La question est fréquemment posée. Et la réponse doit s'envisager de manière factuelle.
1/Introduire un certain pourcentage d'aliments entiers non transformés est toujours favorable.
Par exemple manger des noix et des noisettes ou des amandes est très favorable en terme de vitamines, d'acides gras poly-insaturés, de fibre et de phytonutriments. Bien sur il s'agit des oléagineux crus. En revanche une grande salade verte n'efface pas les effets métaboliques d'acides gras trans consommés dans une pizza industrielle ou bien les effets délétères des jus de fruit fussent-ils purs et bio car il s'agit là d'une bombe de fructose pour le pancréas et la glande jaune j'ai nommé notre tissu adipeux. Même conséquence pour les aliments transformés par friture ou pyrolyse. Une friture à haute température produit avec de l'huile d'olive de l'acide élaïdique un acide gras trans fortement disrupteur du métabolisme et athérogène. Peu importe que les pommes de terre soient bio et l'huile d'olive vierge extra. La cuisson avec beaucoup de grillé entraîne le contact entre les cellules du tube digestif et des carcinogènes puissants résultant de la pyrolyse des aliments. Même scénario que la fumée inhalée (tabac, haschich, environnement industriel...) avec les cellules bronchiques!
2/ Sur le plan épidémiologique on observe une survie plus longue et une meilleure qualité de vie en raison de la baisse de prévalence des grandes maladies chroniques avec le régime méditerranéen. Pour autant il faut avoir une approche correcte de ce régime pour bénéficier de cette diminution de la morbi-mortalité. En particulier il ne faut surtout pas résumer ce régime à l'utilisation d'huile d'olive. Si l'on devait le résumer il faudrait plutôt utiliser le terme régime à base de végétaux en priorité!
3/ Bio ne signifie pas sain! Les produits industriels bio sont aussi constitués de nutriments raffinés au premier rang des quels les amidons des céréales et le sucre; manger sain suppose d'abord de recourir à des aliments entiers. Ensuite à éviter les transformations surtout thermiques qui détruisent les vitamines et les phytonutriments mais pas les calories. A ces conditions les aliments entiers bio sont intéressants car la plupart du temps plus goûteux et pauvres en biocides.
4/ Manger sain veut d'abord dire manger peu. Diminuer les calories et donc les aliments caloriques est un impératif récent pour l'humanité en raison de la prépondérance de la sédentarité dans les pays développés et dans beaucoup de pays émergents. Je rappelle que les aliments caloriques sont d'abord les hydrates de carbone. Nous sommes très sensible sur le paln neurobiologique aux hydrates de carbone en particulier raffinés; il faut en tenir compte. Il est rare de terminer une palquette de beurre sans pain ou autre biscotte. Il est apr contre fréquent de constater une véritable boulimie aux céréales en particulier le blé raffiné sous forme de pâin blanc. Une des solutions à cette tendance boulimique est de n'acheter que du pain intégral (ce qui est différent du pain dit complet et qui ne l'est pas...) et plutôt des céréales anciennes comme le seigle ou l'épautre. Ensuite il est important de souligner que l'activité physique est un élément essentiel pour avoir une almentation saine. Les choix alimentaires et les effets métaboliques sont favorablement modifiés par l'exercice physique. Mais là aussi l'exercice physique n'est pas et ne peut pas être la compensation d'une alimentation industrielle de mauvaise qualité. Les sportifs des années 50 à 80 en ont fait les frais.
Choisir des aliments entiers peu transformés, introduire plus de poisson sauvage que de viande d'élevage, consommer beaucoup de feuilles (salades, choux ...) et ne manger que des fruits frais avec peu de céréales complètes voilà le programme qui peut durablement remplacer la junk food et qui est autrement plus robuste dans le temps et dans les faits que tous les régimes et suppléments nutritionnels ensemble!
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire