mardi 29 décembre 2009

Vitamine D: aspects médico-économiques Vitamin D economics

Il est frappant de constater qu'une des déficiences les plus importantes des populations des pays développés soit aussi négligée!

Voyons le volet économique:

Prix des ampoules de vitamine D3 (Euro)

ZYMA D 10 000 UI 1 flacon de 10 ml: 2,72
ZYMA D 80000 et 200000 UI 1 ampoule : 1,82
UVEDOSE 100 000 UI 1 ampoule: 1,80
comme vous le constatez le plus cher c'est l'ampoule et la boîte car peu importe le dosage le prix est sensiblement le même pour des quantités allant de 1 à 10!
Mais il y a beaucoup plus cher!
A partir d'une recherce rapide sur le web le kUI (1000UI) de vitamine D3 varie de 0,0091 à 0,2 euro soit de 1 à 22!


Dosage de la 25 OH vitamine D (Euro)
27.
Dans ces conditions il est peu probable que vous voyiez une pub sur la vitamine D que vous receviez un mail ou qu'un(e) visiteur(se) vienne voir votre médecin!
Ainsi va la vie et ce blog aussi...

Viandes: quelles garanties pour le consommateur?

Meats: what are our warranties?
Ce qui est très intéressant c'est que la plupart des appellations ne sont pas des garanties de qualité de la viande. Appellation géographique, nom de région, appellation "fermier" sont assujetties à un cahier des charges qu'il est très difficile de se procurer et qui est illisible. Au mieux c'est une belle étiquette.
Alors comment faire?
La qualité de la viande est essentielle à la santé.
D'une manière générale force est de reconnaître que pour éviter la viande aux antibiotiques ou aux hormones il est judicieux de la choisir bio.
Mais la viande bio n'est pas une garantie d'élevage naturel en particulier pour les bovins. Elevé au maïs bio un bovin, un porc sera très riche en acides gras oméga 6 et de surcroît gras car le plus souvent en stabulation devant son auge.
Les élevages en biodynamie comme Nature & Progrès ou Demeter sont à l'herbe.
Trouver du boeuf à l'herbe (les ruminants mangent de l'herbe) est difficile. Mais pas impossible! Par exemple il faut rechercher la viande de demi-montagne chez de petits éleveurs et acheter sousvide lors de l'abattage. La viande "Rosée des Pyrénées" est une exemple de ces élevages à l'herbe.
Les avantages nutritionnels des élevages plein air avec très peu de céréales sont très importants.
Il s'agit de viandes maigres, riches en oméga 3, en acides gras conjugué issus de la rumination et en différentes vitamines dont la vitamine E mais aussi l'acide alpha lipoïque etc...
Il est donc urgent sur un plan sanitaire que soit institué en France un label "Nourri à l'herbe". Ce sera une garantie importante pour les consommateurs qui finalement se moquent de savoir si la viande a été élevée en Bretagne ou bien en Savoie mais voudraient savoir quelle est la qualité nutritionnelle de leur viande!
Les démarches entreprises à cette fin ont été vaines à ce jour essentiellement en raison d'une administration et de règlements qui font la part belle aux appellations n'ayant pas de qualité nutritionnelles prouvées. Par ailleurs la filière étant monopolisée par la viande au maïs soja (très grasse, riche en oméga 6, pauvre en antioxydants et acides gras conjugués) de puissants intérêts s'opposent aux nouveaux entrants.
http://roseedespyrenees.com/
Plusieurs élevages en Normandie, Aquitaine, Pays Basque, Poitou Charentes (Gilles Dubin à Mauléon), Aude (Mr Leseney), Haute Garonne (Mr Castex à l'Isle en Dodon)...

samedi 26 décembre 2009

Achetez bio mais peut être pas tout! What can you eat from conventional agriculture?

Acheter bio est un surcoût très important qui ne s'explique que partiellement par un rendement plus faible. L'essentiel du surcoût est lié au faible volume de production et donc à la surface agricole en bio qui est très faible en France, à un manque crucial de concurrence, à un défaut de production locale.
Si vous êtes dans un endroit où il n'y a pas de magasin biologique, ces fruits et légumes sont ceux qui ont le moins de résidus de pesticides:

Brocoli Aubergine Choux Banane
Kiwi Asperge Petits pois
Mangue
Ananas Maïs doux
Avocat Oignon


Ces fruits et légumes en conventionnel ont la plus forte charge de pesticides! Achetez bio où attendez!



Pêche Pomme Poivrons rouge doux Céleri

Nectarine Fraise Cerise Laitue

Raisin Poire Epinard Pomme de terre

Que retenir?

Les résidus de pesticides représentent un danger pour la santé et les contrôles ne sont faits que sur certains échantillons. Ce que les contrôles ont montré dans la CEE c'est que les poivrons rouges doux en conventionnels contiennent souvent des taux de pesticides supérieurs à la limite autorisée. De même pour les fraises. Ces cultures sont dépendantes des pesticides en conventionnel comme les pêches ou bien les pommes. Si vous voulez croquer une pomme il faut faire l'effort financier de l'acheter bio ou de planter son pommier.
ce qui est aussi important c'est que pour nos générations l'impact sur la santé des pesticides est beaucoup plus préoccupant que celui du CO2. Il y a ce qui se voit et ce qui ne se voit pas. Des photographies ou des reportages menés à grands frais sont régulièrement présentés à l'appui des thèses environnementales sur le CO2 mais les effets délétères des pesticides sont beaucoup plus difficiles à mettre en scène si tenté que les médias s'y intéressent. Il est vrai qu'il est plus facile de culpabiliser les automobilistes et de taxer le carbone que de modifier nos process de production agricole et d'affronter le lobby des chimistes et de leurs syndicats de patrons et d'employés. Pourtant les faits sont là, les pesticides sont des disrupteurs hormonaux ce qui a des conséquences en terme de cancérogénèse sur les tissus hormonosensibles (sein, prostate), altèrent la qualité du sperme , augmentent le taux de fausse couches et donc les capacités de reproduction, favorisent les maladies neurodégénératives. Cela concerne les agriculteurs, leur famille et les consommateurs de fruits et légumes mais aussi l'eau, l'air et notre niche environnementale en général. Nous sommes aussi responsable d'une pollution chimique importante celle de médicaments jetés dans les eaux usées, de notre urine ou de nos selles lorsque nous ingérons des médicaments de celles des animaux d'élevage conventionnel massivement traités aux antibiotiques etc...
Et n'oublions jamais que l'agriculture aux pesticides n'a commencé qu'après la deuxième guerre mondiale il y a 65 ans. Le bio n'est pas nouveau, n'est pas snob, n'est pas irrationnel c'est tout simplement ce que nous avons fait depuis les sumériens qui développèrent l'agriculture et l'élevage 5000 ans avant Jésus Christ dans le croissant fertile! 6945 ans d'agriculture bio par nécessité et 65 ans d'agriculture chimique, chacun peut juger.

jeudi 24 décembre 2009

Fructose: du gras en puissance! Fructose is highly lipogenic!

Le fructose est lipogénique. C'est la contrepartie en quelque sorte de la moindre élévation de la glycémie et de l'insulinémie!
D'après les études du métabolisme humain le fructose est plus lipogénique que le glucose.
Quelle est la source principale de fructose dans l'alimentation industrielle?
C'est le sirop de maïs. High fructose corn syrup en anglais. il y en a partout. Mayonnaises industrielles, ketchup, gâteaux etc.
Comment l'industrie agro-alimentaire s'est-elle convertie au fructose?
Par intérêt économique bien sur, le sirop de maïs transformé en fructose n'est pas cher. En réalité il est très cher notamment en raison de l'irrigation du maïs mais aux USA comme en Europe il est fortement SUBVENTIONNE!
Mais l'industrie utilise aussi le fructose en raison de données parfaitement erronées sur le métabolisme des sucres. Sous prétexte que le fructose élève moins la glycémie que le glucose il a été baptisé meilleur sucre que le glucose notamment chez le diabétique!
En résumé si le fructose n'est pas oxydé il sert à bâtir des acides gras dans le foie et ces acides gras sont assemblés en triglycérides.
Ainsi ce sont bien les sucres qui font des graisses et non l'inverse. On entend trop souvent des diététiciens, des diabétologues affirmer à des patients crédules que manger gras fait monter la glycémie. C'est bien l'inverse, manger des hydrates de carbone en grande quantité et particulièrement du fructose conduit à élever la glycémie et surtout les triglycérides. De surcroît les sucres ajoutés à l'alimentation le sont sous leur forme chimique pure c'est à dire non associée à des cellules végétales, des fibres et autres phytonutriments ce qui leur confert un index glycémique élevé à la différence du fructose des fruits crus entiers par exemple! Ne pas oublier:
1/ le glucose est aussi lipogénique surtout si la sédentarité conduit à ne pas oxyder les sucres!
2/ nous sommes parfaitement inégaux (c'est heureux car l'autre solution c'est le clone...) et les hommes sont beaucoup plus sensibles à l'effet lipogénique des sucres.

mercredi 16 décembre 2009

Curcuma un rhizome en or!

Le curcuma est une superbe plante poussant notamment à la Réunion et présentant des rhizomes à chair jaune dorée.
L'intérêt nutritionnel est tout d'abord le goût de cette épice qui permet de colorer et de dégager des saveurs. Ce qui est naturel et jugé bon au goût est un aliment dont nous avons besoin. De ce point de vue l'instinct peut être trompé par des aliments transformés mais pas par des végétaux ou des chairs d'animaux.
Mais voilà le rhizome de Curcuma est doté de capacités biologiques anticancéreuses et anti-inflammatoires remarquables!
Ce n'est pas surprenant compte tenu de la connaissance ancienne dans différentes médecines de son pouvoir anti-inflammatoire.
Mangez du Curcuma frais quand c'est possible!


http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/66/Turmeric_%28Curcuma_longa%29.jpg

samedi 5 décembre 2009

Comment maigrir quand on est sédentaire?














De nombreuses personnes qui sont en surpoids avec ou sans diabète cherchent à maigrir. Il est assez facile de constater que les remèdes conventionnels et les régimes habituels ne marchent pas. Les thérapeutes ont beau jeu de dire que c'est essentiellement parce que les patients ne sont pas observants. La réalité est différente. Certains patients ne sont pas observants mais la majorité le sont tout au moins des consignes qui leur sont données.
En réalité ce sont les thérapeutes qui globalement sont dans l'erreur!
De la même façon que l'époque est au relativisme des idées, la diététique est envahie par des recettes et non par les faits.
1/ La restriction calorique est essentielle à tout amaigrissement et aussi à la santé.
2/ Elle doit s'effectuer par la suppression prioritaire des aliments industriels (tout ce qui n'est pas frais) et des amidons. Cette suppression doit être totale chez le sédentaire.
3/ La faim doit être assouvie par des aliments très riches en fibres. Les feuilles remplissent bien ce rôle et c'est la salade peu assaisonnée d'huile qui peut remplir l'estomac sans apporter de calories. Il faut la faire volumineuse variée et goûteuse. Les autres légumes et efflorescences sont à privilégier lors des achats de courses. Je veux parler des épinards, blettes, cardes, fleur de brocoli et méristème du chou-fleur, chou vert ou rouge etc.
4/ Les amidons (pain, pattes, riz, haricots, lentilles, pollenta, mais aussi biscuits, pâtisseries, viennoiserie…) et autres doivent être supprimés totalement de même que les fromages secs qui sont très caloriques. Après la perte de poids du fromage frais de chèvre peut être consommé en petite quantité.
5/ Les protéines sont celles des oeufs, du poisson, de la viande maigre de boeuf ou de cheval , et aussi quelques morceaux de poitrine de deux pattes (poulet, pintade…). Le gibier est une viande excellente pour maigrir. Les sauces pour le préparer si elles sont grasses et le pain pour les saucer non!
6/ Les matières grasses doivent être trouvées dans l'alimentation en particulier les poissons gras (maquereaux, anchois sardines, flétan), la part grasse de la viande même si les morceaux maigres sont recommandés, l'huile d'olive ou de colza en petite quantité ou mieux un avocat et quelques noix, noisettes en fin de repas.
7/ Les fruits seront consommés crus et entiers. Pour cela acheter des pommes non traitées afin de consommer la peau, de même pour les autres fruits qui peuvent être consommés avec la peau, kiwis, figues, pêches, abricots... Pas de sucre pas d'édulcorants et une cuillère à soupe de miel dans chaque tasse de thé vert le mâtin.
8/ les en-cas. Il faut éviter de se précipiter au bureau ou en ville sur les produits industriels au milieu de la mâtinée ou bien dans l'après midi. Pour cela achetez des fruits secs. Mangues, ananas, abricots dattes etc vont faire l'affaire il suffit d'une petite poche en plastique glissée dans le sac.
Avec ce régime il n'y a pas de calcul des rations, pas de pesage des quantités, vous mangez ce que vous voulez mais attention pas de gavage, on se respecte et dès que la sensation de satiété est perçue on arrête.
Au bout de six mois de régime la perte de poids est importante. D'autant plus importante que vous avez commencé à faire de l'activité physique favorisée par l'amaigrissement qui allège vos articulations et l'euphorie psychique qui résulte du constat que c'est possible, yes you can!
Mais il est aussi tout à fait indispensable de faire quelques mesures physiques: poids, tour de taille en cm, tension artérielle et fréquence cardiaque avant le premier lever. Ainsi que quelques dosages: glycémie, triglycérides, vitamine D, folates et vitamines B.
Ces recommandations s'appuient sur les données les plus récentes concernant les résultats objectifs des régimes méditerranéens ou bien hyperprotidiques et en particulier les régimes bas en hydrates de carbone c'est à dire en sucres de toute nature.


jeudi 3 décembre 2009

Olivier: les fruits et les feuilles! Olive leaf extract choose it!

Ce qui caractérise le monde industriel c'est que les solutions ancestrales qui garantissaient la santé de nos aïeux sont invisibles à nos contemporains. Le totalitarisme médiatique de la santé gratuite fournie par la sécu a affaiblit notre capacité à penser, à observer et à chercher. L'extraordinaire déploiement de moyens pharmacologiques à l'occasion de l'épidémie de grippe en est un exemple. Comme pour d'autres pathologies, la solution sécu c'est des médicaments, vaccin, antiviraux, antibiotiques...
C'est une partie de la réalité, comme le disent les anglo-saxons "look at the whole picture"!
Ainsi la feuille de l'olivier est en ces temps hivernaux plus utile que l'huile!
Utilisez les feuilles fraîches de votre olivier pour une infusion qui sera un excellent antiseptique associée à votre savon naturel, en bain de bouche ou bien en inhalation. Vous pouvez aussi faire une macération alcoolique et en consommer quelques gouttes le mâtin ou le soir au coucher. Enfin vous pouvez passer des feuilles d'olivier au juicer et ajouter de petites quantités de ce liquide à votre juicing ou à votre thé vert...
Renouez avec les traditions millénaires des peuples méditerranéens avant de vous précipiter sur l'armada pharmaceutique. Il y va de votre santé!

samedi 14 novembre 2009

Is diet of good help for asthma?

Asthme et régime alimentaire
Mainly diet can interfer with asthma through the intake of essential fatty acids. To be clearer I will give precise advices as the agrobusiness is very opaque about that issue of essential fatty acids and the labels still more.
W3 are natural anti-inflammatory nutrients, especially the long chain Polyunsaturated fatty acids (PUFA in the literature) present in fatty fisches (tuna, salmon, macquerel, herring, sardine and anchoys...) but also the medium chain W3 fatty acid linolenic acid which is present in LEAVES, salad, roquette dandelion, and so on or in linseed (oil) and also canola (oil), and eventually in meat or milk of GRASSFED animals only (mammals).
OK? If you don't eat fish which I highly recommend, you can supplement your diet with good krill oil. As an asthmatic I suggest that you try a daily supplementation of krill oil (two capsules) during six months in order to check the specific effect of W3 PUFA on your production of eicosanoids the molecules responsable of inflammation. Good krill oil mean for instance Neptune krill oil or Aker biomarine krill oil.
Nevertheless you have to choose these foods when you play the modern hunter gatherer role in "wild" supermarkets! All other stuffs are made of W6 (corn, soy , wheat...) or worst of trans fats which you have to avoid completely as these trans fats are very proinflammatory and atherogenic.
Same for eggs, poultry which is raised in fields choose herbs, some grains, and lombrics... Not corn or cereal granules human made by transforming all sort of grains and legumes (soy is a legume), especially by heating, extruding and adding pure chemical vitamins. These eggs are labelised outdoor keeping or outdoor rearing hens.
So you can understand that organic can be misleading.
If the poultry is kept outdoor on sufficient surfaces of grass, if the cattle is grassfed all is OK. Organic is probably better on the long run because of a higher content in minerals, oligoelements, phytochemicals and quasi-absence of biocides.
If the organic farmer feeds all his animals with organic corn you will have a severe desequilibrium of your intake of essential fatty acids. Obviously an organic desequilibrium! I should add that it is difficult to find this kind of information in the jungle of the food products but it is possible, more today than ten years ago as the demand is growing with proper information of the consumers.
And remember one thing which is essential: linoleic (parent W6 fatty acid) and linolenic (parent W3 fatty acid) are like vitamins you are unable to synthetise them. So the ratio of these two fatty acids in your intake is the ratio of your body (cell membranes of the brain, heart, muscles, synthesis of derived molecules etc). The ratio W6/W3 of paleo diet is between 3 and 1, our "modern" diet made of food products and grain fed animals is above 15 and for people who don't eat leaves above 25! All changes were made in the last 50 years! For instance the so popular med diet is beneficial partly because of a favorable W6/W3 ratio around 7 to 10.
In the same approach in order to modify substantially the W6/W3 ratio you have to decrease the intake of W6. One major source is oil. Sunflower and other oils (sesame, safflower) are very rich in linoleic acid the first W6 fatty acid. So choose olive oil which is neutral (W9) or wallnut oil (delicious), canola oil or linseed oil. These oils are fragile and you should keep them in the frig and use them in the same year, so don't buy big bottles unless you have several children.
This diet is supposed to decrease the severity of asthma crisis not their frequence. So the answer to my initial question is definitely yes. But this diet will also dramatically decrease the probability of cardiovascular diseases, cancers and arthrosis! A major step toward good health.

mardi 10 novembre 2009

Thé vert: une source de polyphénols

Green tea an important source of polyphenols
Green tea extracts may protect against oral cancer: Study
By Stephen Daniells, 06-Nov-2009

Related topics: Research, Antioxidants, carotenoids, Phytochemicals, plant extracts, Cancer risk reduction

Extracts from green tea may prevent the formation of mouth cancers in people with risk signs of the disease, according to a new study from Texas.

Over 50 per cent of participants in the University of Texas M. D. Anderson Cancer Center study experienced a clinical response to the green tea extracts, according to findings published in Cancer Prevention Research.

“While still very early, and not definitive proof that green tea is an effective preventive agent, these results certainly encourage more study for patients at highest risk for oral cancer,” lead researcher Vassiliki Papadimitrakopoulou, MD.

“The extract's lack of toxicity is attractive - in prevention trials, it's very important to remember that these are otherwise healthy individuals and we need to ensure that agents studied produce no harm,” he added.

The study was funded by Ito En and using the company’s green tea extract.

Green tea contains between 30 and 40 per cent of water-extractable polyphenols, while black tea (green tea that has been oxidized by fermentation) contains between 3 and 10 per cent. Oolong tea is semi-fermented tea and is somewhere between green and black tea.

The four primary polyphenols found in fresh tealeaves are epigallocatechin gallate (EGCG), epigallocatechin (EGC), epicatechin gallate (ECG), and epicatechin (EC).

Phase II stats

The study, a phase II dose-finding trial, followed 41 people with oral leukoplakia, a condition is a sign of oral cancer risk. The participants were assigned to receive either placebo or green tea extract at one of three doses, including 500 milligrams per metre squared of body mass (mg/m2), 750 mg/m2, or 1,000 mg/m2 three times a day.

The researchers collected oral tissue biopsies, which they say was “essential in that it allowed us to learn that not only did the green tea extract appear to have benefit for some patients, but we pointed to anti-angiogenic effects as a potential mechanism of action,” explained co-researcher Anne Tsao, MD.

Almost 60 per cent of people taking the two highest doses of the green tea extracts had a clinical response. Just over 36 per cent of people in the lowest extract dose group had a clinical response, compared to 18 per cent in the placebo group, said the researchers.

At an extended follow-up with a mean of 27.5 months, 15 participants had developed oral cancer, with a median time to disease development of 46.4 months.

Commenting on the safety, the researchers noted that side effects such as insomnia and nervousness were mostly only recorded in the high-dose group. None of these produced no significant toxicity, they added.

“While these are encouraging findings, much more research must be done before we can conclude that green tea may prevent oral or any other type of cancer. It's also important to remind people that this trial enrolled very few participants who, at the highest dose levels took the equivalent of eight cups of green tea three times a day,” cautioned Papadimitrakopoulo.

“We need to further understand if green tea offers longer-term prevention effects for patients,” he added.

Next stage of study

Future studies with such high-risk people investigate the effects of longer supplementation periods, said the researchers.

According to the American Cancer Society, more than 35,720 are expected to be diagnosed with oral and/or pharynx cancer and the five year survival rate is less than 50 per cent.

Source: Cancer Prevention Research
Volume 2, 931, doi: 10.1158/1940-6207.CAPR-09-0121
"Phase II Randomized, Placebo-controlled Trial of Green Tea Extract in Patients with High-risk Oral Premalignant Lesions"
Authors: A.S. Tsao, D. Liu, J. Martin, X. Tang, et al.

lundi 9 novembre 2009

Toujours la vitamine D!


Le consensus est total concernant le besoin de supplémentation en vitamine D surtout chez les personnes âgées. Pourtant il n'y a pas de bataillons de visiteurs médicaux qui assaillent les médecins ni de spots télé! La vitamine D ne coûte pas cher!
Référence
Consensus des médecins européens sur http://www.cpme.be/index.php

lundi 2 novembre 2009

Grippe porcine dite A H1N1: données épidémiologiques

http://flutracker.rhizalabs.com/
Vous souhaitez avoir des données en voici. Je note que les cas confirmés sont très loin des suspicions de grippe A H1N1! En France je crains que nous ne sachions jamais!

lundi 26 octobre 2009

Diabète type 2: comment en sortir?

A grand fracas la presse médicale rapporte la déferlante:

"La France est confrontée comme la plupart des pays développés à une épidémie de diabète de type 2. Le nombre de diabétiques traités a augmenté de 40% entre 2001 et 2007, selon la CNAMTS.

Chaque année, la France enregistre 180 000 personnes supplémentaires traitées pour un diabète et 70 000 décès dans la population touchée par cette affection, ce qui porte le solde net de progression de la maladie à 110 000 par an.

Le nombre de personnes traitées pour diabète connaît une croissance de près de 6% par an depuis 2001, qui s’explique surtout par l’augmentation de l’obésité et du surpoids et l’allongement de l’espérance de vie des diabétiques."

En réalité l'obésité et le surpoids ne sont pas la cause de cette augmentation du nombre de diabétiques type 2 à traiter. Puisque la CNAMTS utilise le concept de solde il faut aussi l'appliquer à la situation de ces patients diabétiques.
Le solde de leurs entrées caloriques et de leur dépenses énergétiques est très très positif. Voilà la cause de la prise de poids et de l'épuisement du pancréas.
Pourquoi? Parce qu'ils mangent des produits alimentaires très denses en calories et qu'il ne font aucun exercice physique.
Il faut donc informer le patient que ce n'est pas génétique, pas héréditaire mais que c'est avant tout un solde entre ce qu'il mange et boit et ce qu'il dépense. Tout individu doté d'un compte en banque est capable de le comprendre.
A partir de cette information capitale il est possible de modifier son comportement en jouant toujours sur les deux composantes: entrées caloriques et dépenses énergétiques.
On comprend pourquoi certains patients en misant tout sur le régime ou bien tout sur l'exercice physique n'y arrivent pas.
On comprend pourquoi la médecine conventionnelle a de si mauvais résultats. Dans le meilleur des cas le médecin va donner quelques conseils diététiques mais combien sont formés pour mettre en place un programme d'exercice physique approprié au patient?
Comment en sortir?
1/ mettre en place un programme de dépenses énergétiques, exercice physique, température basse dans la maison, ne jamais prendre l'ascenseur, faire du vélo pour les déplacements quotidiens compatibles... il est nécessaire chez ces patients d'atteidre une augmentation considérable de l'exercice physique car le point de départ est le sédentarisme absolu.
2/ supprimer les produits alimentaires chargés de calories vides c'est à dire tous les produits industriels et revenir à une alimentation en produits frais
3/ diminuer drastiquement les hydrates de carbone (HC) et en particulier supprimer les HC à IG élevé (voir mon article sur l'index et la charge glycémique). Cela signifie la suppression des amidons improprement appelés "féculents" ou "sucres lents": pain, pates ou pommes de terre de même que pâtisseries ou confitures. Introduire en petite quantité les jours d'exercice physique environ 3 g/jour par kilo de poids corporel de pain de seigle intégral ou de pates intégrales.
Les premiers résultats s'observent en 4 semaines et c'est gratuit!

samedi 24 octobre 2009

Grippe d'état: une erreur de planification!

State flu: a mistake of planism!


La Finlande vient d'annoncer la fin du classement de la grippe porcine H1N1 comme menace majeure de santé publique.
Aux Etats Unis CBS vient de mettre en évidence une surestimation grossière des cas de grippe H1N1 et aussi de grippe saisonnière.
Nous manquons toujours de preuves robustes sur
-la prévalence réelle des cas de grippe H1N1 prouvés
-la morbi-mortalité de cette infection virale.
La médecine d'état est une médiocre médecine. Dans cette situation en particulier la médecine doit être basée une très sérieuse évaluation du rapport bénéfice/risque des conseils donnés et des prescriptions effectuées.

S'agissant de l'hygiène il faut au sujet du lavage des mains insister sur le primum non nocere. Oui au lavage des mains non au décapage de la peau en particulier avec des solutions alcooliques qui sont par ailleurs très chères. Le savon de Marseille suffit. Une peau agressée sera beaucoup plus sensible à l'accroche des virus mais aussi des autres micro-organismes. C'est le cas aussi pour la peau des autres parties du corps. Enfin il ne faut pas oublier que l'eau que nous utilisons est filtrée et contient du chlore.

L'hygiène est une chose mais l'essentiel c'est l'intégrité des défenses naturelles. C'est pourquoi il convient de renforcer les mesures non médicamenteuses non immunomanipulatrices pour restaurer ces défenses.
1/ Ne pas fumer, aérer les appartements et maisons et choisir la désinfection de l'air avec des huiles essentielles en premier lieu Eucalypyus globulus.
2/ Augmenter les apports en W3 et diminuer les W6 essentiellement en consommant des poissons gras et en supprimant les apports massifs en W6 comme l'huile de tournesol, les viandes d'élevage au maïs...
3/ Augmenter ses apports en Vitamine D par l'ensoleillement et l'huile de foie de morue
4/ Diminuer drastiquement les sucres rapides (Index glycémique > 50, charge glycémique > 200g x 50 d'index/Jour)
5/ Supprimer les produits laitiers pasteurisés et consommer des produits laitiers au lait cru et fermentés
6/ Etre très vigilant sur les acides gras trans, les cuissons hautes température et la consommation d'alcool. L'alcool diminue puissamment les défenses immunitaires
7/ Choisir les exercices physiques mixtes endurance/résistance en évitant les très hauts niveaux d'entraînement d'endurance qui diminuent les défenses immunitaires
8/ Dormir!

http://newsroom.finland.fi/stt/showarticle.asp?intNWSAID=22386&group=General

mercredi 21 octobre 2009

Dépistage: sans incidence sur la survie?

Does cancer screening modifies survival?

Cet article du NYT est un exemple de la surestimation permanente des effets du système de soins sur le pronostic des grandes maladies chroniques dont le cancer.

Le biais est évident nous dépistons beaucoup de cancers dont nous ne savons pas s'ils auraient entraîné une issue fatale. Dès lors les comparaisons historiques sont faussées mais aussi l'idée même que l'on se fait de l'évolution de la maladie. Ce qui ressort des résultats actuels c'est que nous intervenons plus tôt dans l'histoire naturelle de la maladie cancéreuse mais cela ne semble pas avoir l'incidence positive que l'on espérait intuitivement. Par ailleurs ces patients dont nous savons qu'ils ont un cancer plus tôt grâce au dépistage vont vivre plus longtemps indépendamment de notre intervention thérapeutique. D'où la difficulté d'affirmer que leur survie est modifiée par nos interventions. C'est pourquoi il faut s'appuyer sur des essais cliniques actuels pour obtenir des preuves et poursuivre la recherche fondamentale pour mieux comprendre la maladie et déterminer les cellules cancéreuses ou les microtumeurs qui sont agressives.

Un clin d'oeil en fin d'article: "there is no free lunch"; c'est exact. Toute intervention a un coût qui est supporté par les parties en cause. Le mythe du progrès qui libère l'humanité ou de la médecine salvatrice s'est souvent transformé en cauchemar totalitaire. Evaluer le rapport bénéfice/risque de toute intervention humaine en médecine doit être la règle éthique. Cette évaluation est difficile sur le plan des preuves mais aussi parce qu'elle suppose une tout autre approche du soin: celle du soin orienté vers et par le patient. Enfin réaffirmons que la prévention n'est pas le dépistage! La prévention est efficace. Arrêter de fumer, faire de l'activité physique et manger des aliments entiers naturels et peu ou pas transformés diminuent de manière drastique la probabilité de "faire" un cancer.



The American Cancer Society, which has long been a staunch defender of most cancer screening, is now saying that the benefits of detecting many cancers, especially breast and prostate, have been overstated.




Better Detection, Similar Results



It is quietly working on a message, to put on its Web site early next year, to emphasize that screening for breast and prostate cancer and certain other cancers can come with a real risk of overtreating many small cancers while missing cancers that are deadly.

“We don’t want people to panic,” said Dr. Otis Brawley, chief medical officer of the cancer society. “But I’m admitting that American medicine has overpromised when it comes to screening. The advantages to screening have been exaggerated.”

Prostate cancer screening has long been problematic. The cancer society, which with more than two million volunteers is one of the nation’s largest voluntary health agencies, does not advocate testing for all men. And many researchers point out that the PSA prostate cancer screening test has not been shown to prevent prostate cancer deaths.

There has been much less public debate about mammograms. Studies from the 1960s to the 1980s found that they reduced the death rate from breast cancer by up to 20 percent.

The cancer society’s decision to reconsider its message about the risks as well as potential benefits of screening was spurred in part by an analysis published Wednesday in The Journal of the American Medical Association, Dr. Brawley said.

In it, researchers report a 40 percent increase in breast cancer diagnoses and a near doubling of early stage cancers, but just a 10 percent decline in cancers that have spread beyond the breast to the lymph nodes or elsewhere in the body. With prostate cancer, the situation is similar, the researchers report.

If breast and prostate cancer screening really fulfilled their promise, the researchers note, cancers that once were found late, when they were often incurable, would now be found early, when they could be cured. A large increase in early cancers would be balanced by a commensurate decline in late-stage cancers. That is what happened with screening for colon and cervical cancers. But not with breast and prostate cancer.

Still, the researchers and others say, they do not think all screening will — or should — go away. Instead, they say that when people make a decision about being screened, they should understand what is known about the risks and benefits.

For now, those risks are not emphasized in the cancer society’s mammogram message which states that a mammogram is “one of the best things a woman can do to protect her health.”

Dr. Brawley says mammograms can prevent some cancer deaths. However, he says, “If a woman says, ‘I don’t want it,’ I would not think badly of her but I would like her to get it.”

But some, like Colin Begg, a biostatistician at Memorial Sloan-Kettering Cancer Center in New York, worry that the increased discussion of screening’s risks is going to confuse the public and make people turn away from screening, mammography in particular.

“I am concerned that the complex view of a changing landscape will be distilled by the public into yet another ‘screening does not work’ headline,” Dr. Begg said. “The fact that population screening is no panacea does not mean that it is useless,” he added.

The new analysis — by Dr. Laura Esserman, a professor of surgery and radiology at the University of California, San Francisco, and director of the Carol Frank Buck Breast Care Center there, and Dr. Ian Thompson, professor and chairman of the department of urology at The University of Texas Health Science Center, San Antonio — finds that prostate cancer screening and breast cancer screening are not so different.

Both have a problem that runs counter to everything people have been told about cancer: They are finding cancers that do not need to be found because they would never spread and kill or even be noticed if left alone. That has led to a huge increase in cancer diagnoses because, without screening, those innocuous cancers would go undetected.

At the same time, both screening tests are not making much of a dent in the number of cancers that are deadly. That may be because many lethal breast cancers grow so fast they spring up between mammograms. And the deadly prostate ones have already spread at the time of cancer screening. The dilemma for breast and prostate screening is that it is not usually clear which tumors need aggressive treatment and which can be left alone. And one reason that is not clear, some say, is that studying it has not been much of a priority.

“The issue here is, as we look at cancer medicine over the last 35 or 40 years, we have always worked to treat cancer or to find cancer early,” Dr. Brawley said. “And we never sat back and actually thought, ‘Are we treating the cancers that need to be treated?’ ”

The very idea that some cancers are not dangerous and some might actually go away on their own can be hard to swallow, researchers say.

“It is so counterintuitive that it raises debate every time it comes up and every time it has been observed,” said Dr. Barnett Kramer, associate director for disease prevention at the National Institutes of Health.

It was first raised as a theoretical possibility in the 1970s, Dr. Kramer said. Then it was documented in a rare pediatric cancer, but was dismissed as something peculiar to that cancer. Then it was discovered in common cancers as well, but it is still not always accepted or appreciated, he said.

But finding those insignificant cancers is the reason the breast and prostate cancer rates soared when screening was introduced, Dr. Kramer said. And those cancers, he said, are the reason screening has the problem called overdiagnosis — labeling innocuous tumors cancer and treating them as though they could be lethal when in fact they are not dangerous.

“Overdiagnosis is pure, unadulterated harm,” he said.

Dr. Peter Albertsen, chief and program director of the urology division at the University of Connecticut Health Center, said that had not been an easy message to get across. “Politically, it’s almost unacceptable,” Dr. Albertsen said. “If you question overdiagnosis in breast cancer, you are against women. If you question overdiagnosis in prostate cancer, you are against men.”

Dr. Esserman hopes that as research continues on how to advance beyond screening, distinguishing innocuous tumors from dangerous ones, people will be more realistic about what screening can do.

“Someone may say, ‘I don’t want to be screened’ ” she said. “Another person may say, ‘Of course I want to be screened.’ Just like everything in medicine, there is no free lunch. For every intervention, there are complications and problems.”

Reference
http://www.nytimes.com/2009/10/21/health/21cancer.html?_r=1&th&emc=th

lundi 19 octobre 2009

Le Fructose Metabolic Syndrome et l'obésité centrale

Central adiposity and the fructose metabolic syndrome

C'est un fait expérimental que l'agrobusiness du maïs en particulier voudrait bien oublier et faire oublier. Le syndrome métabolique découvert par Jean Vague en 1947 et théorisé par Reaven est la grande pathologie métabolique des années de l'alimentation industrielle ad libitum.
Un quart des américains en sont affectés et en Europe les 15% sont dépassés.
Ce qui est important c'est le rôle du fructose et en particulier du fructose concentré et de la charge en fructose.
Les jus de fruits et les boissons sucrées sont les grands pourvoyeurs de fructose. Sirop de maïs, high fructose corn syrup, fructose, lévulose, telles sont les appellations du fructose.
Sa responsabilité dans le syndrome métabolique est avérée. La forte augmentation de la consommation de fructose est responsable de l'obésité centrale celle qui se voit de profil!
Je recommande la suppression totale des boissons sucrées et des jus de fruit; consommez uniquement des fruits entiers et crus. Lisez les étiquettes et n'achetez pas de produits contenant du fructose ou un équivalent dans la composition. Pour tous ceux qui ont des triglycérides élevés outre la diminution des céréales il faut bien sur supprimer le fructose ajouté celui des sodas et autres boissons sucrées comme celui des jus de fruits même "naturels". Ce qui pend aux arbres c'est un fruit pas un jus!

dimanche 18 octobre 2009

Does whole food offset or repair junk food? Manger sain compense-t-il la malbouffe?

La question est fréquemment posée. Et la réponse doit s'envisager de manière factuelle.
1/Introduire un certain pourcentage d'aliments entiers non transformés est toujours favorable.
Par exemple manger des noix et des noisettes ou des amandes est très favorable en terme de vitamines, d'acides gras poly-insaturés, de fibre et de phytonutriments. Bien sur il s'agit des oléagineux crus. En revanche une grande salade verte n'efface pas les effets métaboliques d'acides gras trans consommés dans une pizza industrielle ou bien les effets délétères des jus de fruit fussent-ils purs et bio car il s'agit là d'une bombe de fructose pour le pancréas et la glande jaune j'ai nommé notre tissu adipeux. Même conséquence pour les aliments transformés par friture ou pyrolyse. Une friture à haute température produit avec de l'huile d'olive de l'acide élaïdique un acide gras trans fortement disrupteur du métabolisme et athérogène. Peu importe que les pommes de terre soient bio et l'huile d'olive vierge extra. La cuisson avec beaucoup de grillé entraîne le contact entre les cellules du tube digestif et des carcinogènes puissants résultant de la pyrolyse des aliments. Même scénario que la fumée inhalée (tabac, haschich, environnement industriel...) avec les cellules bronchiques!
2/ Sur le plan épidémiologique on observe une survie plus longue et une meilleure qualité de vie en raison de la baisse de prévalence des grandes maladies chroniques avec le régime méditerranéen. Pour autant il faut avoir une approche correcte de ce régime pour bénéficier de cette diminution de la morbi-mortalité. En particulier il ne faut surtout pas résumer ce régime à l'utilisation d'huile d'olive. Si l'on devait le résumer il faudrait plutôt utiliser le terme régime à base de végétaux en priorité!
3/ Bio ne signifie pas sain! Les produits industriels bio sont aussi constitués de nutriments raffinés au premier rang des quels les amidons des céréales et le sucre; manger sain suppose d'abord de recourir à des aliments entiers. Ensuite à éviter les transformations surtout thermiques qui détruisent les vitamines et les phytonutriments mais pas les calories. A ces conditions les aliments entiers bio sont intéressants car la plupart du temps plus goûteux et pauvres en biocides.
4/ Manger sain veut d'abord dire manger peu. Diminuer les calories et donc les aliments caloriques est un impératif récent pour l'humanité en raison de la prépondérance de la sédentarité dans les pays développés et dans beaucoup de pays émergents. Je rappelle que les aliments caloriques sont d'abord les hydrates de carbone. Nous sommes très sensible sur le paln neurobiologique aux hydrates de carbone en particulier raffinés; il faut en tenir compte. Il est rare de terminer une palquette de beurre sans pain ou autre biscotte. Il est apr contre fréquent de constater une véritable boulimie aux céréales en particulier le blé raffiné sous forme de pâin blanc. Une des solutions à cette tendance boulimique est de n'acheter que du pain intégral (ce qui est différent du pain dit complet et qui ne l'est pas...) et plutôt des céréales anciennes comme le seigle ou l'épautre. Ensuite il est important de souligner que l'activité physique est un élément essentiel pour avoir une almentation saine. Les choix alimentaires et les effets métaboliques sont favorablement modifiés par l'exercice physique. Mais là aussi l'exercice physique n'est pas et ne peut pas être la compensation d'une alimentation industrielle de mauvaise qualité. Les sportifs des années 50 à 80 en ont fait les frais.
Choisir des aliments entiers peu transformés, introduire plus de poisson sauvage que de viande d'élevage, consommer beaucoup de feuilles (salades, choux ...) et ne manger que des fruits frais avec peu de céréales complètes voilà le programme qui peut durablement remplacer la junk food et qui est autrement plus robuste dans le temps et dans les faits que tous les régimes et suppléments nutritionnels ensemble!

mardi 13 octobre 2009

About cheeses and nutrition Fromages et nutrition

Ma réponse dans le Washington Post au sujet de l'article sur le fromage.
Three issues which are very important about cheeses and health.
1/ Fresh cheeses like fresh goat ones are far less fatty than heavily hard dry ones like Parmesan. Mainly because the former ones contain far more water and consequently one eat less fat and salt for the same volume.
2/ Cheese is like milk it depends on the genetic and the nutrition of the crops. Goat milk and cheeses contain short fatty acids (caproïc, caprylic and capric acids) which metabolism is different than saturated fatty acids of cow milk (palmitic, stearic myristic...). Nutrition of the crops is of paramount importance for the PUFA fraction of the milk fat. Briefly, grassfed milk is full of linolenic acid and corn fed full of linoleic acid. The difference is crucial for the fragile equilibrium of eicosanoids, cell signaling, cancer and even atheroma. Grassfed milk and cheeses can be found in area were crops live in the mountains especially in spring, summer and autumn. Their names in Switzerland or France are "fromage d'alpage" or "fromage d'estives". In US on some cheeses is mentionned "made from grassfed milk".
3/ Cheeses made of raw milk are more tasty and probably more healthfriendly; pasteurized milk is not dangerous but raw milk is preferable. Some controversial issues about pasteurized milk could be solved by raw milk consumption and cheeses made of raw milk.

Eventually it should be kept in mind that lactose is a fast carbohydrate which metabolism necessitates a special enzyme lactase, that casein especially from cow milk is very badly digested by certain humans leading to diarrhea, and eventually that calcium is not well absorbed from milk and useless if vitamin D level is low in the blood which is the case of at least 50 % of the population of developped countries. Obviously all dairy products are not the wonderful food described by ads!
Reference
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2009/10/12/AR2009101201082.html

jeudi 8 octobre 2009

Salade aux omega 3 moyenne chaîne (acide alphalinolénique) An ALA rich salad natural and raw

Comment inverser le rapport entre les acides gras essentiels oméga6 et oméga 3 dans notre alimentation?
En mangeant des feuilles! Mais pas uniquement!
Les feuilles c'est avant tout de la salade.
Il s'agit d'une salade très simple.
De la mâche, des noix et un fromage d'alpage ou d'estives au lait cru.
On assaisonne avec une moutarde en grain, de l'huile d'olive, de colza ou de noix mais on peut aussi utliser du citron ou un vinaigre de cidre.
La mâche contient de l'acide alphalinolénique (ALA) et même un peu d'EPA (acides gras omega 3 longue chaîne). Les cerneaux de noix (en cette saison les noix fraiches sont un délice) contiennent de l'ALA et de la vitamine E; le fromage d'alpage est riche en ALA car c'est un fromage fait à partir d'un lait à l'herbe, il sera utile de vérifier qu'il s'agit d'un lait cru!
Attention on peut aussi se tromper et mettre des cerneaux presque rances, cela n'a pas bon goût et ce n'est pas bon pour la santé, du fromage de lait pasteurisé de vache ou de brebis nourries au grain (donc très riche en oméga 6) et une huile de tournesol qui est de l'acide linoléïque (oméga 6) pur!

