mercredi 29 juin 2011

Se laver les mains a l'eau courante est important avant de manger

Se laver oui mais pas désinfecter ses mains... L'hygiénisme forcené est une idéologie dévastatrice. D'abord en raison de la nécessité de laisser vivre une population bactérienne variée et collaboratrice dans notre écosystème plutôt que de tenter de faire le vide qui est ensuite massivement colonisé par une bactérie qui peut être délétère. en second lieu parce que les moyens utilisés sont eux mêmes délétères comme les antibiotiques qui induisent des résistances ou bien les toxiques qui ont des effets inattendus. Le Triclosan par exemple module la réponse aux estrogènes en l'augmentant et diminue la sécrétion de T4. L'étude citée est chez le rat mais compte tenu des effets cumulatifs liés à la longue espérance de vie des humains et aux sources combinées de molécules ayant une action estrogène like il est prudent de se passer de Triclosan car le bénéfice est nul et le risque faible mais très probable donc le rapport (Bénéfice/Risque) est très défavorable...

"The Effect of Handwashing at Recommended Times with Water Alone and With Soap on Child Diarrhea in Rural Bangladesh: An Observational Study"

http://www.scientificamerican.com/blog/post.cfm?id=scientists-discover-that-antimicrob-2011-07-05


Triclosan exposure modulates estrogen-dependent responses in the female Wistar rat
1, † Stoker, T.E., 1Gibson, E.K. and1,2 Zorrilla, L.M.
1 Endocrine Toxicology Branch, Toxicity Assessment Division, National Health and
Environmental Effects Research Laboratory, Office of Research and Development,
United States Environmental Protection Agency, Research Triangle Park, North Carolina
27711.
2Department of Molecular Biomedical Sciences, College of Veterinary Medicine, North
Carolina State University, Raleigh, North Carolina, 27606

Bénéfice/Risque: quand le bénéfice d'un traitement est nul ou très faible tout risque même faible indique un rapport très faible.

Energy density and industrial food



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lundi 27 juin 2011

Le Diabète type 2 est curable sans médicament!

Voici un des papiers les plus marquants de l'année en diabétologie mais que peu de gens liront car les médias n'ont aucun contrat pour en faire de la pub...
En agissant avant la quatrième année de déclaration du diabète par un régime de restriction calorique sévère on peut non seulement rétablir une fonction beta pancréatique mais aussi les autres paramètres altérés par l'accumulation de lipides dans le foie et le pancréas...
Le régime est une restrictions calorique à 600 kcal/jour et des légumes verts sans amidon en suppléments.
Ces résultats qui sont pressentis par tous ceux qui se sont sortis du diabète par le régime ou bien par les observations nombreuses d'amélioration spectaculaire de l'HbA1c lors d'un régime bien suivi en hospitalier sont encore améliorables si on associe ensuite un programme de réentrainement à l'effort qui améliore la sensibilité des muscles à l'insuline... Il doivent être expliqués aux patients au début de leur maladie pour leur souligner le caractère curable du diabète type 2.









Reversal of type 2 diabetes: normalisation of beta cell
function in association with decreased pancreas
and liver triacylglycerol
E. L. Lim & K. G. Hollingsworth & B. S. Aribisala &
M. J. Chen & J. C. Mathers & R. Taylor
Received: 22 March 2011 /Accepted: 5 May 2011
# The Author(s) 2011. This article is published with open access at Springerlink.com

dimanche 26 juin 2011

huile de noix de coco

Volume 44, Number 7593-601DOI: 10.1007/s11745-009-3306-6

Effects of Dietary Coconut Oil on the Biochemical and Anthropometric Profiles of Women Presenting Abdominal Obesity

Monica L. AssunçãoHaroldo S. FerreiraAldenir F. dos SantosCyro R. Cabral and Telma M. M. T. Florêncio

samedi 25 juin 2011

Quelle détox est faite pour vous ?

http://madame.lefigaro.fr/quiz/164872/options/3268

Il est assez délicat de donner son appréciation d'une telle detox sans être désagréable ! Rien dans tout cela n'est fondé rien ne marche, c'est du journalisme médiocre et dangereux...

mardi 21 juin 2011

Prévention pratique des intoxications alimentaires dues à la viande!

