Le restaurant était dans ma jeunesse un évènement. Aller au restaurant s'annonçait plusieurs semaines à l'avance et nous étions tout excité à cette idée. Comme il fallait ne pas bouger cela se terminait assez sévèrement car l'attente était longue...
Ensuite avec et à cause de l'industrialisation c'est devenu un cauchemar. On mange assez mal au restaurant sauf dans les adresses prestigieuses. Mais surtout il y avait la fumée! Je me souviens d'un restaurant où la cuisine était excellente et faite à partir de produits frais de grande qualité, Chez Pierre. J'y allais de temps en temps et un jour je suis reparti, deux fumeurs de cigare encadrait la table proposée et il n'y avait plus d'autre places... J'aime bien le cigare une fois par an mais je déteste sa fumée sur les hors d'oeuvre.
D'une manière générale les restaurateurs utilisent des produits assez banals voire de qualité inférieure et les cuisinent pour en faire de beaux plats dans le meilleur des cas avec un goût reconnaissable. Cette dérive est particulièrement fréquente et rentable depuis que des firmes agro-alimentaires leur offrent des plats préparés de toutes sortes qu'ils n'ont qu'à réassortir et recuire.
Le restaurant est devenu un endroit où on paye très cher une alimentation très pauvre en principes vitaux et très riche en calories (les matières grasses et les sucres ou amidons ne coutent pas cher...).
Il faut donc être très sélectif. En dehors des restaurants étoilés où on ne peut aller manger tous les jours il y a des restaurants qui travaillent des produits frais chaque jour, il faut les trouver. Il y a des restaurants qui servent des poissons sauvages et non pas de la dorade grecque d'élevage à 4 Euro le kg chez Métro!
Il y a aussi des cafétérias fantastiques où les produits sont simples les plats classiques mais où c'est du frais!
Mais dans l'adversité je reviens aux fondamentaux, je mange des huîtres, du poisson sauvage vapeur ou bien un tartare de poisson sauvage ou de viande quand j'ai confiance, des haricots verts, de la salade et une salade de fruits ou un ananas frais. Et je sors en pleine forme ce qui est essentiel surtout à midi.
Ensuite il y a des restaurants bio qui ne sont pas idéologisés au végétarisme et où les plats sont extraordinairement riches en principes vitaux (micronutriments, fibres et vitamines) comme par exemple le restaurant du biocoop Grandeur Nature à Toulouse ...
Et il y a aussi les restaurants japonais mais à condition d'abuser des sashimi et non pas des sushis riches en riz blanc d'index glycémique élevé et assez pauvres en poisson.
Enfin l'essor du cru a fini par produire un marché et l'offre se développe, à Paris il y a un nouveau restaurant du cru qui pousse l'ouverture jusqu'à à avoir une plancha pour les cuits... Je vais l'essayer.
http://www.restaurantcru.fr/
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