Le diable se loge dans les détails et l'agrobusiness a transformé de façon invisible et presque insoupçonnable les aliments en inondant notre alimentation d'un seul acide gras essentiel l'acide linoléïque oméga 6 précurseur d'eicosanoïdes proinflammatoires et à l'origine de signaux cellulaires plutôt défavorables pour la santé (multiplication cellulaire, stockages des graisses...). Au départ il s'agit d'une des conséquences de l'intensivisme en matière de culture céréalière, maintenant tout cela est bien connu mais le changement est douloureux.

mercredi 7 octobre 2009

Grippe porcine: ne prenez pas d'anti-inflammatoires (AINS ou aspirine) Swine flu: no anti-inflammatory drugs nor aspirin

Manifestement la mortalité est similaire à celle de l'infection par le virus saisonnier.
Quels sont les arguments?
La mortalité observée dans l'hémisphère sud.
Quels sont les personnes à risque?
Les mêmes que pour toute virose à tropisme respiratoire. Il y a quelques particularités inexpliquées concernant quelques patients jeunes ayant fait des formes graves ou mortelles.
Quelles sont les drogues à éviter?
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens et l'aspirine car en plus des risques cardiovasculaires des AINS ces derniers mais aussi l'aspirine peuvent diminuer vos défenses. Prenez du paracétamol et surtout hydratez vous, buvez des tisanes de thym, du thé vert et faites des inhalations à l'huile essentielle d'Eucalyptus globulus.

mardi 6 octobre 2009

Index et charge glycémique au lieu de sucres rapides et lents/ Glycemic index and glycemic load instead of fast and slow carbos

Les sucres dans la nutrition humaine au cours de l'évolution.
Au paléolithique, période très longue pendant laquelle l'humain ne pratiquait pas d'agriculture pas d'élevage et vivait en groupes nomades notre alimentation était dépourvue de saccharose ou d'autres sucres raffinés comme le sirop de maïs, le miel (en dehors de rares et dangereuses "cueillettes" d'essaim sauvages), de glucose, de maltodextrines... Mais surtout nous ne mangions pas de céréales et surtout pas de céréales raffinées!
D'où l'importance de prendre en compte la quantité et la qualité des hydrates de carbone (terme générique qui rassemble les différents sucres qu'il s'agisse des simples -fructose, glucose- ou bien des petites chaînes -oligopolysaccharides- ou bien des très longues chaînes comme l'amidon) que nous ingérons quotidiennement.

L'index glycémique.
David Jenkins en 1981 a bien décrit les différences existant entre les sucres par rapport à la glycémie (taux de glucose dans le sang). Intuitivement évidemment on peut comprendre que les sucres présents dans une pomme, dans une cuillère de miel, dans du Nutella ou dans un morceau de pain blanc ne vont pas entraîner la même augmentation de la glycémie. C'est pourquoi on peut calculer un index glycémique en comparant l'augmentation de la glycémie dans le cas d'un aliment précis avec celui d'un étalon qui est le glucose sucre simple qui sert au métabolisme cellulaire. Le glucose a un index glycémique de 100 et par exemple le pain intégral de seigle de 36.
La charge glycémique (CG).
Mais bien évidemment la quantité d'hydrates de carbone est importante car l'organisme devra gérer l'augmentation de la glycémie mais en plus sa magnitude dans le temps qui sera importante pour une ingestion de grandes quantités d'hydrates de carbone. L'exemple typique est le pain ou les pâtes. Faussement baptisées sucres lents ces hydrates de carbone dans leur version raffinée c'est à dire confectionnés à partir d'une farine qui est de l'amidon pur vont entraîner une forte augmentation de la glycémie et ce pour une durée aussi importante que le plat de pâtes ou le morceau de pain sera gros! Et c'est ce qui se passe. En mangeant des hydrates de carbone en quantité on grossit très vite et pour ceux qui sont sédentaires ou qui génétiquement sécrètent beaucoup d'insuline (on ne dispose pas encore de test génétique prédictif mais les antécédents familiaux et le rapport taille hanche sont suffisants pour établir une prédiction fiable) le risque de diabète type 2 se réalise rapidement après 40 ans. Il est très important de calculer la charge glycémique qui se définit par le produit entre la quantité d'hydrates de carbone en grammes et l'index glycémique. Ainsi une toute petite quantité de sucres avec un index glycémique élevé entraîne une charge glycémique faible. En revanche une grande quantité de sucres à index glycémique moyen entraînera une charge glycémique très élevée.

Il ne faut plus apporter de crédit à l'expression sucres lents ou sucres rapides.
Les céréaliers ne souhaitent pas que le public sache que les céréales raffinées ont un index glycémique proche du glucose et sont donc particulièrement diabétogènes chez nos contemporains suralimentés et sédentaires. Les consommateurs de pain, pâtes, pomme de terre, oublient que leurs parents avaient une dépense énergétique très importante qui permettait d'oxider ces sucres et d'éviter de les stocker. Ils oublient que le pain était rarement du pain blanc et qu'il était souvent confectionné avec plusieurs céréales en fonction des nécessités. Ainsi dans la société d'abondance et de sédentarité les céréales raffinées apportent beaucoup de calories, élèvent fortement la glycémie et entraînent une sécrétion importante d'insuline ce qui provoque un stockage des sucres et des graisses. Mais le plus important c'est que la CG prend en compte tous les hydrates de carbone, la confiture du petit déjeuner, le jus de fruit, le sucre du café etc...
Référence
Jenkins D. Am J Clin Nutr 2002; 76(suppl):266S-73S.

lundi 5 octobre 2009

Le marché aux oméga 3 en grande surface!

J'ai mis le sésame plastique dans la fente et j'ai obtenu mon chariot! Comme je le répète très souvent c'est ce que je vais mettre dans ce chariot qui va déterminer la qualité et la quantité nutritionnelle de mon alimentation. Je n'ai pas connu ni jamais observé dans mon propre comportement qu'un aliment acheté se trouvait ensuite écarté et jeté au motif qu'il s'agissait de junk food! Tous les aliments que vous achetez vous les mangerez!
J'entre chez Auchan.
Il est essentiel de bien connaître les gammes de produits pour ne pas perdre de temps et surtout trouver les aliments naturels et de qualité qui sont très nombreux en grande surface.
Premier conseil aller directement aux légumes, fruits et poissons.
J'ai trouvé
- des noix fraîches qui sont un véritable régal au petit déjeuner, ou bien le soir au dîner
- un bar sauvage pour deux personnes à 15 euro le kilo
- des oeufs frais dits champêtres pondus par des poules élevées en plain air et supplémentées en graines de lin (rapport W6/W3 = 3,75)
Voilà pour le plein d'oméga 3 sans acheter un seul supplément nutritionnel!
Ensuite des avocats, de la salade des aubergines et du brocoli, pamplemousse, ananas et myrtilles sauvages congelées. Une véritable mine de phytonutriments anti-âge et anti-cancer!
Qui a dit que les grandes surfaces ne permettaient plus de s'alimenter correctement? En réalité ce sont les choix des acheteurs que nous sommes qui déterminent notre nutrition. Il y a bien sur dans ce même magasin des produits industriels en quantité et surtout riches en calories et pauvres en vitamines, oligo-éléments et phytonutriments. Il suffit de ne pas les acheter!

samedi 3 octobre 2009

Tartare d'algues aux anchois



Les préparations crues marinées sont un apport très important en minéraux et oligo-éléments.
Recette du tartare d'algues aux anchois:
50 g de Dulce, de Wakamé et de Nori sèches qui sont réhydratées et coupées en lanières fines et ce délicatement.
Olives noires, câpres, cornichons, échalotte, une pointe d'ail prélablement découpés en gros morceaux sont brièvement broyés au mixer pour obtenir de petits morceaux et non pas une pâte.
On ajoute ensuite de l'huile de noix, de l'huile d'olive et du vinaigre de vin. Enfin les filets d'anchois sont nettoyés (un filet d'anchois pour 30 g d'algues sèches), broyés et mélangés à l'ensemble. Le mélange doit être onctueux et goûteux.
L'apport calorique est faible, la richesse en acides gras oméga 3 moyenne et longues chaînes en fait une préparation très utile dans le régime anti-inflammatoire naturel.

mercredi 23 septembre 2009

Faites un cadeau à vos ainés!