Un petit conseil: hachez votre viande a la maison ou bien muni d'un couteau affute découpez la en petits dés! En effet la viande hachée industrielle est plus souvent mise en cause dans les intoxications alimentaires! Pourquoi? Parce que les bactéries de souillure viennent le plus souvent de l'intestin de l'animal! Lors de la découpe la souillure est possible et ensuite le hachage dissémine les bactéries dans le produit. Avec la bonne tranche moins de danger car si il y a souillure elle sera en surface et sera tuée a la cuisson même courte! Alors cessons de manger du haché achetons de la vraie viande en morceaux entiers, en tranches! Un conseil très peu connu car l'industrie agro-alimentaire ne veut pas en entendre parler!
S'agissant du haché il faut le faire soi même car il n'est pas facile de nettoyer une machine entre deux clients...Et c'est justement les résidus de viande dans les coins a température ambiante qui sont d'excellents milieux de culture!
Enfin les germes les plus résistants sont ceux naissent de mutations dans les intestins des animaux traites aux antibiotiques. Choisir un élevage de demi montagne donc préférentiellement a l'herbe, préférer l'agriculture biologique, sont des atouts supplémentaires mais peu de preuves scientifiques ont été accumulées pour l'instant.
De la même façon il faut être extrêmement prudent avec les plats cuisines contenant de la viande hachée! Même si la plupart sont précuits il est préférable de préparer chez soi ces plats plutot que de les acheter congelés! Préparer une tranche de viande ou faire un hache maison avec des pâtes et de la sauce tomate est une aventure d'une trentaine de minutes!
On prendra quelques précautions supplémentaires comme se laver les mains, manipuler la viande avec des instruments propres, ne pas mettre la viande cuite dans le plat ou se trouvait la viande crue.

lundi 20 juin 2011

La télévision est un facteur de risque pour la santé en général!

Référence
Grontved A et Hu FB. Television viewing and risk of type 2 diabetes, cardiovascular disease and all-cause mortality. JAMA 2011 ; 305(23) : 2448-55.

dimanche 19 juin 2011

Le bio devrait être moins cher dès à présent!


L'alimentation bio est plus chère. la différence avec un aliment de qualité médiocre est élevée, de 30 à 100%. Dès que l'on compare avec des aliments de qualité certifiée, label rouge, fermier etc, la différence est moindre parfois nulle.

Comment le bio est à ce prix?

D'abord parce que nous acceptons ce prix en achetant! Le prix est un prix de marché!

 

Le prix du bio arnaque ou effet volume?

Nous entendons un discours tout à fait erroné à propos de l'agriculture biologique.

Le bio est encore une niche dans l'alimentaire (2 milliards d'euros), mais c'est une niche porteuse avec une croissance moyenne de 15% par an depuis 2005. Dans la lignée de la santé, l'environnement devient une variable clé dans la consommation alimentaire. Le biologique permet donc de répondre à ces deux attentes fortes du consommateur. Côté distribution, les circuits mass-market continuent leur montée en puissance et drainent désormais 60% des ventes grâce au développement des gammes MDD en GMS et l'ouverture de magasins spécialisés. Côté offre, en revanche, la production ne suit toujours pas. C'est la question du made in France, il y a beaucoup de yaka, de nationalistes protectionnistes mais ils ont oublié de réformer le marché du travail essentiel car la production bio demande plus de main d'oeuvre et de supprimer les subventions source principale de distorsion de production en France!


La problématique de la production reste centrale. Le Grenelle de l'environnement a marqué un tournant positif dans la volonté politique d'accompagner le développement de l'agriculture biologique française. Bon mais accompagner cela veut dire subventionner en terme clairs. Et bien sur les aides colossales à l'agriculture intensive ont un effet persistant d'éviction dans les choix des agriculteurs. Néanmoins, en l'état, le retard de la France semble difficile à combler : insuffisance des aides prévues pour atteindre l'objectif de 6% de SAU en 2015, manque de structuration de la filière... Compte tenu du contexte économique, il est difficile de tabler sur une révision à la hausse du montant des aides. Le recours aux importations va donc inévitablement s'amplifier pour pouvoir répondre à l'augmentation de la demande. Le risque afférent aux importations est double :

  • Un risque de banalisation des produits en raison de cahiers des charges moins exigeants à l'étranger, même si cet argument est avant tout protectionniste et qu'il ne vaut que pour certains pays la majorité étant au niveau ou plus avancés que la France ;
  • Un risque de ternissement de l'image lié à la distorsion entre les valeurs de proximité véhiculées par le bio et l'éloignement des ressources importées.
  • Ainsi la consommation d eproduits bio accélère le déficit commercial de la France et ce n'est pas un moindre paradoxe

Les perspectives du marché sont bien orientées et les évolutions à attendre sont les suivantes :

  • Une baisse des prix progressive . L'essor des MDD et le recours aux importations vont permettre une baisse des prix du bio nécessaire pour recruter de nouveaux consommateurs et pour faire face aux tensions croissantes sur le pouvoir d'achat ;
  • Un gain de part de marché des circuits mass-market 
  • La bi-polarisation des positions des distributeurs entre militantisme et business
  • L'essor des supermarchés bio adossés à des réseaux intégrés (GMS ou réseaux spécialisés)
  • La poursuite de la progression de la vente directe grâce aux AMAP ;
  • Le développement en restauration collective (par rapport aux objectifs du Grenelle) qui suppose un assouplissement des cahiers des charges et des appels d'offres ;
  • Le déclin des magasins indépendants, l'absence d'organisation étant problématique face à la maîtrise de l'approvisionnement ;

Une reconfiguration de la distribution est donc à prévoir. Les réseaux spécialisés devraient se concentrer et étendre leur parc suivant deux modèles :

  • Les Opportunistes (La Vie Claire, Biomonde...) prennent modèle sur la grande distribution en s'appuyant sur une clientèle mixte, des gammes MDD, un recours aux importations si nécessaire...
  • Les Originels (Biocoop, Satoriz...). A la fois militants de la première heure et gestionnaires de réseaux, ils cherchent à structurer tous les maillons de la chaîne : la production via des partenariats gagnants-gagnants avec les producteurs, la commercialisation avec une volonté de maillage territorial systématique... Pour autant ils restent très chers en terme de prix mais aussi très haut en qualité. Ce qui est le plus onéreux c'est le bioproduit alors que les aliments bruts sont excellents et de prix plus acceptable.

De son côté, la grande distribution va poursuivre sa montée en puissance. Le développement d'une offre biologique dans les enseignes participe à la construction d'une image positive et au positionnement sur un segment de marché dynamique.

Plusieurs stratégies coexisteront :

  • Les Proactifs, qui se réfèrent aux valeurs historiques du bio, vont renforcer leurs positions sur le bio. Les Pionniers (Carrefour, Casino/Monoprix), forts d'une expertise ancienne sur le marché bio, déploieront des formats spécifiques au bio et intègreront des chaînes spécialisées (Monoprix/Naturalia). Les Nouveaux Bâtisseurs (Auchan,Système U), eux, testent de nouveaux concepts en phase avec leur positionnement fondé sur la qualité et le service. Ce qui pose problème c'est la qualité. Les fruits et légumes sont de qualité très variable, pour le reste on note une amélioration énorme dans les deux dernières années tant du point de vue qualité qu'étendue de la gamme;
  • Les Attentistes, plus axés sur les valeurs de marché, seront plus réservés sur le développement du bio. Les Minimalistes (comme Cora) accorderont une place limitée au bio car leur zone de chalandise n'est pas forcément adaptée à des gammes dont les prix peuvent être en décalage avec leur cible de clientèle et leur localisation. Enfin, les Réalistes (comme Leclerc) ont délibérément fait le choix de mixer Bio et Equitable, le discours prix restant prioritaire. Mais cette stratégie porte en elle un certain degré de confusion qui ne convient pas à ceux qui veulent acheter du bio sans trop avoir a vérifier...
Quelle sera l'impact du prix du pétrole sur l'alimentation et le bio qui privilégie la proximité pourrait il en tirer avantage?

C'est le discours écolo classique mais il y a loin de la coupe aux lèvres! Pour l'instant c'est un échec la proximité ne fait pas baisser les prix malgré les couts croissant du transport. Les causes sont multiples tout au long de la chaine de production/distribution. Mais la principale c'est que le consommateur accepte d'absorber les marges des uns et des autres qui sont sensiblement plus élevées que dans le conventionnel. Jusqu'à quand? En tout état de cause le bio aura laissé passer l'occasion de restructurer l'agriculture de proximité en lui offrant un large marché. Le bio même s'il se développe en terme de marché reste une zone de consommation des classes moyennes à revenu élevé. C'est là aussi un paradoxe parfaitement occulté par les militants.









