- l'air pollué par des différents produits chimiques ou résidus microscopiques de combustion ou pyrolyse (par exemple les microparticules des moteurs à explosion fonctionnant au Diesel)
- l'alimentation avec des produits contenant des produits de cuisson à haute température ou des molécules de Maillard, mais aussi les graisses trans et les contaminants xénobiotiques ou biocides.
Il existe un continuum entre inflammation et immunité ce qui explique le rôle de l'inflammation dans l'auto-immunité (Thyroïdite de Hashimoto, lupus, Vitiligo ... etc). Cette inflammation est longtemps silancieuse si elle est chronique et elle peut aussi être très violente ou même mortelle comme dans le SDRA (Syndrome de Détresse Respiratoire Aigue) de la grippe ou d'autres affections respiratoires ou bien encore en cas de septicémie. Dans tous les cas l'inflammation si elle est adaptée protège par la barrière qu'elle érige et dans le cas contraire elle est délétère et peut détruire le poumon ou tuer l'individu dans un orage inflammatoire violent. C'est donc un subtil équilibre qui est nécessaire. Ce subtil équilibre dépend entre autres de l'alimentation. En effet les molécules pro et anti-inflammatoires sont essentiellement des acides gracs lipo-oxygénés
Il est capital de maintenir naturellement un état d'équilibre que l'on pet appeler iso-inflammatoire en prenant sur le plan nutritionnel les mesures suivantes:
1/ Inverser le rapport Oméga6/Oméga3 en choisissant des huiles contenant de l'acide alphalinolénique (noix, colza, chanvre, perilla), des oeufs de poule élevées en plein air et peu supplémentées en céréales, des viandes d'animaux élevés à l'herbe en extensif, des poissons sauvages gras de préférence.
2/ Consommer des acides gras oméga3 longue chaîne et principalement de l'EPA qui est transformé dans l'organisme en une molécule anti-inflammatoire naturelle la résolvine E1. Pour cela je recommande l'huile de Krill afin de maintenir un apport d'au moins 500 mg/j d'acides gras oméga3 longue chaîne
3/ Consommer des fruits et légumes crus ou leur jus frais avec la pulpe (Juicing) pour leur pouvoir antioxydant
4/ diminuer ou supprimer les aliments transformés proinflammatoires:
-cuisson à haute température avec production de grillé
-acides gras trans issus de produits industriels ou bien de la cuisson des huiles non saturées à haute température (cas de l'huile d'olive ou d'autres huiles végétales poly-insaturées)
5/ Consommer du resvératrol présent dans les baies (fruits rouges et en particulier les myrtilles, raisins, cassis...) et les cacahuètes crues
6/ Vérifier son statut en vitamine D et prendre les mesures d'exposition et/ou de supplémentation nécessaires
Bien évidemment chez l'individu ayant déjà un syndrome inflammatoire il faut renforcer ces mesures car elles doivent être correctrices du déséquilibre existant. Il est à noter aussi que l'inflammation dans sa forme chronique est présente dans les grandes maladies à forte prévalence dans les sociétés industrielles (athérome, cancer, rhumatismes chroniques, auto-immunité). Ces recommandations sont en parfaite synergie avec d'éventuels traitements médicamenteux en particulier les statines pour l'athérome ou les anti-inflammatoires en général.
http://paleolithicmd.com/2012/05/25/statins-and-inflammation-discussed-further/
http://paleolithicmd.com/2012/05/25/statins-and-inflammation-discussed-further/
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