En pleine crise financière, alors que l'état va dépenser des milliards pour des vaccins contre la grippe porcine comme si nous étions dans un pays sous développé et ce uniquement pour qu'on ne puisse pas lui reprocher de ne pas l'avoir fait, vous pouvez réellement faire un superbe cadeau santé à vos ainés:
offrez leur un dosage de la vitamine D!
Les adultes et certains enfants mais surtout les personnes âgées sont déficientes en vitamine D. Très déficientes. Les conséquences sont graves et concernent à la fois l'immunité et les maladies cardiovasculaires.
Recommendations:
1/ doser la 25 OH vitamine D
2/ supplémenter en hiver avec de l'huile de foie de morue et si nécessaire de la vitamine D si déficit important
3/ s'exposer au soleil au printemps et pendant l'été en ignorant les avis concernant la soi disant prévention des cancers cutanés. Eviter l'exposition dans la période zénithale de l'astre solaire mais favoriser l'exposition pour améliorer la production de vitamine D par la peau. Si nécessaire supplémenter.
Voici ce que déclare A.A. Ginde (1)
"It's likely that more than one-third of older adults now have vitamin D levels associated with higher risks of death and few have levels associated with optimum survival. Given the aging population and the simplicity of increasing a person's level of vitamin D, a small improvement in death rates could have a substantial impact on public health."


Le rapport bénéfice/risque d'une telle intervention est très favorable et l'intervalle thérapeutique important entre zone de nondéficience et hypervitaminose D. Voilà pourquoi il y a urgence, l'automne est là et chaque année la saison des grippes est synchrone de la chute du taux sanguin de la vitamine D.

Références
1/ Journal of the American Geriatrics Society
September 2009, Volume 57, Issue 9, Pages: 1595-1603
“Prospective Study of Serum 25-Hydroxyvitamin D Level, Cardiovascular Disease Mortality, and All-Cause Mortality in Older U.S. Adults”
Authors: A.A. Ginde, R. Scragg, R.S. Schwartz, C.A. Camargo Jr.
2/ http://www.vitamindcouncil.org/newsletter/h1n1-flu-and-vitamin-d.shtml

mardi 1 septembre 2009

Barres maison avec fruits secs et oléagineux.


Pour confectionner ces barres voici la recette:
1/ dans une assiette mettre un lit de graines de sésame crues.
2/ Pâte de dattes ou pâte de figue en feuille épaisse de largeur de la barre, d'un centimètre d'épaisseur et de 8 à 10 cms de longueur.
3/ Allonger la feuille de pâte de dattes ou de figues dans le lit de sésame.
4/ mettre des oléagineux en petits morceaux (noix, noisettes, amandes, cajou...).
5/ rouler pour faire une barre ou un rouleau à sa convenance. Pour les graines de sésame veiller à les incruster en appuyant avec les doigts.


Variations

Il est intéressant de remplacer les graines de sésame par des graines de chanvre ou de colza légèrement concassées
On peut intégrer de la viande séchée pour des barres repas protéinées
La pâte de dattes ou de figue peut être remplacée par de la pâte d'abricot secs (à faire soi-même dans la machine à viande hâchée)
Pour plus de calories par exemple pour des barres à consommer sur le vélo ou bien lors d'un raid il est possible de mettre un peu de noix de coco ou bien de lier avec de l'huile de coco
Bref l'imagination est au pouvoir, faites les barres qui vous conviennent mais n'utilisez que des ingrédients crus et entiers.

Conservation
Une fois découpées les barres sont enveloppées avec du papier alimentaire, de la feuille d'alu et mises au réfrigérateur ou au congélateur.

Nutrition
Ces barres ne contiennent pas de céréales et ont un index glycémique bas. Elles sont énergétiques et leur contenu calorique dépend de la constitution et du but recherché. En particulier avec un IG bas et un poids de 50 à 100g la charge glycémique est faible ce qui veut dire que vous n'aurez pas la désagréable sensation de yoyo glycémique.

mardi 25 août 2009

Supprimez le sucre ajouté! Cut drastically added sugar!

Après des années de batailles perdues et d'évidences non prises en considération, la recommandation récente de l'American Heart Association est un coin enfoncé dans le lobby agro-alimentaire et ses pratiques douteuses. On le savait, on l'avait prouvé mais c'était tabou: tous les produits alimentaires sont sucrés et c'est insoutenable en termes de calories et de régulation glycémique.
La recommandation de l'AHA est de
Maximum 100 calories/jour de saccharose pour les femmes, soit six cuillères à café par jour,
Maximum 150 calories/jour de saccharose pour les hommes, soit neuf cuillères à café par jour. Et cela va très vite si on prend en compte tout d'abord les boissons sucrées.
Une canette aluminium de Coca Cola(R) c'est 130 calories de sucre et l'équivalent de huit cuillères à café de sucre raffiné ...
Mes recommandations sont simples:
Pas de sucre ajouté.
Pas de produits alimentaires en contenant même en petite quantité ce qui signifie de lire les étiquettes avant d'acheter.
Pas de jus de fruits même 100% naturels.
Fruits et légumes crus à volonté.
Barres maison avec fruits secs et oléagineux.
Ainsi vous optimiserez votre poids, votre régulation glycémique et surtout votre cerveau en évitant le yoyo glycémique qui vous fait craquer pour du sucre entre deux et trois heures après que vous en ayez ingéré et vous rend irritable ou somnolent et pour les enfants hyperactif ou abattu.
Références
1/ http://www.hsph.harvard.edu/nutritionsource/what-should-you-eat/carbohydrates-full-story/index.html

dimanche 23 août 2009

Grippe porcine: le vaccin nasal? Swine flu: nasal vaccine?

En tout l'excès est probablement inefficace. Je ne suis pas contre les vaccinations et je ne suis pas pour non plus. Bizarre me direz vous? Et bien non, les vaccins sont des traitements et un traitement doit être parfaitement adapté pour avoir une efficacité supérieure aux risques. Voilà pourquoi la problématique n'est pas le pour ou contre mais le: efficace ou plutôt inefficace ou bien dangereux. Les vaccins ont des complications qui sont d'autant plus nombreuses que l'on effectue sans discernement de vastes campagnes de vaccination massive qui font fi des facteurs de risque ou bien des précédentes immunisations naturelles.
Parmi les risques des vaccins le déclenchement d'une auto-immunité est certainement le mieux établi.
Voilà pourquoi il faut interroger sérieusement les patients avant de les vacciner et respecter par ailleurs leur volonté ce qui s'appelle le libre choix, ce qui n'a pas été fait lors de la vaccination massive contre l'hépatite B.
Par ailleurs il faut d'abord rechercher les personnes qui sont à risque. Ces personnes à risque, immunodéficientes, sans anticorps croisés avec ce H1N1, insuffisantes respiratoires sévères, peuvent bénéficier d'une vaccination car les risques évoqués ci-dessus sont inférieurs au bénéfice de ne pas faire une grippe sévère avec atteinte respiratoire et syndrome inflammatoire majeur. Pour les autres tout est à prouver mais bien sur il n'y aura pas d'essai clinique puisque le temps ne le permet pas. Notons toutefois que l'efficacité de la vaccination contre le H1N1 est régulièrement mise en doute dans les groupes sans risque mais aussi à risque...
Dans ce contexte et compte tenu des incertitudes concernant les adjuvants de l'immunité contenus dans les vaccins notamment le squalène on suivra avec intérêt la commercialisation d'un vaccin nasal (1).
En revanche ce serait une médecine parfaitement focale que d'investir uniquement dans la vaccination. L'approche globale et évolutionniste nous amène à reformuler les conseils nutritionnels concernant les infections virales et notamment le dosage de la vitamine D. l'activité physique même modérée et les probiotiques sont aussi de puissants contributeurs d'un état immunitaire compétent.
My advices:
1/ Don't smoke either tobacco or other leaves
open the windows of your home and use essential oils like
eucalyptus globulus
2/ Keep exercising in fresh air and in sunny days (if you live in a very cloudy country or work mainly indoors check your vitamin D status)
3/ Increase your immune system with fermented live products like Kéfir
4/ Increase the amount of raw veggies (juicing) and decrease alcohol even wine which desintegrates the immune system
use turmeric fresh or as a dessicated powder
5/ Increase drastically W3 fatty acids from fatty fishes (wild) in order to decrease the pro-inflammatory state driven by excess of W6 PUFA
6/ Increase coconut butter or fresh coconut as short chain saturated fatty acids howed a protective effect against viruses (they are also present in the fat portion of goat milk and dairy products of goat milk which you will choose raw).
7/ Steer clear of hospitals if you have flu...