Bacterial Diarrhea





Shiga toxin–producing Escherichia  coli including  O157:H7  E. coli , 

and non-O157 strains 

100 000 cases per a year in US


- Watery diarrhea progressing to passage of bloody diarrhea; infection acquired from food (ground beef or 

contaminated produce) (in 52% of patients), personto-person spread (in 14%), water and wading pools 

(in 9%), contact with animals (in 3%), laboratories (in <1%), and unknown sources (in 21%); important 

reservoir in cattle


Stool culture with the use of sorbitol–MacConkey agar for nonfermenting bacteria followed by serotyping for O157, then H7 with enzyme immunoassay of from positive  E. coli stool for Shiga toxins; send stools to reference laboratory for serotypin







Régime méditerranéen ou huile d'olive?




Selon un papier récent de Neurologie ceux et celles qui choisissent l'huile d'olive font moins d'AVC ischémique.
Il s'agit d'une étude épidémiologique observationnelle, donc destinée à chercher des pistes pour des essais interventionnels. Il s'avère que la consommation d'huile d'olive est un biais important dans toute étude visant à démontrer un lien de cause à effet pour au moins deux raisons. Ceux qui utilisent l'huile d'olive utilisent moins d'autres matières grasses et du coup la question se pose de savoir si c'est la diminution des autres graisses, l'huile d'olive ou les deux. Ensuite les gens qui préfèrent l'huile d'olive ont un habitus de vie beaucoup plus orienté vers une préférence pour le futur que les autres, facteur que les corrections statistiques ne peuvent annuler... 

Donc nous sommes certains que le régime méditerranéen qui ne se résume pas à l'huile d'olive est favorable à la santé au regard du risque de maladie chronique et en particulier de maladies cardiovasculaires. L'huile d'olive est un parmi des milliers d'aliments de cette alimentation méditerranéenne. Pour chacun des composants aliment ou nutriment isolés rien n'est prouvé car ils agissent en synergie. Feuilles (légumes verts), poissons et fruits de mer, fruits et quelques racines et tubercules de saison sont incontournables ensemble. Il faut garder ces données à l'esprit et ne pas augmenter les quantités d'huile d'olive sur une impression laissée par des études observationnelles ou les messages de l'industrie de l'huile d'olive. Ce d'autant que l'huile d'olive c'est 100% de graisses c'est à dire un aliment très dense en calories. Restons mesuré dans l'apport, ne la faisons pas cuire car on peut ainsi produire chez soi des acides gras trans, choisissons là gouteuse et non filtrée car beaucoup plus riche en vitamines E.

Mais il faut répéter que le niveau de protection c'est à dire de réduction du risque conféré par une alimentation méditerranéenne n'a rien à voir pour l'AVC ischémique avec le risque amplifié par le tabagisme. C'est dire qu'il est illusoire de "croire" que l'alimentation compensera les effets de la fumée de cigarette. C'est exactement la même chose pour l'infarctus du myocarde. 
En réalité il s'agit de la même maladie athéromateuse qui est turbo-accélérée par le tabac fumé et le diabète.


Neurology. 2011 Jun 15. [Epub ahead of print]

Olive oil consumption, plasma oleic acid, and stroke incidence: The Three-City Study.

Samieri C, Féart C, Proust-Lima C, Peuchant E, Tzourio C, Stapf C, Berr C, Barberger-Gateau P.

Source

From the Research Center INSERM, U897, Department of Nutritional Epidemiology (C. Samieri, C.F., P.B.-G.), Bordeaux; Research Center INSERM, U897, Department of Biostatistics (C.P.-L.), Bordeaux; University Victor Segalen Bordeaux 2 (C. Samieri, C.F., C.P.-L., P.B.-G.), ISPED, Bordeaux; INSERM (E.P.), U876, Bordeaux; CHU de Bordeaux (E.P.), Hôpital Saint-André, Department of Biochemistry, Bordeaux; INSERM (C.T.), U708, Neuroepidemiology Unit, University Pierre et Marie Curie Paris VI, Paris; Department of Neurology (C.T., C. Stapf), Hôpital Lariboisière, APHP, Paris; University Diderot Paris VII (C. Stapf), Paris; INSERM (C.B.), U1061, University Montpellier 1, Montpellier; and CHU Montpellier (C.B.), CMRR Languedoc Roussillon, Montpellier, France.

