jeudi 12 mars 2009

Porc en batterie: les risques des antibiotiques (Industrial pigs: the danger of antibiotics)

Les porcs élevés en batterie deviennent porteurs de redoutables staphylocoques car l'utilisation extensive des antibiotiques favorise les résistances.
Ces bactéries résistantes sont transmissibles à l'être humain. Il s'agit principalement de staphylocoques dorés méthicillinorésistants à l'origine d'infections pouvant être mortelles. Le porc est un animal fouineur, omnivore qui se nourrit dans la nature de nombreux aliments végétaux feuilles, racines, alors qu'en batterie les porcs ou les truies se nourrissent de farines maintenant végétales qui sont essentiellement constituées de maïs et de soja. Les conditions d'élevage en batterie dépriment l'immunité et la promiscuité accroît le risque d'épidémie. Dans ces conditions les éleveurs utilisent largement les antibiotiques. Les porcs peuvent ensuite devenir porteurs sains de bactéries devenues résistantes aux antibiotiques utilisés comme la rovamycine ou d'autres. Deux impacts, l'un pour les consommateurs de cette viande car la contamination par ces vbactéries est possible malgré les précautions de surveillance et les test effectués avant et après l'abattage, l'autre est celui des effluents qui contiennent des antibiotiques et rejoignent les nappes phréatiques et in fine l'eau de boisson.  Les bactéries résistantes présentes dans les effluents seront en pratique éliminées par le traitement de l'eau de boisson mais pas en cas de puits à proximité. Ces aspects sont extrêment importants en matière de santé publique et de nombreux travaux y sont consacrés.
Une des solutions passe par les consommateurs qui peuvent choisir de consommer du porc élevé en liberté, du porc de l'agriculture biologique. La viande est plus chère, car les rendements sont moindres mais aussi parce que les circuits de distribution sont très couteux dans ces filières avec une concurrence faible. En effet ces porcs coutent plus en main d'oeuvre mais rien en antibiotiques, et moins en céréales car on peut les nourrir avec différents grains produits sur la propriété. Un des moyens est de rester local et de consommer local. dans notre pays il n'est pas de département où l'on puisse trouver une telle production hormis les centre villes. Toutefois j'en conviens trouver les adresses n'est pas aisé. Pour autant notre consommation de viande étant pour la majorité d'entre nous trop importante au regard de nos besoins et cette viande étant très riche en acides gras oméga 6 en raison des conditions d'alimentation industrielle des animaux (porcs mais aussi ovins et bovins)  le changement vers des animaux élevés en grande partie en liberté et sans antibiotiques est très bénéfique sur le plan de la santé. Une diminution des quantités ingérées au profit de la qualité doit être comprise et acceptée.
Une autre solution passe par une révision des politiques publiques d'aide à l'agriculture et à l'élevage industriel. Aujourd'hui l'argent public continue à être distribué à ces élevages industriels, réduisant artificiellemnt les coûts de production et faussant la concurrence avec les élevages traditionnels. De surcroît la pollution en aval est "payée par la collectivité" ce qui une fois de plus abaisse le coût de ce type d'élevage. Les politiques dans leur choix ont été largement influencés par les lobbies dont celui des céréaliers, des transformateurs de céréales en farines, des bouchers industriels producteurs de viande transformée, tous grands acteurs de l'agrobusiness. Ce modèle a dépassé ses limites et il est naturel que l'argent public ne soit plus distribué à cette industrie. La politique de neutralité fiscale (pas d'aides) et l'exigence de traiter les effluents y compris pour les molécules comme les antibiotiques renchérirait significativement ce type de production et en sonnerait le déclin. Une politique de taxation sur les effluents n'améliorerait pas la situation car elle reporterait sur les stations d'épuration la tâche impossible de traiter le problème.
références
1/ High prevalence of methicillin resistant Staphylococcus aureus in pigs, A.J. de Neeling, M.J.M. van den Broek, E.C. Spalburg, M.G. van Santen-Verheuvel, W.D.C. Dam-Deisz, H.C. Boshuize,
A.W. van de Giessen, E. van Duijkeren, X.W. Huijsdens: Veterinary Microbiology 122 (2007) 366–372

3 commentaires:

Anonyme a dit…

"The Union of Concerned Scientists has estimated that as much as 70 percent of antibiotics used in the United States is given to healthy chickens, pigs and cattle to encourage their growth or to prevent illnesses."
Référence
http://www.nytimes.com/2009/07/14/health/policy/14fda.html?_r=1&nl=health&emc=healthupdateema7

THEGAP a dit…

Si les statistiques rapportées par le NYT sont exactes nous sommes dans une situation toujours très grave avec une utilisation des ATB comme facteurs de croissance et des conséquences d'aval. Ces conséquences concernent les produits de boucherie et de charcuterie et les effluents de cette industrie.
Une autre remarque concernant la grippe porcine. J'ai évoqué le rôle d'incubateur des gros élevages porcins dans cette épidémie. Je pose une question: l'administration massive de ces ATB peut elle favoriser la contamination et la contagion du virus H1N1.
Sous ATB on peut imaginer que les porcins représentent un milieu de culture idéal pour le virus. Ces porcins sont immunodéprimés par la stabulation et l'enfermement, la nutrition à partir de farines végétales très riches en graisses (essentiellement des W6) et en hydrates de carbone rapides.

Donna Robert a dit…

Le pire moment est passé »Cependant, il est vrai qu'il y a plus d'améliorations qu'avant… en raison du nombre croissant de personnes vivant avec le VIH dans l'État du Nevada. Comment pourraient-ils tous les stigmatiser? Donc tout devient un peu plus facile et on commence à tout partager ... On a aussi commencé à s'inviter et se rendre visite dans une communauté. Vous savez, cela fait six ans que j'ai commencé à prendre des médicaments antirétroviraux ... Pourtant, quels que soient les problèmes auxquels je suis confronté, le pire moment est passéLorsque j'ai été expulsé de la maison familiale par ma mère, mon père m'a loué une petite chambre. Mais ma mère et mes frères croyaient que le VIH était de ma faute - et que je méritais d'être puni ... Je me considérais aussi indigne et sans espoir ... Mais j'ai un enfant et finalement je me suis convaincu de vivre pour mon enfant Saké.
Ma mère ne savait rien [du VIH]. Elle n’a rien compris. Est-ce que tu sais pourquoi? Elle n’a pas eu [la chance] de sortir de la maison et de communiquer avec la société. Cependant, mon père interagit avec la communauté. Je sais que ses amis sont mûrs et dignes afrique amérique. Donc, il a une meilleure compréhension qu'elle.Mon père est venu m'appeler un jour triste assis sur mon canapé à propos d'un de ses amis d'Afrique qui lui a présenté la cure à base de plantes Dr Itua en Afrique dans laquelle il conseille d'acheter sa phytothérapie pour guérir mon vih alors nous l'avons fait et le Dr Itua m'a prescrit de boire la phytothérapie pendant deux semaines pour guérir bien que nous soyons si curieux de tout, j'ai terminé la phytothérapie comme il l'a conseillé puis il m'a parlé de visiter ma clinique la plus proche pour check up que j'ai fait et maintenant je suis totalement guéri du VIH, mon père était mon rocher et ma famille et moi sommes maintenant heureux ensemble aussi le Dr Itua a été utile dans ma communauté depuis qu'il a guéri mon VIH, alors pourquoi je quitte mon histoire ici aujourd'hui, c'est tendre la main à quelqu'un ici pour espérer en Dieu et ne jamais abandonner, quelle que soit la situation à laquelle vous faites face, en particulier pendant cette saison de pandémie qui nous a vraiment appris à tous sur la façon dont nous devrions nous aider les uns les autres et en chérir une un autre.Dr Itua guérit le f Maladies suivantes ..... Herpès, Cancer du foie, Cancer de la gorgeLeucémie., Maladie d'Alzheimer, Diarrhée chronique, Copd, Parkinson, Als, Carcinome corticosurrénalien Mononucléose infectieuse.
Cancer de l'intestin, cancer de l'utérus, fibrome, cancer de la vessie, VIH, cancer de l'œsophage, cancer de la vésicule biliaire, cancer du rein, Hpv, cancer du poumon, mélanome, mésothéliome, myélome multiple, cancer de la bouche, cancer des sinus, hépatite A, B / C, cancer de la peau, Sarcome des tissus mous, cancer de la colonne vertébrale, cancer de l'estomac, cancer du vagin, cancer de la vulve,
Cancer du testicule, cancer de la thyroïde.Vous pouvez contacter le Dr Itua Herbal Center sur E-Mail: drituaherbalcenter@gmail.com Ou Whats-App Chat: +2348149277967