Références
1/http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0005984

mercredi 19 août 2009

Resvératrol et activité physique Resveratrol and exercise

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La médecine moléculaire est une médecine basée sur les connaissances intimes du fonctionnement cellulaire et de la génomique. Au coeur du système de production d'énergie de la cellule se trouve la mitochondrie. Cet organelle hérité d'une ancienne bactérie et contenant un ADN spécifique d'origine maternelle est soumis à diverses actions de molécules protéiques. Les Sirt1 activent la consommation d'oxygène et donc la production d'énergie. C'est capital dans le sport mais aussi dans des pathologies comme le diabète type 2.
Le resvératrol un stilbène antioxydant et phyto-oestrogène faisant partie des polyphénols est présent dans la peau des baies et aussi dans les cacahuètes. La plante produit cette molécule pour se défendre contre les bactéries. Le resvératrol est un activateur des Sirt1, comme l'exercice physique. La production d'énergie (ATP) et la consommation d'oxygène augmente après prise de resvératrol. Le resvératrol est thermosensible.
Ainsi le resvératrol est doué d'actions pléïotropiques, anti-oxydantes, phyto-oestrogènes, métaboliques et antimitotiques. La consommation de fruits rouges en particulier les baies avec la peau permet d'absorber du resvératrol. Le vin surtout rouge et non filtré aussi mais il apporte de l'alcool puissant toxique hépatique.

Le cocktail anti-inflammatoire naturel! The natural anti-inflammatory cocktail!

L'inflammation est la première ligne de défense contre les agents infectieux. C'est au départ une affaire d'activation du complément un système protéique du sang assez complexe et très puissant pour nous défendre contre l'intrusion bactérienne notamment en cas de plaie traumatique. Après cette activation du complément une cascade de mécanismes physiologiques d'amplification ou de répression se déclenche et l'homéostasie du système suppose que les bénéfices soient supérieurs aux effets délétères. Dans notre univers aseptisé où les rencontres bactériennes sont plus rares l'inflammation se déclenche pour d'autres causes. Ces causes sont multiples et on peut citer:
- l'air pollué par des différents produits chimiques ou résidus microscopiques de combustion ou pyrolyse (par exemple les microparticules des moteurs à explosion fonctionnant au Diesel)
- l'alimentation avec des produits contenant des produits de cuisson à haute température ou des molécules de Maillard, mais aussi les graisses trans et les contaminants xénobiotiques ou biocides.
Il existe un continuum entre inflammation et immunité ce qui explique le rôle de l'inflammation dans l'auto-immunité (Thyroïdite de Hashimoto, lupus, Vitiligo ... etc). Cette inflammation est longtemps silancieuse si elle est chronique et elle peut aussi être très violente ou même mortelle comme dans le SDRA (Syndrome de Détresse Respiratoire Aigue) de la grippe ou d'autres affections respiratoires ou bien encore en cas de septicémie. Dans tous les cas l'inflammation si elle est adaptée protège par la barrière qu'elle érige et dans le cas contraire elle est délétère et peut détruire le poumon ou tuer l'individu dans un orage inflammatoire violent. C'est donc un subtil équilibre qui est nécessaire. Ce subtil équilibre dépend entre autres de l'alimentation. En effet les molécules pro et anti-inflammatoires sont essentiellement des acides gracs lipo-oxygénés
Il est capital de maintenir naturellement un état d'équilibre que l'on pet appeler iso-inflammatoire en prenant sur le plan nutritionnel les mesures suivantes:
1/ Inverser le rapport Oméga6/Oméga3 en choisissant des huiles contenant de l'acide alphalinolénique (noix, colza, chanvre, perilla), des oeufs de poule élevées en plein air et peu supplémentées en céréales, des viandes d'animaux élevés à l'herbe en extensif, des poissons sauvages gras de préférence.
2/ Consommer des acides gras oméga3 longue chaîne et principalement de l'EPA qui est transformé dans l'organisme en une molécule anti-inflammatoire naturelle la résolvine E1. Pour cela je recommande l'huile de Krill afin de maintenir un apport d'au moins 500 mg/j d'acides gras oméga3 longue chaîne
3/ Consommer des fruits et légumes crus ou leur jus frais avec la pulpe (Juicing) pour leur pouvoir antioxydant
4/ diminuer ou supprimer les aliments transformés proinflammatoires:
-cuisson à haute température avec production de grillé
-acides gras trans issus de produits industriels ou bien de la cuisson des huiles non saturées à haute température (cas de l'huile d'olive ou d'autres huiles végétales poly-insaturées)
5/ Consommer du resvératrol présent dans les baies (fruits rouges et en particulier les myrtilles, raisins, cassis...) et les cacahuètes crues
6/ Vérifier son statut en vitamine D et prendre les mesures d'exposition et/ou de supplémentation nécessaires
Bien évidemment chez l'individu ayant déjà un syndrome inflammatoire il faut renforcer ces mesures car elles doivent être correctrices du déséquilibre existant. Il est à noter aussi que l'inflammation dans sa forme chronique est présente dans les grandes maladies à forte prévalence dans les sociétés industrielles (athérome, cancer, rhumatismes chroniques, auto-immunité). Ces recommandations sont en parfaite synergie avec d'éventuels traitements médicamenteux en particulier les statines pour l'athérome ou les anti-inflammatoires en général.

http://paleolithicmd.com/2012/05/25/statins-and-inflammation-discussed-further/ 

mercredi 12 août 2009

Semen and the W6/W3 PUFA ratio. Qualité du sperme et rapport W6/W3

C'est éloquent!

Table 2.

Fatty acid composition of serum and spermatozoa and anti-oxidant activity of seminal plasma in controls and patients.

VariablesInfertile men (n = 82)Fertile men (n = 74)P value
Fatty acid profile of the seruma
Omega-3 fatty acids
ALA0.92 ± 0.411.3 ± 0.710.003
EPA0.69 ± 0.430.94 ± 0.460.06
DHA1.3 ± 0.731.9 ± 0.780.003
Omega-6 fatty acids
LA34.6 ± 4.420.6 ± 3.10.002
AA8.3 ± 2.15.3 ± 1.20.002
Measured omega-6/omega-3 ratio14.8 ± 4.36.3 ± 2.20.001
AA/DHA ratio6.4 ± 2.93.3 ± 1.80.001
LA/ALA ratio37.6 ± 10.715.8 ± 4.40.001
AA/EPA ratio12.0 ± 4.96.7 ± 2.60.001
Omega-3 index2.0 ± 0.562.8 ± 0.610.003
Fatty acid profile of the spermatozoaa
Omega-3 fatty acids
ALA0.14 ± 0.080.31 ± 0.070.002
EPA0.31 ± 0.110.62 ± 0.170.003
DHA6.55 ± 1.179.58 ± 1.440.001
Omega-6 fatty acids
LA5.22 ± 0.513.11 ± 1.310.002
AA3.18 ± 0.201.76 ± 0.310.002
Measured omega-6/omega-3 ratio1.20 ± 0.520.46 ± 0.060.002
AA/DHA ratio0.48 ± 0.060.18 ± 0.020.001
LA/ALA ratio37.2 ± 4.710.0 ± 2.30.001
AA/EPA ratio10.3 ± 1.82.8 ± 1.80.001
Omega-3 index6.85 ± 1.2110.0 ± 1.520.002
Seminal plasma antioxidant status
Catalase-like activity (U/ml)304 ± 15375 ± 460.003
SOD-like activity (U/ml)36.7 ± 1.447.0 ± 2.60.003

ALA = α-linolenic acid, EPA = eicosapentaenoic acid, DHA = docosahexaenoic acid, LA = linoleic acid, AA = arachidonic acid, SOD = superoxide dismutase.

a Values are expressed as percentage (mean% ± SD) of total fatty acids.

The ratio of serum omega-6/omega-3 FAs was significantly higher in infertile (14.8 ± 4.3) patients compared to fertile controls (6.3 ± 2.2) (P = 0.001). Additionally, levels of AA were higher and the omega-3 index was lower in infertile subjects than in fertile controls (all Pvalues <>P = 0.001).

References
1/ Clinical Nutrition, Published online ahead of print, doi: 10.1016/j.clnu.2009.07.008. Relationship of omega-3 and omega-6 fatty acids with semen characteristics, and anti-oxidant status of seminal plasma: A comparison between fertile and infertile men. M.R. Safarinejad, S.Y. Hosseini, F. Dadkhah, M.A. Asgari