Abstract

OBJECTIVE:

To determine whether high olive oil consumption, and high plasma oleic acid as an indirect biological marker of olive oil intake, are associated with lower incidence of stroke in older subjects.

METHODS:

Among participants from the Three-City Study with no history of stroke at baseline, we examined the association between olive oil consumption (main sample, n = 7,625) or plasma oleic acid (secondary sample, n = 1,245) and incidence of stroke (median follow-up 5.25 years), ascertained according to a diagnosis validated by an expert committee.

RESULTS:

In the main sample, 148 incident strokes occurred. After adjustment for sociodemographic and dietary variables, physical activity, body mass index, and risk factors for stroke, a lower incidence for stroke with higher olive oil use was observed (p for trend = 0.02). Compared to those who never used olive oil, those with intensive use had a 41% (95% confidence interval 6%-63%, p = 0.03) lower risk of stroke. In the secondary sample, 27 incident strokes occurred. After full adjustment, higher plasma oleic acid was associated with lower stroke incidence (p for trend = 0.03). Compared to those in the first tertile, participants in the third tertile of plasma oleic acid had a 73% (95% confidence interval 10%-92%, p = 0.03) reduction of stroke risk.

CONCLUSIONS:

These results suggest a protective role for high olive oil consumption on the risk of stroke in older subjects.






samedi 18 juin 2011

Subventionner l'achat de fruits et légumes avec de l'argent public?

C'est ce que fait la Mairie de la Madeleine avec des bons verts, l'état providence entre dans la cuisine.  Tout d'abord il faut se garder de ramener la question de la consommation à une question de pouvoir d'achat c'est entièrement faux. Les choix économiques sont des choix où interfèrent des facteurs culturels, la préférence pour le risque, la concurrence d'autres biens et services et l'éviction qu'ils peuvent exercer. Je ne souscris donc pas a priori à cette initiative mais il sera très intéressant d'en connaître les résultats dont j'espère qu'ils seront scientifiquement évalués. En particulier en vertu du principe selon lequel ce qui est gratuit n'a pas de valeur il sera très interessant de vérifier que ces fruits et légumes sont EFFECTIVEMENT consommés par la famille et non gaspillés, jetés ou revendus. A défaut il s'agira simplement d'une opération clientéliste.
http://www.aprifel.com/pdf/EQ109.pdf

Suppléments de probiotiques: pas d'efficacité et même des effets secondaires

Il est très difficile de prouver qu'un supplément nutritionnel est efficace. Voilà pourquoi ils sont si nombreux... En dehors des vitamines comme la vitamine D ou d'autres carences avérées comme le groupe des vitamines B les oligo-éléments et autres micronutriments sont de loin mieux absorbés, régulés et surs quand ils sont  absorbés dans un aliment non transformé.
Il existe une autre exception les acide gras omega 3 longue chaîne si l'on ne consomme pas de poisson gras. Dans ce contexte l'huile de foie de morue, qui contient aussi de la vitamine D ou bien l'huile de cahir de poisson ou l'huile de krill sont bien utiles.
Les suppléments proposés dans le commerce sont des milliers... Et comme toujours ce qui n'est pas efficace peut s'avérer dangereux. C'est le théorème de non neutralité en biologie, cela ne peut pas me faire de mal! Et bien si!
Les probiotiques sont des être vivants (tout au moins certains) immunogènes et potentiellement pathogènes. Les consommer dans un kéfir de fruits ou de lait, du vinaigre, une choucroute crue ou concentrés dans des gélules n'est pas du tout pareil...
1/ Ces suppléments sont inefficaces
2/ Ils sont chers
3/ Ils peuvent entraîner des complications immunologiques ou infectieuses.
Alors que faire?
1/ Tout d'abord ne pas détruire sa flore, les antibiotiques ne doivent être utilisés qu'en dernier recours, uniquement pendant la durée prescrite et la molécule doit être choisie avec précision.
2/ Dormir suffisamment pour prévenir les stress permanent qui à la différence du stress phasique paroxystique est épuisant aussi pour le système immunitaire et la flore intestinale.
3/  Manger beaucoup de fibres appelées prébiotiques ce qui est le cas dans le régime paléolithique et qui  se résume à des feuilles vertes et des fruits crus.
4/ Avoir un bon transit colonique la stagnation des matières fécales est délétère
5/ Manger des produits fermentés vivants comme les fromages au lait cru le kéfir de fruit ou de lait, le vinaigre, la choucroute, la bière non filtrée etc.

Grains de Kéfir


http://www.ajcn.org/content/83/6/1256.full.pdf
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1365-2036.2005.02624.x/pdf
http://www.magicflora.net/linked/bacteria%26yeast.pdf
http://www.fflt.org/monographs/probiotics.pdf
http://www.anaturalhealingcenter.com/documents/Thorne/monos/SacroB%20mono.pdf
http://www.springerlink.com/content/4n3a9p26nn735wwv/fulltext.pdf

http://www.nutraingredients.com/Product-Categories/Probiotics-and-prebiotics/Clinical-trials-needed-to-fulfill-prebiotics-obesity-promise-Professor/?c=Cj6Zsw90Srr9hhl0AJs5oQ%3D%3D&utm_source=Newsletter_Product&utm_medium=email&utm_campaign=Newsletter%2BProduct

vendredi 17 juin 2011

La grippe: prévention par le mode de vie plutôt que par la vaccination!

Il y a quelques très bonnes indications de vaccination chez les patients immuno-déprimés ou grands insuffisants respiratoires. Pour les autres vous, moi, c'est à dire l'immense majorité de la population les preuves de l'efficacité de la vaccination sont fragiles. Et pour tous et toutes y compris les vaccinés un mode de vie ne mettant pas en danger notre système immunitaire est le meilleur garant d'une infection sans signes cliniques ou très modérés.
Quel est ce mode de vie?
1/ Eviction des polluants aériens et en premier lieu de la fumée, du tabac ou autre végétal, du feu de bois, a fortiori de fumées issues de la combustion de produits chimiques.
2/ Activité physique et vie à l'extérieur
3/ Exposition solaire et vérification du statut vitaminique D
4/ Nutrition
C'est pourquoi la prévention de la grippe commence en été!

Vous pouvez maigrir plus vite avec des mets plus pimentés...

1/ Essayez sans frais le régime paléolithique exposé dans ce blog
2/ ajoutez du piment à votre assiette
Les différents piments
Cayenne
Espelette mon préféré car n'occasionne aucun trouble digestif chez moi!
Niora
Bec d'oiseau
La conséquence sera une consommation métabolique plus élevée!
On pourrait essayer les piments en association avec l'arrêt du tabac...
La ressource :


Physiology & Behavior
Volume 102, Issues 3-4, 1 March 2011, Pages 251-258


The effects of hedonically acceptable red pepper doses on thermogenesis and appetite
a Purdue University, West Lafayette, IN 47907, USA
Received 11 August 2010;  
revised 17 October 2010;  
accepted 12 November 2010.  
Available online 18 November 2010. 



Abstract


Previous studies suggest consumption of red pepper (RP) promotes negative energy balance. However, the RP dose provided in these studies (up to 10 g/meal) usually exceeded the amount preferred by the general population in the United States (mean = ~ 1 g/meal). The objective of this study was to evaluate the effects of hedonically acceptable RP doses served at a single meal in healthy, lean individuals on thermogenesis and appetite. Twenty-five men and women (aged 23.0 ± 0.5 years, BMI 22.6 ± 0.3 kg/m2, 13 spicy food users and 12 non-users) participated in a randomized crossover trial during which they consumed a standardized quantity (1 g); their preferred quantity (regular spicy food users 1.8 ± 0.3 g/meal, non-users 0.3 ± 0.1 g/meal); or no RP. Energy expenditure, core body and skin temperature, and appetite were measured. Postprandial energy expenditure and core body temperature were greater, and skin temperature was lower, after test loads with 1 g RP than no RP. Respiratory quotient was lower after the preferred RP dose was ingested orally, compared to in capsule form. These findings suggest that RP's effects on energy balance stem from a combination of metabolic and sensory inputs, and that oral exposure is necessary to achieve RP's maximum benefits. Energy intake was lower after test loads with 1 g RP than no RP in non-users, but not in users. Preoccupation with food, and the desire to consume fatty, salty, and sweet foods were decreased more (or tended to be decreased more) in non-users than users after a 1 g RP test load, but did not vary after a test load with no RP. This suggests that individuals may become desensitized to the effects of RP with long-term spicy food intake.

Research Highlights


► Ingestion of red pepper (RP) increased energy expenditure and core temperature. ► Respiratory quotient was lower after oral RPingestion compared to capsule form. ► RP ingestion lowered intake and appetite in spicy food non-users, but not users. ► RP's effects on energy balance are a combination of metabolic and sensory inputs. ► Desensitization to RP's effects may occur with long-term spicy food intake.



