflet de la qualité de votre nutrition. En effet les aliments industriels sont d'une manière générale pauvre en vitamines micronutriments et très transformés thermiquement et/ou chimiquement.
Un moyen simple de calculer votre index d'alimentation industrielle:
comptez le nombre d'aliments bruts dans votre caddie au supermarché et rapportez le au nombre total d'aliments.
Exemple:
J'ai acheté 18 "produits" de supermarché qui sont des aliments. 4 sont des aliments bruts, 4/18 = 22%.
Sachez cependant que ce calcul minimise la part industrielle car le rapport exact est celui des calories apportées par les aliment bruts par rapport à celles apportées par les aliments industriels. Or les aliments bruts sont moins chargés en calories et plus en micronutriments (vitamines, oligoéléments, phytonutriments...). Si je reprends mon calcul précédent, 4 alimentsbruts vont apporter beaucoup moins de calories que 12 alimenst industriels. Ce qui signifie que mon indice d'aliments bruts en nombre de calories est inférieur à 10%!
Il est essentiel de faire en sorte de passer rapidement à plus de 50% d'aliments bruts. Les plus simples à trouver sont les légumes surtout les feuilles ou les fleurs (salade, choux, épinards, brocoli, chou fleur, chous romanesco ...) et les fruits. Ensuite les oeufs, la viande, le poisson ou les fruits de mer sont aussi des aliments bruts et je les recommande pour les animaux terrestres d'élevage en pacage herbeux ou bien sauvage et pour les animaux marins sauvages.
Après ces aliments bruts très gouteux et qui demandent une préparation minimale il est facile de se procurer des oléagineux frais ou secs. Avocats, olives, noix et noisettes, amandes sont essentiels en particulier en hiver.
Viennent ensuite les céréales.
La situation est beaucoup plus complexe car il est difficile de trouver des produits peu transformés. Dans les produits cuits fabriqués à partir de farine choisissez les farines intégrales bien fermentés type pain intégral et ceux qui ont un index glycémique bas c'est à dire le seigle. Mais il est possible d'acheter aussi des produits fabriqués à partir de grains écrasés et non de farine qui ont un index glycémique encore plus bas. Il s'agit du Vollkornbrot des pays du nord, du pain Essene, du porridge fait avec des grains entiers d'avoine...
Pour les autres aliments limitez l'apport et privilégiez les produits congelés bruts par rapport aux produits "cuisinés". Par exemple les légumes congelés non blanchis, les fruits rouges sauvages type myrtilles ou mures, les poissons sauvages...
Ces changements alimentaires vont vous apporter une vitalité remarquable qui se manifeste dans les 6 semaines et par ailleurs une forte résistance aux infections banales. Essayez! C'est très peu cher et même si vous êtes un fort consommateur de produits industriels c'est moins cher. Pour le constater lisez les étiquettes du prix au kg des produits industriels!




vendredi 1 janvier 2010

Embeurrée de choucroute au boudin blanc



Buttered sauerkraut with white puddings
Voici une recette de période de fêtes!
Les ingrédients sont très simples
- choucroute crue
- baies de genièvre
- beurre cru à la motte
- bière de petit épeautre ou bière blanche type Hoogarden
- boudin blanc truffé
Il faut disposer d'une source de chaleur et d'un cuit vapeur isobarique (en clair pas une cocotte minute)
Dans le cuit vapeur vous placez la choucroute crue et les baies de genièvre jusqu'à cuisson al dente de la choucroute. A ce moment vous ajoutez les boudins truffés et vous les laissez cuire à la vapeur.
Préparez pendant ce temps un beurre frais fondu au bain marie additionné d'une petite quantité de bière, goutez pour doser car cela dépend beaucoup de la bière.
Incorporez dans une casserole plus grande toujours au bain marie le beurre à la bière à la choucroute. Éventuellement salez et poivrez. Servez avec le boudin.
La bière est la bienvenue.

Gouttez le Durian, Taste Durian!





Le Durian du nouvel an est arrivé. Certains n'arrivent pas à approcher ce fruit du paléolithique prisé par nos cousins singes et australopithèques. C'est un fruit tout à fait extra-ordinaire au sens propre. Son aspect, son goût, son odeur sont typés et marqués.
J'adore la variété Morn thong un fruit aux noyaux entourés d'une chair mèlant les gouts du chocolat de la vanille de la pistache, de la banane et de l'oignon! Essayez le Durian!