D'où ma question:




"Dear Sir,
I just read you recent paper and have a question:
Do you think that the absolute increase in energy expenditure after RP consumption is in the same range that the nicotine induced increase of BM?
Thank you by advance,
regards,"

et la réponse:

"The most striking parallel to me between the nicotine and red pepper research is the existence of differential effects by level of use.  My read of the smoking literature is that compared to less frequent smokers, higher levels of cigarette smoking are associated with a desensitization to the energy expenditure effects of nicotine.  Although we observed that energy expenditure was enhanced by about 10 kcal following a meal with red pepper in both regular spicy food users and non-users, orexigenic appetitive sensations were suppressed only in non-users of spicy foods (decreased hunger for sweet, salty, and fatty foods, as well as a 60 kcal decrease energy intake at next meal). 

In terms of a comparision between the absolute magnitude of nicotine and red pepper's energy expenditure effects, this remains to be determined.  The 10 kcal increase we saw following a meal with 1 g red pepper was very modest.  The reported value for nicotine appears to be higher, around 5% resting metabolic rate."

Un rôle spécifique pour l'acide alphalinolénique?

Cette étude observationnelle rétrospective semble indiquer que la prise d'acide alphalinolénique est associée à une moindre mortalité de maladies inflammatoires mais pas la prise alimentaire de poisson et ce uniquement chez la femme.


Consumption of polyunsaturated fatty acids, fish, and nuts and risk of inflammatory disease mortality1,2,3

  1. Bamini Gopinath
  2. Anette E Buyken
  3. Victoria M Flood
  4. Marianne Empson,
  5. Elena Rochtchina, and 
  6. Paul Mitchell
-Author Affiliations
  1. 1From the Centre for Vision Research, Department of Ophthalmology and Westmead Millennium Institute, University of Sydney, Sydney, Australia (BG, ER, and PM); the Research Institute of Child Nutrition, Rheinische Friedrich-Wilhelms-Universität Bonn, Dortmund, Germany (AEB); the Faculty of Health and Behavioural Sciences, University of Wollongong, Sydney, Australia (VMF); and the Immunology Department, Auckland City Hospital, Auckland, New Zealand (ME).
-Author Notes
  • 2 The Blue Mountains Eye and Hearing Studies were supported by the Australian National Health and Medical Research Council (grant nos. 974159, 991407, 211069, and 262120).
  • 3 Address correspondence to P Mitchell, Centre for Vision Research, University of Sydney, Westmead Hospital, Hawkesbury Rd, Westmead, NSW, 2145, Australia. E-mail: paul_mitchell@wmi.usyd.edu.au.

Abstract

Background: n–3 (omega-3) Polyunsaturated fatty acids (PUFAs), fish, and nuts can regulate inflammatory processes and responses.
Objective: We investigated whether dietary intakes of PUFAs [n−3, n–6 (omega-6), and α-linolenic acid], fish, and nuts were associated with 15-y mortality attributed to noncardiovascular, noncancer inflammatory diseases.
Design: The analyses involved 2514 participants aged ≥49 y at baseline. Dietary data were collected by using a semiquantitative food-frequency questionnaire, and PUFA, fish, and nut intakes were calculated. Inflammatory disease mortality was confirmed from the Australian National Death Index.
Results: Over 15 y, 214 subjects died of inflammatory diseases. Women in the highest tertiles of total n−3 PUFA intake, compared with those in the lowest tertile of intake at baseline, had a 44% reduced risk of inflammatory disease mortality (P for trend = 0.03). This association was not observed in men. In both men and women, each 1-SD increase in energy-adjusted intake of α-linolenic acid was inversely associated with inflammatory mortality (hazard ratio: 0.83; 95% CI: 0.71, 0.98). Subjects in the second and third tertiles of nut consumption had a 51% and 32% reduced risk of inflammatory disease mortality, respectively, compared with those in the first tertile (reference). Dietary intakes of long-chain n−3 and n−6 PUFAs and fish were not associated with inflammatory disease mortality.
Conclusions: We report on a novel link between dietary intake of total n−3 PUFA and risk of inflammatory disease mortality in older women. Furthermore, our data indicate a protective role of nuts, but not fish, against inflammatory disease mortality.